il songe qu'il suffit, le soir, qu'il n'y ait plus de passants pour que les gens cessent de poser ce petit geste civique de ramasser la crotte de leur clébard. Sous la douche, il pense que ce n'était certes pas à lui de retirer cette crotte de devant la porte de l'immeuble, mais que tout de même, si quelqu'un rentre après lui et n'a pas la chance de jeter sa cigarette au bon moment, il marchera dedans, et que la merde, transportée par la chaussure, étendra sa nuisance au vestibule, à l'escalier ou même, pis, à l'ascenseur.
p384