Je remercie Les Editions Chocolat ! Jeunesse et Babelio pour l’envoi de Jompirú.
C’est la magnifique présentation de Jompirú – je tire mon chapeau à celle ou celui qui l’a rédigée – qui m’avait incitée à le sélectionner lors de la dernière Masse Critique de Babelio. J’en ai retenu quelques mots-clés qui ont résonné en moi comme de merveilleuses promesses jusqu’à la réception du livre que j’ai enfin pu découvrir : nuit – histoires – feu – lumière – rêves – ombres- conte ancestral. Je ne connaissais ni la maison d’édition ni les auteurs… Ai-je bien fait ? La réponse est OUI ! Et la surprise fut belle, très belle…
Jompirú est un petit garçon, haut comme trois pommes, friand d’histoires, tout comme Olivia – son oiseau. Il habite un petit village dont on ne connaît ni le nom ni l’emplacement. Toujours est-il que l’histoire qui nous est contée et se déroule sous nos yeux s’inscrit pleinement dans la fabuleuse lignée de la transmission orale des contes. Paradoxal, me direz-vous puisque le texte est écrit… Et bien pas du tout ! On se délecte en effet des mots de l’auteur, on prend plaisir à les lire, à les dire, à les faire jouer et danser ensemble, à prendre des intonations plurielles et fluctuantes selon les moments, à redonner vie à ces lectures au coin du feu qui emplissent notre imaginaire collectif.
"À la tombée de la nuit, tout le monde s’assoit en cercle autour du feu pour raconter et écouter des histoires. Des histoires nouvelles, des histoires anciennes, des histoires vraies et des histoires fausses."
Les illustrations en noir et blanc, quelques touches de rouge ou de marron ici et là, magnifient le texte très joliment imprimé, et transmettent une palette d’émotions déjà véhiculées par le récit ou non… Il est choses que l’on ne peut exprimer par les mots. Maisons et personnages se fondent par moments, leurs silhouettes quasi identiques montrent l’harmonie singulière qui règne en ce lieu empreint et baigné de magie…
J’ai été charmée, conquise même, par cet album au joli format, conseillé à partir de cinq ans mais qui peut s’adresser également aux plus grands. Je suis certaine que mes élèves (huit ans) vont se régaler. Les plus petits seront ravis de l’avoir en mains, de tourner les pages de très belle qualité, et de laisser vagabonder leurs yeux – entre émerveillement, fascination et peur. J’ai aimé l’étonnante histoire, la fin ouverte qui laisse toute la place à l’imaginaire…
Une histoire à savourer et à partager, une pépite et un joli cadeau pour Noël !
Lien :
http://lecalepindunelectrice..