GRAINE D'ANAR (p. 53)
Si son figuir,
Koté droite, in bon bayon !
Si son figuir,
Côté gauche,
Dimitile marron !
In zié rouj pou fé fane lassimilassion,
Deux yeux sanglants aux appels combattants.
An gosh transhan, in lidantité divizé,
En moi profond, la douleur, l'existence fracassée.
Tourne la tète, bon koté, rouvèr la boush épila t'a war klèr,
Mange la vie, renaissance, crache les mots, déchire ton coeur,
Aurore bataille
An kouraj la vi.
FRATRIE (extrait, p. 79)
Je suis homme debout
A la hampe de mes mots
Cet hymne
Ce cri :
Mon nasion an mère patri
Mon péï en fière fratrie.
Li batay ek li minm pou joué roulèr là.
Son kor lé an deu.
In li minm anmaré, anrasiné ek lo roulèr, inn ot li minm i rode tir ali dsi linstruman sakré là...
Homme, Nature emplumée de pennes démantelées, ô géant insolent, le rouleur glisse entre tes cuisses frêles comme une femme décomposée.
Et cette membrane hymen qui s'arrache de toi emmeurt le Temps d'un étrange accouplement