Et il en a relativement besoin, de méditer la vanité de ce qui est sous le soleil. Parce que la vie avance comme la cigarette se consume, et que sa librairie, pareille aussi, à force de peu de rentrées, finira par tomber. Une chose qui le fascine, Gavilan, plus hélas qu'elle ne le console, c'est l'extrême beauté de ces minuscules preuves de l'échec et de la tristesse en général. Il possédait jadis une collection de sabliers, qu'il a revendue un beau jour, à cause du poids de tout ce sable sur son moral.
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