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Citations de Guido Cavalcanti (14)


Beauté de femme au cœur plein de sagesse,
et chevaliers si nobles et armés,
et chants d’oiseaux, paroles de tendresse,
bateaux ornés qui sur la mer courez,

et l’air serein quand l’aurore apparaît,
et neige blanche qui choit sans que vent presse,
eaux ruisselantes, fleurs multiples aux prés,
or et argent, ou bleu en joliesse…
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AD UN AMICO.


Certe mie rime a te mandar volendo
del greve stato che lo meo cor porta,
amor m’apparve in figura morta
e disse: — non mandar ch’i’ ti riprendo;

però che, se l’amico è quel ch’intendo,
e’ non avrà già sì la mente accorta,
ch’udendo la ’ngiuliosa cosa e torta
che i’ ti fo tuttor soffrire ardendo,

temo non prenda sì gran smarrimento,
ch’avanti ch’udit’ aggia tua pesanza,
non si diparta da la vita ’l core.

E tu conosci ben ch’i’ sono amore
e ch’i’ ti lascio questa mia sembianza
e portone ciascun tuo pensamento. —
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XI CHANSON




Puisqu’il faut qu’un cœur de douleur je porte
et sente du plaisir le feu ardent,
passant de vertu à avilissement,
je dirai comment j’ai perdu ma vaillance.
Et je dis que mes facultés sont mortes
et mon cœur, qui a tant lutté et vit peu ;
et si ce n’était que mourir m’est joyeux,
je ferais pleurer Amour d’indulgence.
Mais par cette folie qui m’a saisi,
voici que ma fermeté s’est changée
en état étranger,
au point que je ne montre pas mon angoisse ;
le leurre me dépasse :
car dans mon cœur m’est entrée la Passion
qui exerce sur moi sa domination.
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a Giovanna.


Io vidi li occhi, dove Amor si mise
quando mi fece di sè pauroso,
che mi guardar com’io fosse noioso:
4allora dico che ’l cor si divise.

E, se non fosse che la donna rise,
io parlerei di tal guisa doglioso
ch’amor medesimo farla cruccioso,
8che fè lo inmaginar che mi conquise.

Dal ciel si mosse un spirito in quel punto,
che quella donna mi degnò guardare,
11e vennesi a posar nel mio pensero.

E lì mi conta si d’amore il vero,
che ogni sua virtù veder mi pare
14sì, com’io fosse ne lo suo cor giunto.
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à Giovanna.


J'ai vu leurs yeux, là où se plaçait Amour
quand il me faisait peur de lui-même,
que me regarder comme j'étais ennuyeux :
4alors je dis que le cœur était divisé.

Et, si ce n'était du fait que la femme riait,
je parlerais d'une façon si douloureuse que l'amour lui-même
la trouble,
8cela lui faisait imaginer qu'il m'avait conquis.

Un esprit s'est déplacé du ciel à ce point,
que cette femme a daigné regarder,
11et s'est arrêté dans ma pensée.

Et là la vérité compte pour moi d'amour,
que chacune de ses vertus me semble voir
14oui, comme j'étais dans son cœur commun.
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A Giovanna.


Fresca rosa novella,
piacente primavera,
per prata e per rivera
gaiamente cantando,
vostro fin pregio mando a la verdura.

Lo vostro pregio fino
in gio’ si rinovelli
da grandi e da zitelli
per ciascuno cammino.
E cantine li augelli,
ciascuno in suo latino,
da sera e da matino
su li verdi arbuscielli.
Tutto lo mondo canti,
po’ che lo tempo vene,
si come si convene,
vostr’altezza pregiata;
chè siete angelicata criatura.

Angelica sembianza
in voi, donna, riposa.
Dio! quanto aventurosa
fue la mia disianza!


Vostra cera gioiosa,
poi che passa ed avanza
natura e costumanza,
ben è mirabil cosa.
Fra lor le donne dea
vi chiaman come siete;
tanto adorna parete
ch’eo non saccio contare;
e chi porla pensare oltr’a natura?

Oltr’a natura umana
vostra fina piagenza
fece Dio, per essenza
che voi foste sovrana.
Perchè vostra parvenza
ver me non sia lontana,
or no mi sia villana
la dolce provedenza.
E, se vi pare oltraggio
ch’ad amarvi sia dato,
non sia da voi blasmato,
chè solo amor mi sforza,
contr’a cui non vai forza nè misura.
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À Giovanna.


Rose ,fraîche, nouvelle,
printemps agréable,
pour pelouse et pour rivières
chantant gaiement,
votre bel honneur j'envoie aux légumes.

Votre valeur jusqu'à
moi est ravivée en
tant qu'adultes et en tant que célibataires
pour chaque chemin.
Et cantine li augelli,
chacun dans son latin,
le soir et le matin
sur les arbustes verts.
Tout le monde chante,
aussi longtemps que le temps est venu,
comme
il sied à votre taille prisée ;
parce que tu es une créature angélique.

L'apparence angélique
en toi, femme, repose.
Dieu! comme
mon malheur était aventureux !


Ta cire joyeuse,
alors que la
nature et les mœurs passent et avancent ,
c'est une chose merveilleuse.
Parmi elles, les femmes déesses
vous appellent comme vous êtes ;
tellement orne le mur
que je ne sais pas compter ;
et qui peut le mettre à penser au-delà de la nature ?

Au-delà de la nature humaine
votre belle prestance a
fait Dieu, par essence
que vous étiez souverain.
Pour que ton semblant
ne soit pas loin de
moi, maintenant c'est impoli avec moi
la douce preuve.
Et, s'il te semble que c'est un outrage de
t'aimer,
ne peut pas être blasphémé par vous, car
seul l'amour me lutte,
contre lequel ni la force ni la mesure ne vont.
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a Giovanna.


Beltà di donna di piagente core,
e cavalieri armati che sian genti,
cantar d’augelli, e ragionar d’amore,
adorni legni in mar forte correnti,

aire sereno quand’appar l’albore,
e bianca neve scender senza venti,
rivera d’acqua, e prato d’ogni fiore,
oro, argento, azzurro in ornamenti,

passa la gran beltate e la piagenza
de la mia donna e ’l suo gentil coraggio
sì, che rassembra vile a chi ciò sguarda.

E tanto è più d’ogn’altra canoscenza
quanto lo cielo de la terra è maggio.
A simil di natura ben non tarda.
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à Giovanna.


Beauté d'une femme au cœur douloureux,
et des chevaliers armés qui sont gentilshommes ,
chantent des becs, et parlent d'amour,
orne les bois de forts courants, l'

air pur à l'aube,
et la neige blanche descendra sans vents,
rivière d'eau et prairie de toutes les fleurs,
or, argent, bleu en ornements,

passe la grande ceinture et la plaisance
de ma femme et son doux courage
oui, ce qui ressemble à vil pour ceux qui le regardent.

Et autant est plus que toute autre connaissance
que le ciel de la terre est mai.
Une semblable dans la nature bien pas tard.
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à Dante.


Si tu vois beaucoup l'amour je t'en prie, Dante,
en partie il y a Lapo soit présent,
ne t'inquiète pas de mettre ton esprit ainsi,
que tu me répondes

si tu l' appelles un amant et si la femme leur ressemble avenante,
qui la montre fortement vaincue ;
parce que beaucoup de gens ont fait ainsi
8seulement, par gravité, pour faire une apparence d'amour.

Tu sais que la cour y règne
et qu'il n'y a pas besoin d'être lâche
à la femme, que j'y entre pour être rendu.

Si la souffrance l'aide, il
peut lire notre style,
quelle porte de merzede enseigne.
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a Dante.


Se vedi amore assai ti prego, Dante,
in parte là ’ve Lapo sia presente,
che non ti gravi di por sì la mente,
che mi rescrivi s’el’ il chiama amante

e se la donna li sembla avenante,
che sì le mostra vinto fortemente;
chè molte fiate così fatta gente
sol, per gravezza, d’amor far sembiante.

Tu sai che ne la corte là ’ve regna
e’ non vi po’ servir om che sia vile
a donna, che là entro sia renduta.

Se la soffrenza lo servente aiuta
può di leggier conoscer nostro stile,
lo quale porta di merzede insegna.
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Guido a Dante.


Vedeste, al mio parere, ogni valore
e tutto gioco e quanto ben om sente,
se foste ’n prova del signor valente,
che signoreggia ’l mondo de l’onore.

Poi vive in parte dove noia more
e tien ragion ne la pietosa mente;
sì va soave per sonni a la gente,
che’ cor ne porta senza far dolore.

Di voi lo core ne portò, vegendo
che vostra donna la morte chedea:
nodrilla d’esto cor di ciò temendo.

Quando v’apparve che sen’ gia dolendo,
fu ’l dolce sonno ch’allor si compiea,
chè ’l su’ contrario lo venia vincendo.
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Je conduis jusqu'à Dante.


Vous avez vu, à mon avis, toutes les valeurs
et tous les jeux et à quel point om se sent bien,
si vous étiez une preuve de M. valent,
qui règne sur le monde de l'honneur.

Alors il vit en partie où l'ennui
meurt et l'esprit pitoyable garde la raison ;
oui c'est doux pour dormir aux gens,
que 'cor le porte sans douleur.

Il te l'a pris, voyant
que ta femme allait mourir :
nodrilla d'esto cor de cette crainte.

Quand il t'est apparu qu'il avait déjà mal, c'est
le doux sommeil qui s'est alors comblé,
pour que le contraire vienne en gagnant.
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À UN AMI.


Certaines de mes rimes te veulent envoyer
l'état lourd que mon coeur apporte,
L'amour m'est apparu dans une figure morte
et dit : - n'envoyez pas que je vous ramènerai ;

mais que, si l'ami est ce que je comprends,
il n'aura pas déjà l'esprit
perspicace , qu'entendre le mal est du gâteau
8que je vous fais tous souffrir en brûlant,

je crains que vous ne vous perdiez pas au point
qu'avant d'entendre votre poids,
11le cœur ne s'éloigne pas de la vie.

Et tu sais bien que je suis amour
et que je te laisse cette ressemblance à moi
et apportez chacune de vos pensées. -
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