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Critiques de Guillaume Lapeyre (271)
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City Hall, Tome 1

Un manga passionnant et innovant.

L'idée de base est vraiment sympa, et bien exploitée au cours du texte. Il y a beaucoup d'originalité, un vrai plaisir.



Pour les personnages, notre tandem Arthur/Jules... un délice. Le pragmatisme et la discrétion d'Arthur d'une part, l'extraversion et l'imagination débridée de Jules de l'autre s'équilibrent à merveille. Quand à Lord Black Fowl.... un personnage fascinant dont les buts nous échappent pour le moment. Diabolique? Qui sait. En tout cas, il intrigue.



Bref pour ma part, j'ai hâte de lire la suite.
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City Hall, Tome 3

Un troisième tome qui vient clore une partie de l'intrigue principale. Les révélations sont étonnantes, perso, je ne m'y attendais pas véritablement. L'histoire reste maîtrisée, avec de l'action plus poussée, ces scènes deviennent même assez tendues. Les dessins restent très soignés, le character design, les lieux, j'ai adoré regarder ce manga. Les personnages sont toujours aussi extraordinaire, je reste fan du duo Verne-Doyle très fascinant à lire et Amelia est juste fantastique. Vu le final et les petites nouveautés apportées par les révélations, j'ai hâte de découvrir la suite.
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City Hall, Tome 3

un troisième tome où tout va très vite. On reste accroché à l'histoire mais pas le temps de respirer. Si l'image de la femme ne m'avait pas spécialement dérangée jusqu'à présent, quand ça se généralise à l'ensemble des personnages féminins j'arrive à saturation : marre de ces poitrines super généreuses surtout quand les "mâles" eux peuvent se permettre des carrures plus standard.

Je suis donc plus mitigée avec ce 3ème tome et les rebondissements de fin n'ont pas forcément suffit à compenser ce qui m'a dérangée. J'irai jeter un oeil au prochain tome, pourvu que ça se corrige un peu.
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City Hall, Tome 1

Les plus : Une idée de base très originale concernant le pouvoir de l’écriture et de l’imagination. Une équipe pleine d’humour et d’intelligence. Une intrigue complexe avec de nombreux rebondissements. Une esthétique soignée autant pour les décors que pour les personnages. La mise en scène de nombreux personnages historiques est intéressante : on retrouve Victor Hugo, Jules Verne, Arthur Conan Doyle, mais aussi Lewis Caroll, Oudini…



Les moins : A éviter si vous n’aimez pas le style du manga français, plutôt orienté sur l’intrigue. L’intrigue manque d’un je ne sais quoi pour accrocher totalement. Peut-être un manque d'empathie pour les personnages. Le rythme est frénétique et les cliffangers trop nombreux. Enfin, certains dessins durant les scènes de combats sont incompréhensibles.



En résumé : Un manga français avec une bonne intrigue, pour ceux qui aiment les productions françaises et le rétrofuturisme allié à l’uchronie.
Lien : http://portdragon.fr/city-ha..
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L'Intrépide, tome 1

Le scénario est assez habile, il faut s'accrocher dans la deuxième moitié d'ailleurs, avec des personnages très bien caractérisés et une sorte de révisionnisme vraiment subtil et efficace. Le dessin nage un peu entre le manga et le comics, c'est très frais et particulièrement bien mis en scène.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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City hall : Note Book

Un carnet de notes bourré de citations tirées du manga City Hall. Un très bel objet, et comme l'écriture est au centre du manga, rien de tel qu'un carnet pour l'accompagner !
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City Hall, Tome 1

Il y a de l'originalité là dessous! Bon ok, il faut combattre des méchants, avec l'aide d'une bombe à gros seins ok, mais on ne se bat pas (que) avec des flingues (non pas d'épées) mais avec du papier et un crayon!

Et oui, ces créatures affreuses sont des papercuts, des êtres sortis tout droit de l'imagination de celui qui l'écrit sur le papier. Alors quoi de mieux qu'un duo d'écrivains pour vaincre le crime? Jules Verne et le jeune Arthur Conan Doyle sont nos sauveurs!

Lecture intéressante, que je poursuivrais certainement avec le deuxième volume.
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City Hall, Tome 1

J’avais hâte de découvrir ce manga français qui mettait en scène le papa du capitaine Nemo et de Sherlock Holmes. Ce premier tome est assez sympathique, mais joue avec un peu trop de cliché et de déjà-vu.



Le point fort de ce manga est sans conteste son scénario. Plus personne n’écrit à la main, car les écrits prenaient vie. Dans ce monde futuriste, les ordinateurs et les machines à écrire sont les seuls supports existants. Le scénariste a très bien travaillé la relation auteur-écrit ainsi que son rapport avec son support.

Après, il y a des points de détails à chipoter. Pour commencer, le trouve très dommage qu’un français est choisi de se faire dérouler l’action à Londres (City Hall étant la nouvelle Londres). Choix qui ne m’aurait pas gêné si le personnage principal avait été Conan Doyle. Or là, c’est Jules Verne. C’est dommage que les scénaristes choisissent toujours de transporter des personnages français à Londres et pas des personnages anglais à Paris. Le Paris du XIXe n’a-t-il donc aucun charme ?

Pour parler des personnages, ils sont tous forts sympathiques, même Verne qui est un poil sur de lui. Pour Conan Doyle, c’est un peu dommage qu’il ne soit d’une sorte d’avatar de son propre personnage de fiction, Sherlock Holmes. Cependant, même si je ne suis pas une grosse érudite sur les écrits de Verne, je n’ai pas eu l’impression de retrouver son univers littéraire.

Parce qu’il faut toujours une jolie fille dans un trio, c’est l’Américaine Amelia qui vient s’incruster. C’est un personnage féminin fort, mais que je trouve, ô combien, caricatural. C’est la fille avec un corps de rêve (gros nichon, taille fine), des vêtements très sexy et qui savent se battre et tirer au pistolet comme personne… Lara Croft, sort de ce manga ! Je ne sais pas d’où cela vient, mais les nanas foutues comme des déesses et avec le caractère de John MacLane, ça commence à me barber… Un peu d’originalité bordel ! Surtout qu’une fille avec une telle paire de nichons ne peut pas courir ! Bref…

Et n’oublions pas le « méchant » de ce mange, Lord Black Fowl. Lui aussi est un peu caricatural sur les bords : le côté corbeau, le masque… Mais comme pour Amelia, il n’est reste pas moins un personnage travaillé et intéressant.

Après, le scénario est ponctué de petit cliché pas forcément mauvais, mais qui font perdre un peu en charme : le poème de Poe (qui aurait au moins pu être présenté en anglais, ou alors signalé de quelle traduction il s’agit [Baudelaire ou Mallarmé] ; le technologique de Verne face au fantastique de Black Fowl ; le majordome à petite moustache ; le maire noir [qui est bien seul d’ailleurs].



Pour le dessin, il n’y a pas grand-chose à dire. Les personnages ont des physiques très différents et travaillés. Je remettrai une couche pour dire que le design d’Amelia, lui, est trop caricatural pour être pleinement apprécié.

L’univers technologique est très beau à la fois futuriste et steampunk.

Le manga est très dynamique dans sa mise en page, mais certaines scènes sont un peu brouillonnes et on ne suit pas toujours très bien ce qui se passe.



J’ai l’impression d’axer ma critique sur les défauts du livre et peu sur ses qualités. Mais quoi qu’il en soit, c’est un manga très sympathique qui se lit facilement et avec plaisir et on évolue dans un univers original.


Lien : http://0z.fr/uj27m
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City Hall, Tome 1

Steampunk made in ankama !

Londres, 1902. Imaginez un monde reconstruit, entre locomotives, turbines, armes à feux qui pétaradent et quelques pointes de technologies plus ou moins connues (internet, tablettes...) Bref STEAMPUNK quoi !!! Après Le réseau Bombyce (Humano) et Le régulateur ( Delcourt) enfin un petit retour du steampunk dans le mondes des bulles... Rien que ça, c'est super motivant ! Au début, la ville est "juste" envahie par des grosses bestioles qui dézinguent tout sur leur passage et ce n'est qu'en avançant un peu dans le récit qu'on comprend véritablement l'histoire proposée... Celle d'un monde où tout ce qu'on écrit se réalise ! Une plume et un cahier, et tout débordement apocalyptique est possible ! Pour éviter tout débordement, le papier et l'écriture manuscrite ont donc été interdits par les gouvernements. Mais lorsque les créatures zarbis (qui ont envie de tout péter) attaquent, la police et le maire de la ville comprennent vite que ce genre d'exploit ne peut être rendu possible que par quelqu'un qui aurait commandité tout ce qui se produit par le pouvoir de l'écrit.



A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. La police ne fait pas appel à un SWAT sauce steampunk super entraîné (pas de suite...) mais aux deux fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle. Dans un monde où l'écriture n'est plus enseignée, le nouvel ennemi public numéro 1 semble détenir du papier et l'éducation indispensable pour écrire. Le papier et l'écriture étant interdits depuis 200 ans, personne ne peut les arrêter ! Ou presque. L’écrivain et inventeur de génie, Jules Verne, est le seul qui, enfant, a reçu un enseignement à l'écriture manuscrite. Talentueux créateur d'aventure et de fantastique, il sera secondé par un plus jeune écrivain numérique, Arthur Conan Doyle, le petit malin qui résout toutes les énigmes!



Poursuivis par des monstres ou sauvés par une jolie agent spéciale, l'équipe de choc de City Hall a tous les atouts pour rappeler l'importance des mots, leur pouvoir, tout ceci dans une société prônant l'industrie et le travail à la chaîne, dans un monde fictif en noir et blanc... ou dans le notre, bien réel. Il s'agit d'une série évènement, qui se fera une place dans le coeur des plus jeunes lecteurs comme des moins jeunes, filles ou garçons. Une série de mangas français, représentant les fines plumes de notre culture, qui revendique des idées qui iront plus loin que l'histoire en premier plan. En plus, le premier tome ne se finit pas en plein suspens, et peut donc vous permettre de faire découvrir à tous cette pépite en l'offrant ou en le proposant en lectures communes.



Je vous conseille donc vivement City Hall, un manga français qui se finira en trois tomes, avec de l'action et une histoire travaillée, qui vous fera passer un très bon moment !
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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City Hall, Tome 1

Londres 1902. Des monstres apparaissent détruisant tout sur leur passage. La police s'aperçoit que ces créatures sont des papercut, des créations faites à partir de papier. Papier qui n'existe plus depuis 200 ans. Les forces de l'ordre font appel à Jules verne et Arthur Conan Doyle pour s'opposer au créateur des papercut.



Dans un passé qui ressemble à notre présent, le papier est une arme dont les seules limites sont l'imagination et le style d'écriture. Voilà l'idée originale de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre. Les deux auteurs n'en sont pas à leur coup d'essai, ils ont plusieurs albums à leur actif. Dans cet univers, les auteurs ont mélangé plusieurs éléments : le steampunk, la technologie actuelle et des personnalités célèbres. Explication :

Puisque le papier, trop dangereux à utiliser, n'existe plus, il a fallu combler ce manque de communication. Ordinateurs, écrans tactiles, téléphones portables sont communs, mais comme nous sommes à la fin de l'ère victorienne, le design et la technologie diffèrent. Si les écrans plats existent, le clavier est celui d'une machine à écrire, la voiture est à vapeur, les avions ressemblent à ceux de la seconde guerre mondiale. Quant à l'architecture, elle s'inspire de l'art-déco. Les auteurs n'ayant pas hésité à mélanger les époques, ils ont fait pareil pour les personnages de l'histoire. Si Jules Verne et Arthur Conan Doyle ont pu se connaître ils n'étaient pas aussi jeunes. Le futur écrivain de Sherlock Holmes possède le même don de déduction que son personnage, mais ici il est l'élève de l'inventeur et écrivain numérique Jules Verne. D'autres personnalités vont apparaître tels que Malcom X, Amelia Earhart, Al Capone... Il y a même un certain Oliver Stone. Les références abondent : histoire américaine, série télévisée, cinéma, le lecteur attentif trouvera plaisir à trouver tous les clins d'oeil disséminés dans cet ouvrage.

Côté graphique, on pourrait regretter l'accumulation d'action et de détails pour des cases de manga. A contrario ces détails permettent d'admirer le trait de Guillaume Lapeyre. Il construit un Londres parfaitement crédible tout en ajoutant ici et là des éléments steampunk, art déco ou contemporains. Ses personnages, attachants, vont sûrement être repris dans les conventions de cosplay. Quant aux papercut, elles sont terrifiantes : être sans âme pour Black Fowl et machine mécanique pour Jules Verne.



Avec un tel potentiel, les 42 pages d'une bande dessinée classique n'étaient pas suffisante. Les auteurs ont fait le pari de le faire en manga. Pari tenu, réussi et édité par Ankama, les 192 pages de City Hall vous tiennent en haleine. Prévu en trois tomes, voilà un manga 100% français. Une excellente surprise !



CITY HALL T1

AUTEUR : REMI GUERIN

DESSINATEUR : GUILLAUME LAPEYRE

COLLECTION : KURI

EDITIONS : ANKAMA
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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City Hall, Tome 1

« Hey! Ça te dit, on prend plein de personnages historiques connus, on les place d’un Londres Steampunk indépendamment de leur époque respective et on monte une histoire autour ?

-Go ! »

Bien que cet échange soit de mon invention City Hall est un manfra qui nous raconte l’histoire d’un monde ou les machines volante existe, que plein de personnages historique devienne contemporain des uns des autres et où tout ce qui est couché sur papier prend vie.

Relu hier, j’ai retrouvé l’impact que j’avais aimé des City Hall. On ne se prend pas au sérieux dans ce manga ! Qui aurait l’idée de rendre Malcolm X maire de Londres ? L’histoire est chouette et n’a pas vieilli.

Les dessins sont magnifiques, et pour les lecteurs des visiteurs du futur en manga et qui ne connaîtrait pas City Hall, vous allez reconnaître la patte.

Sur ceux à la prochaine pour le chapitre 2, je vais lire dans la foulée.

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La brigade temporelle, tome 2 (Manga)

"La bridage temporelle" est le premier et unique manga issu de l'univers de la websérie "Le visiteur du futur". Il se déroule après Néo-Versailles et avant le film sorti au cinéma. On pourrait dire qu'il est en parallèle avec le roman. Mais que vaut-il?



On découvre donc la nouvelle brigade temporelle en plein recrutement. Celle-ci veut s'attaquer aux paradoxes issus des déboires de notre visiteur du futur à Neo-Versailles. On retrouve nos personnages, plus ou moins ressemblant à la sauce manga. Les nouveaux personnages sont vraiment attachants, avec une belle personnalité. Mattéo et sans aucun doute l'un des meilleurs personnages du manga, surtout quand on connait on histoire.



Les voyages sont nombreux, le suspense omniprésent et la tension monte crescendo. Le grand vilain est assez charismatique et on se demande bien comment la brigade va parvenir à déjouer ses plans.



Enfin, les clins d'oeils à la série ne manque pas, à commencer par la petit surprise d'une retrouvaille qui vous fendra le coeur.



Bref, c'est un manga en 3 tomes, français, qui vous tiendra en haleine que vous ayez vu ou non la série. Il est toutefois beaucoup plus apprécié par les fans.
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City Hall, Tome 1

J'ai réussi à lire ce manga 100% français entre deux prêts à la bibliothèque. Un petit plaisir steampunk dans une uchronie XXième siècle. On y retrouve des auteurs de cette époque qui s'affrontent à coup de crayons et d'imaginaire. Je n'ai jamais réussi à me procurer la suite mais en tout cas une jolie découverte qu'il me tarde de pouvoir continuer.
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City Hall, Tome 3

Au niveau scénario, atmosphère, rythme... il n'y a rien à dire C'est un sans faute. Rémi Guérin arrive avec brio à mener de front les aventures se déroulant à plusieurs endroits. D'une part, l'expo universelle où Black Fowl déverse des tonnes de papier, demandant à tous les spectateurs d'écrire avec leur sang. D'autre part, les égouts où baigne Verne, Conan doyle et Earhaert, rejoints par George Orwell (who else?), journaliste et écrivain.



Sur terre, Lincoln demande à son assassin (H.P. Lovecraft) d'en finir avec les témoins... Et H.P.L. ne se fait pas prier pour créer un passage d'où sort un Grand Ancien... Chassez le naturel, il revient au galop. La jouissance sur le visage de l'écrivain (peu ressemblant, cela dit) fait vraiment chaud au coeur.



Finalement, même le fait que les âges ne correspondent pas, que les visages, que les caractères des écrivains repris dans la BD ne correspondent pas à leur alter ego réels, cela finit par s'effacer derrière l'atmosphère créée par Guérin. Il arrive même, dans ce tome 3, à prendre de la distance sur Conan Doyle, qui était fortement pastiché depuis le début. L'ombre de Poe qui plane est très intéressante. Enfin... il y a sans doute mieux à faire dans un tel contexte, mais on se contentera de cela pour l'instant.



Black Fowl est capturé... mais on le retrouve en sous-sol avec Mary Shelley pour affronter Verne et ses amis, rejoints par Houdini... mais Black Fowl est également rejoint par Reverso, un papercut autonome, sosie d'Houdini (et que l'on a pu voir sans savoir qui il était dans le tour des miroirs dans le tome 2).



Le scénario va crescendo et on a plusieurs révélations successives qui montrent une excellente gestion du timing et des révélations nécessaires pour entretenir la flamme. Le tome 2 était assez médiocre de ce point de vue. Avec le tome 3, on est ultra comblés. Révélations, contre-révélations, "c'est pas moi, c'est lui", etc. On découvre que Black Fowl a un plan et que tout se déroule (magré une victoire apparente de Verne) selon ses plans.



Bref, que du plaisir.



Une faute de français... page 120. C'est hyper rare. Dommage.



Et côté dessins? Eh bien, je ne change pas d'avis par rapport au tome 2. Je renvoie donc le lecteur de cette critique à mon malaise avec certains aspects et partis-pris du dessin. Les pages 119 et suivantes (pendant une trentaine de pages, au bat mot) manquent de finition par rapport aux premières planches. Mais ce sont les coooooodes, hurlent les fans de City Hall. J'entends bien. Mais il y a trop d'approximations dans les traits, dans les détails vestimentaires changeants, dans la gestion des poitrines (mais pas uniquement), les plans éloignés manquent de précision. Il y a d'ailleurs un mieux, car on note beaucoup moins de gros plans de visages dont l'expression ne correspond pas au texte. Un peu moins de lignes aussi pour marquer le mouvement, alors qu'il n'est pas supposé y en avoir.



Malgré cela, on reste dans un univers accrocheur, avec une gestion du streampunk particulièrement originale.
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City Hall, Tome 1

Voilà un manga (d'origine française) qui m'a harponné tout en me procurant quelques poussées d'urticaire...



Le pour... l'atmosphère, l'ambiance steampunk, la progression de l'histoire, la gestion du suspense. C'est hyper maîtrisé, brillant. Par-dessus tout, l'intrigue repose sur une idée originale: le papier est banni car il permet de créer des paper-cuts... le fait d'écrire, de décrire une créature fait prendre vie à cette créature... c'est super bien pensé. Et surtout, très bien (a)mené. Savoir écrire est un pouvoir incroyable. Posséder une feuille de papier et de quoi écrire est interdit.



Prendre deux écrivains de grand talent, comme Conan Doyle et Verne comme sauveurs de l'humanité, face à la menace, c'est chouette aussi. Et quelle menace. Un être masqué qui manipule la plume comme un écrivain confirmé. Et si c'était un écrivain confirmé, justement...



L'urticaire... nous sommes en 1902. La guerre qui a conduit au bannissement du papier date de plus de deux siècles. On y voit des robots, qui semblent même plus évolués que ceux qui existent en 1902. Ce que j'aime dans le steampunk, c'est connaître les instants charnières, les phénomènes qui créent l'uchronie, qui éloigne notre monde du monde dystopique. Dans ce premier tome, aucune explication. Dommage.



Mais ce n'est pas tout. Pourquoi avoir Verne et Conan Doyle sous les traits de deux jeunes prétentieux écervelés aux cheveux coiffés en pétard au gel super fixant? Les codes du manga, je suppose. Je reste sans doute fort (trop) attaché aux éléments de réalisme. Mais il y a 30 ans d'écart entre Verne et Conan Doyle. En 1902, ce sont tous les deux des hommes, d'ailleurs Verne n'en a plus pour longtemps. Verne ne bougera quasiment jamais, vivant une existence calme et austère, entre Nantes, Paris et Amiens. De plus, on a deux écrivains dont les univers sont totalement inexploités à ce stade. On aurait pu imaginer des références littéraires à leurs oeuvres, que nenni. Enfin, ils font encore pipi sur leurs bottines (ce qui fait partie des codes du manga, je suppose) et on les présente comme des écrivains confirmés. Je sais qu'une fiction n'a pas à être crédible mais quand même...



7 personnages, ce qui est assez peu, dont une seule femme. Sans doute est-ce conforme aux codes... 95-50-85... comme dans tout manga qui se respecte, avec du monde au balcon. Avec quelques plans suggestifs à souhait. C'est inutile, tout à fait inutile. Tout comme avoir des jeunots pas crédibles comme auteurs confirmés.



OK, il y a des codes à respecter... mais cela devait être aussi ce que Weinstein disait au poulettes qu'il embrochait entre deux tournages... "faut respecter les codes d'Hollywood, baby". Les codes sont faits pour être détournés, ignorés, massacrés.



Au moins, on n'a pas de phylactères explosifs, aucune bouche rectangulaire, et une intrigue terriblement attachante qui mérite qu'on y revienne.
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Booksterz, tome 1

Comme pour city hall, les auteurs associent littérature et manga et ça marche. Dans booksterz, les bookmasters possèdent un ou plusieurs livres dont il peuvent faire venir les personnages et les objets dans le monde réel principalement pour se livrer bataille. On retrouve tous les codes du shonen : un personnage débutant, des batailles, une volonté de devenir le meilleur… Les personnages sont variés et souvent drôles, l’intrigue est bien posée tout en laissant déjà une place à l’action.

J’ai vraiment aimé les références littéraires et la trame de l’intrigue est prometteuse.
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City Hall, Tome 1

Un manga français, cocorico ! Complètement différent de ce que j'ai pu lire jusque là, City Hall offre une intrigue (trop ?) élaborée avec de nombreuses références littéraires (que les jeunes lecteurs ne percevront peut-être pas). Les scènes de combat sont parfois un peu confuses mais j'aime beaucoup le duo imagination-réflexion que forment Jules Verne et Conan Doyle. J'aime aussi beaucoup l'idée que le crayon soit une arme dans un affrontement où tout repose sur le pouvoir des mots ! Plus un auteur est talentueux, plus son papercut sera complexe et autonomie... Une magnifique idéologie !
Lien : https://www.takalirsa.fr/cit..
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City Hall, tome 5

Un de mes tomes préférés, on arrive à un croisement intéressant dans l'intrigue et la fin me donne super envie de découvrir la suite.

On découvre un club composé des auteurs les plus connus. Chaque membre a sa personnalité, on y retrouve de très bonnes références à leurs œuvres ou leurs personnalités, je pense à Maupassant et son Horla ou à Lewis dont l'armure me rappelle clairement Narnia. On découvre également deux personnages captivants, Arsène Lupin ainsi que Lewis Carroll, l'auteur même d'Alice au pays des merveilles. Le monde à l'envers est totalement inspiré par l'univers d'Alice.

L'univers se complexifie, les références s'accumulent, on pourrait soit dire que c'est fouillis ou trop référencé, personnellement, j'adore. Le mélange est étonnant et fonctionne pourtant bien. L'histoire reste fluide et très agréable à découvrir, je l'ai lu en très peu de temps. Les personnages sont attachants et bien dessinés, je suis émerveillée par le rendu visuel des dessins, les lieux ou les objets sont soignés et le texte est agréable à lire. Un cinquième tome original et prenant.
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City Hall, tome 4

Un quatrième opus très intéressant, on sent un nouveau fil rouge sans pour autant changer d'intrigue. L'histoire est toujours centrée autour de Black Fowl et de la recherche de sa description, cette feuille où son créateur s'est laissé aller à son imagination. J'ai apprécié cette nouvelle face de l'intrigue, plus sombre, car Black Fowl a pris l'apparence de Pierre Verne et qu'ils sont tous deux condamnés à mort par la reine Victoria II.

L'univers est lui aussi renouvelé et complété par ce second cycle. L'art du Kirigami apparaît et il est vraiment bien développé pour le moment, j'adore le rendu visuel de cet art. On suit les personnages principaux se rendre à Paris, une ville chargée en pollution avec toutes ces cheminées industrielles. Une fois de plus, les dessins sont véritablement beaux à regarder, je suis restée émerveillée par les petits détails, par l'esthétique de cet univers très steampunk. Franchement, c'est fluide et très agréable à lire, le texte est plus aéré, je n'ai pas retrouvé ces longues bulles de textes parfois déroutants dans les trois premiers tomes.

En dernier lieu, les protagonistes sont très sympathiques, on applaudira le génie machiavélique de Black Fowl, je suis surprise par certaines révélations concernant Bell et Shelley. Jules Verne a un peu changé, mais connaissant la vérité, je m'y attendais, on sent qu'il est bouleversé et l'on ressent toute sa détermination à sauver son père. Arthur Conan Doyle restera toujours mon chouchou, drôle et intelligent, très sympathique à suivre. Amelia Earhart est juste génial, c'est une femme très courageuse et volontaire, forte de caractère. On rencontre dans ce tome-ci Victor Hugo, quelle bonne surprise et j'ai hâte de connaître son rôle dans cette histoire.
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City Hall, Tome 1

Londres, juin 1902. Le Ministère des Finances est attaqué par une créature gigantesque apparue dans notre monde par la magie de l’écriture. Car dans l’univers de City Hall, tout ce qui est écrit avec du papier et un crayon prend vie. Le 1er Ministre, qui en sait long sur la question, requiert l’aide de Jules Verne et Arthur Conan Doyle pour mettre fin aux agissements du criminel à l’origine de cette attaque spectaculaire.



Je voulais me lancer dans un manga, mais pour commencer tranquillement, j’ai choisi un « manga français », qui se lit dans le « bon sens ».



Ce 1er tome a été une bonne surprise: l’histoire est originale et très intéressante, on y retrouve des tas de références à la littérature et à l’histoire et l’intrigue est menée tambour battant. Une enquête, de l’action, de la magie. Un bon mélange!



Les dessins sont sympas, bien que parfois l’absence de couleurs rende certaines cases un peu confuses. La jaquette n’a rien de transcendant mais correspond bien au contenu. La couverture en dessous est magnifique, dessin bleu sur fond blanc.



Dans l’ensemble j’ai bien apprécié ma lecture, mais le format, inhabituel pour moi, m’a souvent freinée pour avancer, d’autant que certaines séquences m’ont semblé un peu brouillonnes (quelques passages n’étaient pas très clairs à mon avis). Je reste sur une impression plutôt positive de cette incursion dans le genre et je suis curieuse de lire la suite, que je pense me procurer très prochainement.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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