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Critiques de Guillaume Lapeyre (271)
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Booksterz, tome 1

Avec "Bootsterz" nous sommes dans un pur shonen nekketsu magique à invocations, sauf que lesdites invocations sont toutes tirées des grands classiques des belles lettres ou de la littérature populaire ! C'est trop cool !!!

On retrouve toutes les thématiques de "Pokémon" (faut-il établir des relations de domination ou d'amitié avec ses invocations ?) et de "Yu-Gi-Oh" (les stratégies sophistiquées et les combos fumés, qui rappellent "JoJo's Bizarre Adventure" dont la série de Kazuki Takahashi s'inspire très largement, mais qui apparaissaient déjà avec le Horla de Guy de Maupassant dans "City Hall" ^^). Car oui, de bien des manières, ne serait que dans l'opposition entre bookmasters et simples mortels, doués et non doués, l'univers de Booksterz pourrait être celui créé par Jules Verne à la toute fin de "City Hall"… (d'ailleurs il y a des clins d'oeil à Sherlock Holmes le papercut autonome de qui vous savez qui vont clairement dans le sens de cette théorie)



Le récit débute immédiatement par un combat d'entraînement entre Mister Ozzy le maître de la guilde du Sacré Coeur, détenteur des personnages de Lyman Frank Baum (remember "Le Magicien d'Oz"), et son élève Souleymane détenteur des personnages de Charles Perrault (remember "Les Contes de la mère l'oye"), qui nous apprennent les nombreuses règles du jeu des duels d'invocateurs… Mais ledit duel est interrompu : après Bedloe le maître des contes de Poe, c'est Alcofribas le maître de Gargantua qui s'est fait dépossédé de son codex…

Tous les soupçons sur portent sur Renart, dont la maîtresse est Victorine Leclerc, directrice de la guilde de Versailles, déjà soupçonnée d'être responsable de la mort des parents de Souleymane des années auparavant… La rencontre au sommet entre les maîtres de guilde amène plus de questions que de réponses, et finalement les grands amis Souleymane, Maya et Bao (oui, un trio qui rappelle celui formé par Naruto, Sakura et Sasuke ^^) bien qu'appartenant à des écoles rivales décident de mener eux-mêmes leur enquête…

Le cliffhanger de fin est terrible : nos héros tombent sur le mystérieux bookmaster renégat qui au cours de l'affrontement finit par invoquer la Ligeia des "Histoires extraordinaires" qui ouvre littéralement la porte des enfers !!!





Le duo formé par Rémi Guérin au scénario et Guillaume Lapeyre au dessin, issu renforcé par Sylvain Dos Santos, est toujours en grande forme ! C'est cool, c'est fun, bourré d'imagination et servi par des graphismes efficaces et dynamiques toujours aussi séduisants. Et j'imagine que ce n'est pas un hasard si la guilde démocratique du Sacré Coeur est métissée et cosmopolite, alors que la guilde élitiste de Versailles est très « Vieille France » voire « France de Souche »…
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City Hall, Tome 3

Dans l'Histoire du manga, il y a désormais un avant et un après "City Hall" car le scénariste Rémi Guérin et le dessinateur Guillaume Lapeyre ont prouvé que des Français pouvaient faire aussi bien voire mieux que les Japonais. Mais les pauvres n'officient pas dans le bon pays, ce qui nous prive d'une série pérenne, d'une adaptation à la télévision qui aurait déchiré dans le Club Dorothée, de films, de jeux vidéo et de pelletés de produits dérivés. Car oui nous sommes en France, le 2e pays consommateurs de mangas et le 3e pays producteurs d'animation certes, mais qui s'avère trop souvent incapable de suivre d'autres voies que celles de la Disney Corporation…











Grâce à l’aide de George Orwell, la team Verne parvient à échapper à Big Brother, mais c’est pour parvenir à l’exposition universelle devenue un champ de bataille… Malcom X souhaite envoyer les gaz antiémeutes alors qu’Abraham souhaite faire place nette en tuant tous les témoins des révélations du terroriste masqué : l’assassin américain H.P. Lovecraft entre alors en scène pour s’en donner à cœur joie ! (rien d’écrire ça, je suis déjà dans le kif ^^) Les astres sont propices, et au milieu du chaos la team Verne affronte la team Black Fowl ! Les X-Men de Charles Xavier et la Confrérie des Mauvais Mutants de Magnéto auraient déboulé que je n’en aurais même pas été étonné… ^^ Et mention spéciale au combat entre kaijû et mecha sur la tour de Mr Eiffel, et les clins d’œil à "Star Wars", "Back to the Future" et "Ghostbusters" ! ^^

ATTENTION SPOILERS DE LA MORT QUI TUE :

Anglais et Américains trouvent un terrain d’entente, Mary Shelley retourne sa veste (on ne saura jamais vraiment pourquoi, de la même manière qu’on ne saura jamais vraiment pourquoi elle s’était alliée à lui), Harry Houdini survit à sa confrontation avec son double maléfique mais se retrouve piégé dans le Monde de l’Envers, et Jules Vernes apprend la vérité sur les origines de sa Némésis masquée ! Lord Black Fowl est un papercut autonome créé par Jules Vernes, ainsi que Jules Vernes 2.0 qui un papercut autonome créé par Victor Hugo à la demande de Pierre Verne… car la créature avait assassiné son créateur : Frankenstein power !

FIN DES SPOILERS DE LA MORT QUI TUE.

Ah l’anime du ouf que ça ferait… et il y a personne en France pour porter cette création française à l’écran : misère de misère !!! Par contre, pour flinguer Astérix, Lucky Luke, Boule et Bill ou Benoît Brisefer là il y a du monde…
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Booksterz, tome 3

Dans ce tome 3 tout est prétexte à faire s’affronter les bookmasters : c’est l’heure des duels ! Clés des fées et bottes de sept lieues contre mur d’épines, et si l’intervention du maître des "Mille et Une Nuits" est avortée, c’est pour mieux nous montrer "Les Contes de la mère l’oye" contre "Le Chevalier à la charrette", et "Vingt mille lieues sous les mers" et "Le Voyage en Occident" associés contre "Le Roman de Renart"…



Car la Team Souleymane voulait savoir qui était le bookmaster de Renart en soupçonnant la maîtresse de guilde Victorine, mais non seulement elle s’est trompée de suspect mais en plus elle s’est trompé de coupable : Renart n’est pas le complice et l’instrument du bookmaster masqué, c’est le bookmaster masquée qui trompé et manipulé est le complice et l’instrument de Renart. Renart créature de fiction veut accéder à l’identité donc à la liberté donc il a orchestré la mort de tous ceux qui auraient pu le stopper, car s’il parvient à ses fins il sera tout puissant. Pour le vaincre les ennemis d’hier sont les alliés d’aujourd’hui et c’est un déluge de combos et d’attaques ultimes, mais dans son propre univers dans lequel il s’est réfugié Renart est Dieu, et on ne peut pas tuer Dieu… Avec la force de l’espoir et de l’amitié, Souleymane lance l’attaque de la dernière chance en invoquant la récalcitrante Rosépine, alias la Belle au bois dormant ! Le miracle va-t-il subvenir ?





C’était très très cool, même si Renart n’est pas si éloigné que cela du Lord Black Fowl de "City Hall". J’aurais pu et j’aurais dû lâcher les étoiles mais par 3 fois les auteurs ont traité au pas de course un récit à l’incroyable potentiel feuilletonesque pour nous laisser en plan avec un épilogue appelant clairement à une suite que nous autres lecteurs et lectrices attendons toujours…



Ici on nous tease à mort avec la préparation du Tournoi de Gutenberg dont le gagnant aura le droit d’imprimer le nouveau codex de son choix (allez, tous avec moi : le SdA ! le Sda !! le SdA !!!) : tandis que Souleymane et Maya s’entraînent d’arrache-pied, Khalifa le maître de la Guide des Ombres ordonne à son disciple Bao de stopper Souleymane à tout prix… C’est scandaleux de finir sur un « To Be Continued » et de ne pas donner suite ! (et je le répète sur 3 séries d’affilée : qui des auteurs ou des éditeurs n’a pas de couilles ???)
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City Hall, Tome 2

Mince alors !

J’avais bien expliqué pourquoi le premier tome m’avait un peu déçu. Je me doutais bien qu’il s’agissait surtout de déphasage entre ce que je croyais trouver et ce que j’ai trouvé, qu’il me fallait accepter les paradigmes de ce manga pour l’apprécier.



Eh bien vu comment j’ai dévoré ce second opus, je crois que je suis en phase maintenant. :-)



Je me suis pris au jeu de ces personnages qui en font des tonnes comme s’ils jouaient au théâtre, de leurs manies ‒ Jules fou du volant adorant s’auto-congratuler, Arthur à l’esprit aiguisé mais petit toutou devant Amélia qui sort son flingue à tout bout de champ. J’ai aimé le débarquement des nouveaux caractères comme Houdini, mélange de magicien à la Christopher Priest mâtiné d’Alice et de Gollum, et Mary Shelley dont la présence graphique mettrait presque Amélia dans l’ombre (j’espère qu’elle sera plus exploitée dans le futur). J’ai souri en voyant comment les auteurs jouent avec les références comme le SdA ou Batman.



L’intrigue a de quoi accrocher le lecteur, l’humour est toujours présent, j’adhère plus au dessin même si je continue à le trouver parfois complexe à en être confus. Cerise sur le gâteau : les « Character files » qui, comme un Wiki steampunk, vous apprennent ce que vous voulez, depuis la vraie vie de Joseph Bell à la recette du Mint julep.

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City Hall, Tome 1

Ce "manga" français m'avait intrigué lors de sa sortie. Pensez-vous, réunir dans un Londres post victorien (1902) où le papier et l'écriture sont bannis, deux auteurs tels que Jules Verne et Conan Doyle !



Le papier est banni ?? Oui, nous sommes dans un univers dépourvu de papier (même aux chiottes ??) et l’écriture manuscrite est interdite depuis des siècles.



Pourquoi ? Tout ce que vous écrivez prend vie. Le papier et l'écriture sont devenus une arme trop dangereuse. N'allez pas croire qu'on se trouve à l'époque de Néandertal, non, non ! La technologie s’est développée plus rapidement que durant notre Révolution Industrielle, ils possèdent déjà des voitures et les auteurs publient sur des e-book.



Une brillante idée de réunir les deux auteurs dont je vous parlais plus haut. Je l'ai appris ensuite, mais il est dit que c'est en lisant les textes de Jules Verne que Conan Doyle a appris le français.



Nos deux personnages sont jeunes, et Jules, plutôt bôgosse, est un espèce d'inventeur un peu fou. Génial, mais fou. Et avec un volant entre les mains, il devient dangereux !



Quant à Conan Doyle, il est à croquer lui aussi. Tout comme son futur personnage de détective, il est capable d'observer et déduire. Bref, un Sherlock Holmes en puissance !



Il souffle aussi un petit vent orwellien ("1984") sur le manga puisque l'on a réarrangé l'histoire afin de gommer une guerre et on a manipulé les gens en leur disant que si on n'utilisait plus de papier, c'était pour des raison écologiques et économiques. Sans oublier un certain "Big Eye"...



J'ai été étonnée de voir que beaucoup d'autres personnages étaient calqués sur des vrais...



Belle idée que de nous dresser le portrait des personnages principaux au fil des chapitres (et nous gratifie de quelques belles citations d'auteurs connus).



En la voyant courte vêtue, jamais je n'aurais pensé que le personnage d'Amelia Earhart avait vraiment existé et qu'elle était la première femme à avoir traverser l'océan Atlantique en avion.



Dans City Hall, on peut dire qu'elle allie la belle paire de loches avec une descente de reins à faire baver (bander ?) Doyle, qu'elle manie les flingues mieux qu'un super héros qui sauve le monde dans un blockbuster américain et qu'elle a un caractère d'ours mal léché. Caricature quand tu nous tiens.



Quant au maire de Londres, il ressemble beaucoup à Malcom X ! Normal, il se nomme "Malcolm" et ajoute un "X" à son prénom lorsqu'il signe des documents électroniques !



Le méchant a une tête de corbeau... Une sale tête avec son masque. C'est un bon méchant qui veut tout détruire grâce à des papercuts nés du papier qu'il possède, mais il lui manque un poil (une plume) de ce petit truc qui lui donne de l'envergure et qui fait qu'on est fasciné par le méchant (Dark Vador, par exemple).



Le maire de City Hall a-t-il raison de faire appel à Jules Verne pour jouer avec des carnets de papier pour contrer le vilain pas beau qui récite du Poe ?? Ça fait peur parce que Verne est un peu trop sûr de lui... et fou autant le bordel dans la ville que le méchant vilain pas beau, sans se soucier des conséquences. Il est encore un peu enfant, parfois, mais il a de l'humour et de la répartie.



Du rythme, un scénario assez bien foutu, des arbres qui cachent la forêt (l'avantage de publier une critique après avoir relu les 3 premiers tomes), des personnages principaux sympathique, une Amélia version "Madame Bellepaire, de Loches", un majordome très typé, un inspecteur-chef bête et impulsif et une myriade de personnages connus un peu détourné de leur véritable vie.



Défauts ? Les onomatopées qui parsème les pages et qui rende le tout un peu trop chargé. Et puis, je rejoindrai les autres chroniqueuses en signalant que l'on aurait pu faire un personnage féminin sans lui coller des obus au niveau de la poitrine !



Malgré tout, j'avais accroché au récit et j'ai poursuivi l'aventure. Je relis la série avec plaisir.
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Les Contes de Brocéliande, tome 1 : La Dryade

La Magie opère, en forêt de Brocéliande. Les hommes la redoutent ou la vénèrent, mais gare à ceux par trop ambitieux, cupides ou mauvais, car les fées sont pour la plupart enclines à aider les bonnes âmes.



Une BD à auteurs multiples qui propose trois contes bretons (ou l'adaptation bretonne de contes populaires) : l'enfant des fées ; la maison de Brocéliande ; L'arbre à fées. Le tout narré par une créature sylvestre ayant des dryades comme public (la clairière des dryades).

Les dessins sont inégaux, tout comme les contes en présence car au moins l'un des trois n'est autre que Le petit Poucet en version régionale ; pour un premier tome on aurait pu, je crois, trouver de l'inédit (et les deux autres le prouvent).
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City Hall, Tome 1

Voici un manga (français) scénarisé par Rémi Guérin et dessiné par Guillaume Lapeyre franchement sympathique ! C'est non seulement un grand melting-pot de références piochant aussi bien dans les cultures japonaise et occidentale (cultures "geek" et plus classique) mais aussi un univers cohérent et original.



Dans un monde steampunk technologiquement boosté, le papier est l'arme de destruction massive par excellence. En effet, tout ce que l'on y écrit devient bel et bien réel et les êtres ainsi créés prennent le nom de "papercut". En fonction des talents d'écrivain de leur créateur ils se révèlent plus ou moins complexes et capables d'initiatives. Il y a environ 200 ans, une grande guerre eut lieu, à l'issue de laquelle l'art de l'écriture manuscrite et le papier furent bannis. Aujourd'hui, très peu de gens sont au courant de ces faits. Néanmoins, un attentat se produit à Londres, impliquant de toute évidence un "papercut", à l'issue duquel le ministre des finances est assassiné. La maire, malgré la réticence de l'inspecteur chef Lester, décide de demander à deux écrivains talentueux de l'aider à contrer le dangereux terroriste qui a fait resurgir un terrible pouvoir que tous croyaient révolu. C'est ainsi que Jules Verne et Arthur Conan Doyle sont appelés à la rescousse et armés d'un cahier pour la circonstance...



Si l'univers de City Hall est esthétiquement steampunk, avec dirigeables et voitures customisées années 1920-1930 (particulièrement soignées d'ailleurs), le fait qu'il n'existe plus d'écriture manuscrite a posé un problème de cohérence par rapport aux poncifs du genre. Les auteurs l'ont résolu en y introduisant ordinateurs, internet, livres numériques et portables, imaginant ainsi une sorte de steampunk 2.0 : ça surprend au début mais on s'y fait très bien. Sinon on note des similitudes avec le monde de "1984" .

Par ailleurs quelques cases représentant la vie avant la guerre, où chacun se baladait avec son "papercut" personnel, évoquent "I Robot" et les combats de "papercut" géants entre eux ou contre l'armée s'inscrivent dans la lignée des histoires de "méchas", type "Mazinger Z", "Goldorak" et "Gundam" (pour citer les séries pionnières). Enfin comment ne pas penser à "Death Note", brillant manga dans lequel on peut tuer des personnes en inscrivant leur nom sur un carnet appartenant à un dieu de la mort. La différence, de taille, est bien qu'ici la réussite d'un "papercut" se mesure à l'aune du talent, et qu'il s'agit de créer (même si c'est à des fins destructrices) et non de faire disparaître. City Hall peut donc être vu comme une parabole sur le pouvoir de l'imagination et, au-delà, des mots : mots qui tuent, mots qui asservissent et qui contrôlent. Mots qui peuvent, à la limite, élever le simple mortel au rang de dieu.



En ce qui concerne les personnages les auteurs ont eu la très bonne idée de s'inspirer de personnes réelles à savoir les écrivains Jules Verne et Arthur Conan Doyle et l'aviatrice Amélia Earhart (qui fut la première femme à traverser l'Atlantique en avion), mais également, pour les personnages plus secondaires, Malcolm X (le maire), Abraham Lincoln (le président des USA) et on y croise également Eliott Ness et al Capone. le trio Verne / Conan Doyle / Earhart est particulièrement savoureux et fonctionnel. le strict duo Verne / Conan Doyle semble être une tentative, plutôt réussie, de "domestication" du personnage de Sherlock Holmes (qui aurait sans doute été, en tant que tel, trop écrasant). Ainsi Verne hérite du charisme et de l'ego du célèbre détective quand Arthur Conan Doyle incarne ses fantastiques capacités analytiques. Enfin la présence d'Amélia Earhart, aventurière, femme d'action, elle est membre du Culper Ring (IRL un réseau d'espion aux ordres du général Washington en 1778) et sexy en diable, introduit une touche de romance (pour l'instant hypothétique) et contrebalance le machisme de Jules Verne.



En bref, une excellente surprise que ce "City Hall", qui plus est doté d'un dessin très agréable, en général vraiment lisible (sauf dans quelques scènes d'action, sans doute un hommage de plus aux mangas^^) et aux décors soignés. Les protagonistes sont attachants et l'intrigue, certes classique dans le fond, donne néanmoins envie d'être suivie, d'autant plus dans cet univers original multiplie les références, comme autant de faire-valoir savoureux.



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City Hall, Tome 2

Un second tome qui éclaire le lecteur sur le monde dans lequel il a été entrainé. Le récit se recentre sur le personnage de Jules Verne sans oublier cependant les autres protagonistes.



Le mystère reste entier. Qui utilise du papier et surtout pourquoi Verne est-il concerné ?



Un manga haletant qui va à cent à l'heure avec toujours Conan Doyle et Amelia Earthart. Vite, la suite ...
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Les Contes de Brocéliande, tome 1 : La Dryade

Bande-dessinée assez originale qui comporte en réalité trois récits, des légendes issues de l'univers féerique de la forêt de Brocéliande.

Que n'a-t-elle pas fait rêvé cette mystérieuse forêt et inspiré bon nombre de récits fantastiques et merveilleux. C'est d'ailleurs, dans celle-ci, qui se trouve près du village de Pimpol que se déroule une partie de la légende du roi Arthur...Mais tel n'est pas notre sujet ici.



Trois courts récits, comme je le disais qui montrent au lecteur que les fées, malgré leur réputation, ne sont pas toujours bonnes et bienveillantes envers l'homme mais peuvent au contraire se montrer parfois cruelles.

Dans la première histoire, en revanche, ce sont les hommes qui sont cruels car il s'agit de l'histoire d'une petite fille Cyrielle, qui, du fait qu'elle ne soit pas comme les autres (elle est en réalité douée de pouvoirs particuliers mais qui sont pacifiques puisqu'elle n'est qu'une petite fille et que demande une petite fille après tout si ce n'est d'être aimée et acceptée par les enfants de son âge ?), n'est pas accepté par les autres enfants du village qui la traitent de "sorcière" et refusent d'être ses amis. Je n'en dirais pas plus pour celle-ci mais la nature va être d'une aide secourable à cette petite fille et à sa mère, détestées par les villageois.



Dans le deuxième récit, les auteurs et illustrateurs se sont amusés à faire un mélange des contes du "Petit Poucet" et d'"Hansel et Gretel" et j'avoue que cela donne quelque chose d'assez plaisant à lire même si cette fois-ci, sa rajoutent à la cruauté humaine celle des fées que l'on pourrait plutôt qualifier de sorcières.



Enfin, dans la troisième et dernière histoire, les fées sont elles-aussi diaboliques mais, en l'étant, elles viennent en aide à Loïc et Gwenaëlle, deux pauvres enfants tyrannisés par leur père devenu alcoolique suite à la mort de sa femme.



Je ne veux pas trop m'étendre sur le contenu de ces histoires ô combien étranges mais pour conclure, je dirais qu'il s'agit d'une lecture très agréable (d'autant plus que j'adore tout ce qui relève du merveilleux et du fantastique). Cet ouvrage est très vite lu (je l'avais déjà lu il y a quelques années mais cela m'avait tellement plu que j'ai eu envie de le relire pour me le remettre en mémoire et pouvoir faire une critique digne de ce nom sur Babelio, que les dessins sont magnifiques et que cela vaut le détour de s'y attarder un moment. A découvrir !
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City Hall, Tome 3

Le concept du départ m’avait bien plu : Londres, époque victorienne… pas de livres, pas de papier, RIEN ! Mais alors, comment font-ils pour lire ? Ben, facile, sur des e-books ! Heu, on a pas parlé d’époque victorienne, là ?



Bienvenue dans l’univers du steampunk (1) ! Ici, l’écriture manuscrite est interdite depuis des siècles, elle n’est même plus enseignée et la population ne sait même plus qu’un jour le papier a existé (je ne sais pas comment ils font quand ils vont aux toilettes).



La raison de l’interdiction est simple : tout ce que vous écrivez prend vie. On les appelle les Papercuts et ça a dégénéré en guerre, il y a longtemps. Vous comprenez la bannissement des livres !



Le mélange d’un environnement mécanique (on prône le travail à la chaîne comme une nouvelle méthode de rentabilité révolutionnaire) et avec des écrans LCD m’a déstabilisé les premiers instants (dans le tome 1). Dans ce contexte particulier, la technologie s’est développée plus rapidement que la Révolution Industrielle et c’est étrange de voir deux époques différentes cohabiter : époque victorienne et machine modernes.



Jules Verne et Arthur Conan Doyle, les personnages principaux, sont deux jeunes plein de dynamisme et ils sont toujours à la poursuite de Black Fowl pour tenter de l’arrêter. Amélia Earhart, qui les aide, est une jeune fille dynamique et elle le prouvera encore dans ce tome 3. A eux trois, ils forment une bonne équipe et Conan Doyle a un faible pour Amélia.



Le méchant est à la hauteur de tout les bons méchants, ce qui donne un bon récit. Black Fowl, on ne sait pas qui il est, il possède du papier, de quoi écrire, il sait comment bien s’en servir et veut en tirer profit.



En plus, le méchant est aidé dans sa tâche par un nouvel allié. Un écrivain capable de créer des papercuts comme personne d’autre n’en a le pouvoir. C’est chaud !



Alors ce tome 3 ? Ça bouge dans tous les sens, sans une minute de répit, les personnages connus font leur apparition : Abraham Lincoln, Mary Sheilley, Houdini, Lovecraft, George Orwell, le professeur Bell et un certain dispositif nommé "Big Eye" qui a été réactivé et qui fait curieusement penser à Big Brothers.



Bref, le final laissait présager un certain nombre de rebondissements et je n’ai pas été trompée sur la marchandise : il y a de la révélation dans l’air et c’est canon !



Oh non, il n’y a pas qu’une révélation ! Une donnée et une offerte : deux pour le prix d’une. J’ai eu mon quota de coup de pied aux fesses avec cette clôture du premier cycle. Violent !



A savoir que nous avons droit à la suite du second cycle… de quoi vous accrocher au cas où vous auriez décidé de vous arrêter à ce premier cycle. Encore un coup de pied dans le cul !



A lire si vous n’êtes pas allergique au steampunk et si l’utilisation de manière détournée de personnages ayant réellement existé ne vous rebute pas!



(1) Terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXème siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXème siècle.


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City Hall, Tome 3

Ce tome 3 conclut brillamment un premier cycle d'aventures. Mené tambour battant, sans temps mort ni occasion de respirer, on plonge en apnée dans l'action pure et dure. Les rebondissements sont nombreux, l'espoir de vaincre change sans arrêt de camp et les révélations importantes sur la véritable nature des protagonistes pleuvent.



A l'opposé de ma vision des choses dans le tome 1 – où je regrettais que les personnages historiques soient si éloignés de leur personnalité réelle – je m'amuse à présent à me demander ce que Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre vont fabriquer à partir de la matière brute des nouveaux personnages. Il faut bien avouer qu'ils ont fait fort avec H.P. Lovecraft. Je ne connais pas bien sa biographie ni son tempérament, mais c'est probablement aux antipodes de ce serial-killer recruté par le gouvernement américain comme garde du corps du président Lincoln. Le type est complètement frappé ! Je trouve que ça passe plutôt bien. De même, je trouve Mary Shelley bien mystérieuse. Ses motivations ne sont pas claires et j'aimerais bien savoir ce qui se passe dans son joli crâne.



Plus d'action, plein de révélations, mais moins d'humour. Et l'action est représentée par des dessins presque floutés pour accentuer sa célérité, et du coup souvent difficiles à comprendre au premier coup d'oeil (en tout cas pour moi). Deux éléments qui font que j'ai quand même moins apprécié ce tome que le précédent.

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Booksterz, tome 2

Avec "Bootsterz" nous sommes dans un pur shonen nekketsu magique à invocations, sauf que lesdites invocations sont toutes tirées des grands classiques des belles lettres ou de la littérature populaire ! C'est trop cool !!!

On retrouve toutes les thématiques de "Pokémon" (faut-il établir des relations de domination ou d'amitié avec ses invocations ?) et de "Yu-Gi-Oh" (les stratégies sophistiquées et les combos fumés, qui rappellent "JoJo's Bizarre Adventure" dont la série de Kazuki Takahashi s'inspire très largement, mais qui apparaissaient déjà avec le Horla de Guy de Maupassant dans "City Hall" ^^). Car oui, de bien des manières, ne serait que dans l'opposition entre bookmasters et simples mortels, doués et non doués, l'univers de Booksterz pourrait être celui créé par Jules Verne à la toute fin de "City Hall"… (d'ailleurs il y a des clins d'oeil à Sherlock Holmes le papercut autonome de qui vous savez qui vont clairement dans le sens de cette théorie)





Dans ce tome 2, nos héros bookmasters sont en grand péril vu que le mystérieux voleur de codex les laisse dans la panade face à la Ligeia d'Allan Edgar Poe… Arrivent à la rescousse Mister Ozzy et les personnages du Magicien d'Oz ainsi que Megan et son Yvain culturiste aux faux aires de Guillaume Lapeyre ^^, mais c'est une fugace transformation de notre héros en super saiyan qui écarte définitivement le danger…

Pas le temps de souffler, armés d'un indice notre héros et ses amis pénètrent dans l'univers des Contes de Perrault. Les auteurs nous avait déjà fait le coup dans "City Hall" avec le monde inversé de Lewis Carroll, mais ici c'est peut-être encore mieux vu que le Royaume de l'Oye est en guerre civile avec d'un côté l'armée des ronces aux ordres de la tyrannique Rosépine, et d'un autre côté la résistance de la Confrérie de l'Oye fondée par Riquet à la houppe… Red et Loup, Botté, Poucet, Barbe bleue, Marraine la bonne fée et cie apportent leur aide à notre trio qui affronte vaillamment le commando féerique formé par Bella, Mindy, Gracia, Ballerina, Rossignol et Vitusoa, une Carabosse arachnéenne, le maître d'hôtel qui ressemble Crapaud du xmenverse, et Aurore et Jour les demi-ogres enfantés par Rosépine… Pour sauver ses amis, Souleymane invoque les bottes de sept lieues, la cape d'invisibilité et la clé des fées quand SPOILERS !

Pour ne rien gâcher on retrouve tous les classiques du shonen antique, c'est-à-dire qu'à chaque adversaire un héros se sacrifie pour rester en arrière et permettre à ses amis de progresser, héros qui se retrouve en grave difficulté avant d'effectuer un power-up de l'espoir et de l'amitié… (ça c'est l'héritage "Saint Seiya", alors j'imagine par avance le résultat de l'héritage "Dragon Ball" avec un fusion entre le Petit Chaperon Rouge et le Grand Méchant Loup !^^) Sauf qu'ici cela va à une vitesse d'enfer sans que cela nuise à la qualité de l'ensemble : ah ça, on sent les gars traumatisé par les animes à rallonge du Club Dorothée ! ^^



Les héros de shonens c'est cool, le héros de littérature c'est mieux, et là on a les deux ! Et grâce aux compléments d'information offerts par les auteurs je redécouvre les contes de fées et je mesure à quel point cette saloperie de Virus Mickey les a éhontément édulcorés, allant parfois jusqu'à les vider complètement de tout leur sens. Et le pire, c'est que les prescripteurs d'opinion des médias prestitués se masturbent à chacune de leurs nouvelles sorties… (Sûrement à cause de #larjan)





Le duo formé par Rémi Guérin au scénario et Guillaume Lapeyre au dessin, issu renforcé par Sylvain Dos Santos issu de monde de l'animation, est toujours en grande forme ! C'est cool, c'est fun, bourré d'imagination et servi par des graphismes efficaces et dynamiques toujours aussi séduisants. Cela ferait un anime ouffissime, mais aucun chance qu'un tel projet voit le jour car pour les décideurs franco-français toujours aussi désespérants, anime = chtis n'enfants, chtis n'enfants = gros teubés et gros teubés = temps de cerveau disponible... alors un feuilleton intelligent, cela risquait d'enrayer leur business process...
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City Hall, Tome 2

Ayant hâte d'en savoir plus sur les aventures steampunk de Jules Verne et d'Arthur Conan Doyle, j'avais acquis le deuxième tome (et je viens de le relire).



De nouveaux personnages entrent en scène, toujours à partir de personnages ayant réellement existé, et un peu détourné : Mary Shelley et Harry Houdini vont faire leur apparition dans ce tome.



Je précise que Mary est très "hot pulpeuse". Décidément, toutes les femmes deviennent des pin-up ici !



Avantage pour Mary Shelley, auteur de "Frankenstein", c'est que grâce au papier et à l'écriture, elle aura sa "créature" sous forme de papercut.



Houdini est le cul entre deux chaises parce que le lecteur ne sait pas trop de quel côté il va pencher : les "bons" ou les "méchants" ??



Bref, ça bouge pas mal, mais une fois de plus, les onomatopées dans les dessins l’alourdissent fortement.


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City Hall, Tome 1

La maxime "la plume est plus forte que l'épée" prend tout son sens dans ce manga...



Début 20ème siècle, le papier a totalement disparu, suite à son éradication pour des questions de sécurité: en effet tout ce qu'on y écrit devient réalité. La puissance qui en découle mettait le monde en danger, aussi les écrans et le numérique l'ont-ils remplacé. Toutefois sur les lieux d'un crime spectaculaire, on retrouve une feuille décrivant le mode opératoire du meurtre. Aucun doute n'est permis, un criminel s'est approprié du papier. Le maire de Londres (accessoirement Malcom X) fait alors appel au seul homme (selon lui) capable de contrer le terroriste en utilisant à son tour l'écrit: Jules Verne (!!!) et son fidèle assistant Arthur Conan Doyle (!!! encore).



Dans un délire d'engins au design datant du début du siècle précédent, remaniés parfois pour les besoins de la cause, des scènes d'action spectaculaires, des personnages charismatiques issus du monde réel (Amélia Earhart, Al Capone... ) qui n'ont plus grand chose à voir avec leur modèle, des citations d'auteurs, des références littéraires, de l'action, de la violence... Un OVNI dans l'univers du manga.
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City Hall, Tome 1

J'ai été complétement surprise par ce manga, qui est même appelé "manfra" (une BD plutôt qui est sous format manganesque). Pour la petite anecdote (c'est un peu bête mais peut-être que c'est déjà arrivé à d'autres personnes), lorsque j'ai commencé ma lecture, je me suis rendue compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Il m'a fallu alors un moment avant de comprendre d'où venait le problème. En fait, j'étais en train de lire la fin du manga! Eh oui! Il faut le lire à l'endroit, par le début à l'instar des mangas ordinaires. La cause de tout ceci: ce manga est français, fait par des français. Donc ça a été une revisite surtout que j'ai bien senti la "pâte européenne" dans les dessins qui sont néanmoins bien faits, j'admire le soucis du détail. Avec ce manga, j'ai touché un nouveau genre: le steampunk. Au départ, je ne savais pas de quoi il retournait mais en faisant des recherches, j'ai pu percer à jour ce genre: industries mises en avant, évolution technologique (armes, moyens de transport comme les voitures, la machine à vapeur, le zeppelin...), c'est tout ce qu'on retrouve dans City Hall.



#Spoilers#

L'histoire débute par l'assassinat du ministre des finances britanniques qui a été tué d'une façon horrible et mystérieuse. Une belle entrée en matière (ça donne tout de suite envie de connaître la suite. le chef de la police de City Hall est chargé de l'affaire et panique en affirmant que le criminel a quelque chose d'extraordinaire en sa possession. Lui et le maire de Londres (qui n'est autre que Malcom X!) décident d'appeler un spécialiste à la rescousse: Jules Verne! (Oui, vous avez bien lu... Jules Verne en personne! L'explorateur, l'écrivain, le scientifique de renom...) mais il n'est pas venu seul... il a un assistant et cet assistant n'est autre que Arthur Conan Doyle!

Une guerre a éclaté autrefois, elle avait pour but de supprimer et parallélement de défendre les supports d'écriture, tout ce qu'il y a attrait à l'écriture (papier, crayons, imprimantes...) qui étaient considérés comme des armes et aujourd'hui, il semblerait que quelques supports existent toujours! Mais pourquoi a-t-il fallu en arriver là? Car ce que l'on écrivait pouvait sortir réellement du papier, de l'imagination de la personne; la société d'aujourd'hui est donc très avancée, les écrans ont remplacé le papier.

Le maire compte donc riposter car il a lui-même en sa possession, secrètement, un carnet et des crayons et il choisit Verne pour les utiliser à bon escient contre le nouvel ennemi de Londres; les deux jeunes gens sont donc promus au rang d'inspecteurs et doivent alors protéger la ville grâce à ce carnet et à leurs multiples talents. Un "papercut" fait d'énormes dégâts en ville et toute riposte ou arme ne suffisent pas à le neutraliser. Seuls Verne et Doyle sont en mesure de l'arrêter, l'occasion de mettre leurs talents en avant et le carnet à l'honneur.

Vient ensuite un gros plan sur une jeune femme dans un chapitre, une espèce d'agent très balèze qui bossait même sur le cas "Al Capone"! Elle est alors dépêchée pour protéger Verne et Doyle et je peux dire qu'elle va complètement chambouler leur vie!

Dans la dernière partie, le trio va se retrouver face au criminel en personne, extrêmement doué avec un crayon entre les mains et ce ne sera donc pas une partie de plaisir pour les trois jeunes gens.

A la fin, nous découvrons quelques petites choses sur le mystérieux criminel, appelé Lord Black Fowl dont quelques desseins. L'enquête va alors prendre un nouveau tournant et quelque chose me dit que le tome 2 ne sera pas de tout repos!



Ce premier tome est dynamique, il y a beaucoup d'action et aussi beaucoup beaucoup beaucoup de textes! Parfois, j'ai trouvé certains dessins, dans le feu de l'action, trop brouillon, j'ai alors eu du mal à discerner les choses, les scènes.

Le thème est très original où le papier et le crayon sont des armes redoutables. Ce premiet tome pose la base de l'histoire, nous apprend beaucoup de choses sur les "papercuts", créatures qui reviendront tout au long de la saga; par exemple, j'ai appris qu'il y en avait trois sortes: des simples, bruts; des complexes, plus sophistiqués, contrôlés à distance; et des légendaires (on ne sait pas vraiment si ils existent réellement), parfaits, à l'apparence humaine pour mieux se dissimuler.

J'ai trouvé que c'était une super idée de mettre en lumière des célébrités comme Verne et Doyle, qui en plus, ici, forment un duo de choc. Jules Verne est un des héros principaux de City Hall, c'est le Jules Verne à ses débuts: jeune, sûr de lui et de ses nombreux talents avec un franc parlé qui m'a bien plu. Arthur Conan Doyle est le second perso principal, le coéquipier de Verne , jeune, lui aussi doué dans plusieurs domaines (histoire, littérature, chimie...); de plus, il est aussi un remarquable spécialiste du décryptage (un peu comme un mentalist), un observateur/analyseur hors pair (chaque point faible/fort d'une personne/chose/situation lui apparaît facilement; il ne faut donc jamais le sous-estimer même si il est très jeune et débutant. Amelia dit "Milly" apporte une touche féminine bienvenue au manga (je croyais bien que le manga en allait être dépourvu jusqu'à son arrivée dans la moitié du tome), elle est caractérielle, est une femme de terrain (les armes, les moyens de transport, les combats... elle sait tout faire, elle connaît tout) et n'hésite pas à remettre les deux jeunes hommes à leur place. Quant au grand méchant du manga, Lord Black Fowl, il est auréolé de mystères, masqué (ce ne serait pas marrant sinon), extravagant, très intelligent et doué pour l'écriture. On a donc une palette de personnages riche et varié et je sens bien qu'ils vont tenir toutes leurs promesses.



Je compte donc bien continuer à lire cette saga qui promet vraiment, qui a réussi à me captiver et qui me permet de changer d'horizon.

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City Hall, Tome 1

Conan Doyle et Jules Vernes doivent s'allier à une femme garde du corps pour tenter de vaincre un mystérieux criminel qui détient un carnet a pouvoir extraordinaire dans un monde qui a bannit le papier et l'écriture en raison de son trop grand pouvoir.



Un manga exigeant de par ses nombreuses références et son rythme soutenu. Le premier tome nous plonge de suite dans l'action. Vivement la suite afin d'espérer un début de réponse...
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City Hall, Tome 1

Dans le genre steampunk voilà un manga qui se distingue avec brio. On retrouve les éléments principaux qui caractérisent ce genre de science-fiction et que j'apprécie énormément: le style rétrofuturiste des machines et engins variés, les personnages principaux évoluent ensemble bien que Jules Verne, Conan Doyle et l'intrépide Amelia Earhart n'aient pas vécu exactement aux mêmes dates. Mais cela est secondaire car ce qui compte c'est le génie de chacun dans leur domaine. Le scénario est totalement inventif, celui de créer des êtres de papier découpé dans un monde où le moyen de communication par papier est anéanti. Science-Fiction de haut niveau !!
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City Hall, tome 4

Toujours beaucoup d'action pour ce 4e tome, très rythmé. On découvre Paris, il y a beaucoup d'humour, les références littéraires et historiques foisonnent, de nouveaux personnages très intrigants font leur apparition. Encore un excellent moment.
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City Hall, tome 4

Mon appréhension pour la suite du manga après les "révélations d'enfer" de la fin du tome 3 étaient vaines. Je m'étais demandé ce qu'il pourrait se passer maintenant que le méchant Black Fowl croupissait derrière les barreaux en attendant son procès.



Les auteurs ont réussi à rebondir et à nous entrainer à nouveau dans une course endiablée aux côtés de Jules Verne, Conan Doyle et la jolie Amélia.



Sans rien dire sur les révélations "coups de tonnerre" du tome 3 et sans entrer trop dans les détails d'un rebondissement énorme du tome 4, je vous dirai juste que le rythme de ce manga steampunk est soutenu et que nous n'en sommes pas à la fin de notre découverte sur certains personnages qui jouent double jeu.



Si découvrir Londres de l'époque victorienne sans fiacres, sans belles robes, sans un seul papier, bref, sans tout ce qui fait l'époque, ne vous fait pas peur...



Si découvrir des engins motorisés à cette époque, des e-book, des tablettes ou des armes futuristes ne vous fait pas hurler à l'anachronisme, alors je vous dis "Bienvenue dans l'univers steampuk de City Hall, univers dépourvu de papier et dans lequel l’écriture manuscrite est interdite depuis des siècles.



Oui, écrire est dangereux parce que tout ce que vous écrivez prend vie et les papercuts sont responsables d'une guerre sans précédent.



N'oubliez pas aussi de mettre de côté tout ce que vous savez de Jules Verne, d'Arthur Conan Doyle, de Joseph Bell et autres personnages réels ayant existé. Ne vous frappez pas non plus de découvrir Arsène Lupin en chair et en os aux côtés d'un Victor Hugo !



Les personnages sont jeunes et dynamiques, le méchant est un vrai méchant machiavélique, et les possibilités de jouer avec le papier sont plus nombreuses qu'on le croit. Les possibilités de jouer avec les pieds du lecteur et de la balader sont multiples aussi et j'ai aimé me faire balader.



Un seul défaut : pages surchargées d'onomatopées. C'est un défaut récurent dans tous les volumes.



Là, j'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures de ce second cycle !


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Okhéania, Tome 1 : Le Tsunami

Premier tome d'une série de cinq, c' est une B.D. passionnante aux très beaux dessins. On découvre le monde d'Okhéania, la planète verte, avec sa faune particulière. Sur la surface de feuilles qui la recouvre presque entièrement, naviguent des vaisseaux sur lesquels vivent les hommes. Si l'on tombe dans le tapis de feuilles, on se noie, entraîné vers le fond. Jon et Jasper surfent sur les vagues vertes lorsqu'ils pris dans un tsunami. Jon tombe vers le fond tandis que son camarade Jasper est fait prisonnier...
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