Hans Traxler

Un petit garçon, Franz, se prend de passion pour l'observation des marmottes et de l'une en particulier. Mais à la venue de l'hiver, le compagnon disparaît dans sa tanière et le garçon demeure assez dépité. Son père lui explique le phénomène de l'hibernation et le petit garçon va évidemment vouloir le tester. Ce qui n'est pas sans poser quelques menus problèmes mais je me dépêche de retourner dans mon trou pour ne pas vous dévoiler la fin...



Voici, selon moi un album très insolite et instructif, à mi chemin entre fiction et documentaire, qui interpelle beaucoup les enfants de 8 à 12 ans. Je vous le conseille donc bien volontiers, mais ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.

J'ai lu ce livre avant de l’offrir à un enfant de 7 ans qui lit très couramment.

C’est un conte animalier où tous les animaux sont dotés de bonnes qualités où l’entr’aide et bonne entente font loi. Les humains par contre se partagent entre le groupe des sympathiques à la cause animale et celui des autres qui n’ont comme but que de dépouiller les animaux de leur héritage que leur a légué Miss Lili… C’est une sorte de thriller où les neveux malveillant de Miss Lili ont plus d’un tour dans leur sac: enlèvement et même menaces de mort… Heureusement, la débrouillardise des animaux et l’honnêteté du notaire qui fait appliquer la loi vont en venir à bout et .. tout est bien qui finit bien!

Les illustrations sont pleines de détails qui permettent les jeunes lecteurs de se reposer de la narration quelquefois un peu touffue. J’ai hâte de voir la réaction de celui à qui ce livre est destiné…

Cet album se démarque car il dépeint une réalité sociale souvent cachée et surtout pas évoquée avec les enfants : celle de la pauvreté des personnes âgées.

Avec l'humour et l’appui de quelques détails biens choisis dans les illustrations, l'auteur dénonce l'égoïsme et le manque de solidarité dans ces campagnes reculées. Cette fable des temps modernes captive la lecture jusqu’à sa chute qui ouvre le champs de la réflexion et des questionnements du lecteur.

Marthe vit seule et chichement. Sa seule compagnie, c'est Émile, un petit cochon destiné à finir en boudin et en saucisson.



Dans "Viens, Émile, on rentre à la maison !", l'auteur évoque la relation être-humain/animal. Il y a de l'idée mais j'ai trouvé que l'histoire ne tenait pas trop la route. Émile passe un peu au second plan et ses relations avec Marthe se résument à portion congrue. Il manque quelque chose pour faire du lien. Néanmoins, les illustrations sont sympathiques.

"Mon coeur si plein



et mon ventre si vide



Ah, comme ce serait bien



si c'était le contraire!



Tralali tralala, tralalalère!"



Une petite chansonnette entraînante qui pourtant fera tomber la tête des jeunes lecteurs sur l'épaule.



"Oh, la pauvre! Et quel courage!", diriez-vous.



Dans pareille situation, nous n'en ferions pas une comédie musicale.







Elle, Marthe, ça la fait pouffer de rire, son cochon Émile aussi.



C'est l'histoire d'une petite vieille qui n'a pas grand chose à manger pour la période fraîche et n'a que son cochon pour seule fortune.







Ben, justement, et le cochon?, diriez-vous.



N'avez-vous pas honte de faire se dévorer les héros entre eux( ceci dit le loup, lui, ne s'est jamais gêné dans ses histoires).







Poursuivons.



Malgré cette deveine, nous profitons des Alpages et de ses charmes, il semble y faire bon vivre sur les illustrations de Hans Traxler, comme quoi, cela n'a rien à voir.



Et notre petite vieille se lèche les babines au fond de son lit à tourner les pages de son livre de cuisine.



La vie semble continuer malgré tout ( quel courage! Ah oui, vraiment) et notre Petite vieille nous prend pas la main( l'autre est occupé avec la laisse du cochon) pour nous conduire chez sa cousine Cathy.



Nous sourions de cette perspective sur laquelle jouera l'auteur, avec ce village qui sait tout.



"Quelqu'un sait qui est cette cousine Cathy dont elle parle aux gens qu'elle croise?"



On est pas au courant.



Diantre, nous sommes en train de la perdre notre petite vieille.







Du moins, certains le croient-ils. La situation se tournera très ironiquement en faveur de notre Marthe et ce, grâce à une rumeur, des on dit.



Qui l'eut cru?







Le cochon finira t-il en boudin?



Nous aurons droit à une aventure bien ficelé certe mais Hans Traxler ne vous promettra pas une issue en noeud de boudin.



Elle sera un peu ouverte et l'on pourra se demander qu'elle sera le prochain joyeux quiproquo pour l'hiver prochain.



C'est qu'il faut la choyer notre petite vieille.

Une très jolie fable à lire doucement le soir avant de s'endormir pour être fort face aux différences et se bercer des happy end. Les illustrations ont un côté bd un peu vintage, renforcée par ses couleurs pastels.
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Cet album propose une plongée dans les comptines pour les enfants. Au programme : jeux de mots et jeux sur les rimes. Laissons voguer notre imagination, laissons nous surprendre !





Un homme au gros nez et au canotier voit devant lui, flottant dans l'air, une éponge.



Par réflexe, il appuie dessus et parce qu'elle est pleine d'eau, il provoque une inondation qui l'entraîne dans des aventures plus extraordinaires les unes que les autres...



Il traversera les continents, rencontrera bêtes et hommes et devra tenter de se sortir de situations souvent impossibles !



La logique et le sens sont ici remplacés par le plaisir de découvertes improbables. Ma page préférée est celle où l'on découvre cinquante petites poules au détour d'une étroite vallée.



Le dessin décalé représente de façon réaliste un monde absurde.



On se laisse attirer par les mots qui nous emportent et les images qui nous transportent. Le lecteur rentre dans la ronde et souhaite à son tour, jouer à prolonger cette épopée.



Le livre s'offre en bonus une version audio, qui reprend les textes en y ajoutant les bruitages, bien utile pour partager l'histoire avec les non lecteurs mais aussi les mal-voyants !
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Les illustrations de facture classique donnent un petit air rétro à ce très bel album qui incite à vivre l'instant présent, sans attentes, ni regrets.
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Un livre sur le dérèglement climatique. Une histoire triste et réelle qui explique aux enfants pourquoi il y a autant de catastrophes.



Dès le début, l'auteur frappe fort ,les animaux et habitants du pôle Nord souffrent, ne trouvent plus à se nourrir et leur habitat fond. Entre explication et sonnette d'alarme, le petit lecteur comprendra que ce sont nous les humains qui sommes responsables de tous ces malheurs.



Prendre conscience et comprendre pour mieux agir pour préserver la Terre notre maison. Cet album propose des solutions, mais surtout il ouvre la porter à la discussion. C'est un livre intelligent qui ouvre la voie à un monde plus responsable.



Les illustrations sont alarmistes, mais l'illustrateur utilise l'humour pour alléger le ton sérieux et dramatique du sujet. Le style n'est pas forcément celui que je préfère. En-dehors de ce qu'il dénonce, les images des ours polaires dans une prairie m'a fait sourire.



En bref: Un album qui permet de parler de dérèglement climatique et de solutions que nous pouvons apporter. J'aime beaucoup cet album utile et amusant comme il faut.
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A partir de 5 ans



Ce livre au format poche s’apparente à une fable où la fantaisie libre d’Hans Traxler s’exprime pleinement. L’auteur-illustrateur nous emmène de situations absurdes en résolutions loufoques, avec de multiples rebondissements, mais dont on suit la logique jusqu’au bout. L’articulation texte/image est orchestrée avec beaucoup de précision : le dessin, très dynamique, est souligné à chaque page par un bout de phrase (souvent rimé), qui donne des airs de comptines au récit, pour le plus grand bonheur des petits comme des grands.

Peut-on continuer d'ignorer le réchauffement climatique ?



Théo est un enfant. Il est seul à la maison avec sa grand-mère qui regarde la télévision. À son réveil, il note que l'eau a envahi sa chambre ainsi que tout son environnement.



Il voit alors passer différents animaux en détresse, puis des hommes. Faut-il ouvrir la porte et agir ?



Un album au grand format qui montre notre incapacité à réagir face au réchauffement climatique et à ses conséquences.



L'enfant est le seul qui semble se soucier de la situation. Il est en empathie avec tous les êtres vivants impactés par la fonte des glaces.



Mais, ils sont vite bien trop nombreux, et désormais, ils semblent constituer une menace pour l'enfant isolé.



Des informations sont données par le biais de la télévision. Ce n'est cependant pas suffisant pour que passer à l'action.



Les bottes vertes sont symboliques. Elles sont portées par tous ceux qui sont impactés par la montée des eaux. Elles montrent enfin notre égarement.



La chute permet de lancer quelques pistes, à hauteur humaine, pour tenter de contribuer à modifier l'organisation de notre société.


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Sophie est la dernière d’une famille de musiciens. Avant même de savoir marcher, elle s’empare de la flûte de sa mère et en tire une mélodie. A 3 ans elle joue Le coucou au fond des bois et à 4 ans la sonate no 40 de Lorenzo Pizzicati. Parents et grands-parents sont en admiration devant ses talents précoces tandis que ses frère et sœurs commencent à la trouver un peu énervante, mais Sophie n’a qu’une idée en tête : passer à un instrument moins ridicule que son piccolo. Ce n’est pas parce qu’elle est la plus petite qu’elle doit se contenter de la plus petite flûte. Il est temps qu’elle trouve un instrument à la mesure de son don !



On prend beaucoup de plaisir à suivre cette petite fille déterminée qui découvre la musique et, à force d’obstination, rencontre « son » instrument. Les illustrations pleines d’humour révèlent les états d’âme de Sophie et soulignent le contraste entre sa taille et celle du cor. Une excellente histoire, à raconter aux enfants à partir de 4 ans ou à lire tout seul plus tard

Cet album est sympathique avec ce chat qui n'en fini plus de grandir au point où il ne pourra plus sortir de la maison et deviendra un danger pour la population interdit de sortir de chez lui sous peine d'aller en prison. Par contre j'avoue ne pas avoir bien compris le message transmit par l'histoire. C'est peut être que quand on veut quelque chose très fort on l'obtient, car le chat se met à rapetisser lorsqu'il fait la connaissance de sa voisine la chatte qui a peur de sa taille ?

Je ne sais pas trop. N'hésitez pas à m'éclairer sur le sens de l'album.

Monsieur et Madame Lagrange se sentent bien seuls dans leur trop grande maison depuis que leur fils est parti se marier au Groenland. Aussi décident-ils de prendre un chaton pour avoir un petit peu de compagnie. Ils le prénomment Miki. Peu à peu le chaton grandit et devient un très très gros chat. Il ne s’arrête plus de grossir. Même les vétérinaires ne comprennent pas ce qui lui arrive. Lorsqu’il atteint la taille d’un hippopotame, la police s’en mêle. Obligé de rester enfermé dans sa chambre pour ne pas effrayer le voisinage et ne pas causer de dégâts, Miki s’ennuie et déprime. Jusqu’au jour où il tombe amoureux… Une belle histoire, simple et fantaisiste pour tous les amis des chats. Une fable qui prouve aussi qu’avec de la volonté on arrive toujours à ses fins.

Mon avis



Dans les premières pages du livre, on voit Miki grandir de plus en plus. Chaton puis chat adulte, il devient tout simplement énorme ! Prenant de plus en plus de place dans la maison de ses maîtres, il va finir par inquiéter tout le quartier…. Logique quand on voit le gros tas qu’il est devenu !



C’est amusant, original et terriblement fantaisiste.



Si on va un peu plus loin que l’histoire au premier degré, on découvre que dans Le chat qui n’arrêtait pas de grandir, les histoires de tailles sont liées aux émotions. Au début de l’histoire, le couple se ratatine et semble perdu dans son immense maison et pour cause : leur fils est parti loin et ils se sentent seuls. Quant à Miki, on ne sait pas trop pourquoi il grandit ainsi. Peut-être que, durant un temps, il a grossi pour occuper tout le vide laissé dans le cœur de ses maîtres…On sait juste que c’est l’amour d’une petite chatte rousse qui lui donnera assez de motivation pour revenir à une taille normale et reprendre son indépendance.



Difficile d’expliquer tout ça à des enfants je pense…



Les dessins sont quant à eux agréables et un peu vintage. Les fans des couleurs pastel y trouveront leur bonheur ! Moi la fan de chats, j’ai apprécié de voir Miki dessiné sous toutes ses coutures ! Impossible de ne pas imaginer mon propre chat à sa place !
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de babelio.



Une petite histoire toute simple et amusante d'un chat très peu ordinaire.

Au début avec les enfants on a été intrigué, mais pourquoi ce chat grossit il ainsi ? Nous avons pensé à une race de chat ou a une maladie qui pourrait expliquer ce phénomène, mais nous nous trompions... ou pas.



Le dénouement arrive et là, nous n'avons pas eu l'explication. Les enfants n'ont pas compris et ils m'ont pausé des questions. Ils étaient un peu déçu de ne pas comprendre.



Une histoire finalement qui se lit très bien. Cette dernière et les illustrations sont très amusantes et on a bien aimé ce chat mystérieux. Il aurait peut-être fallu une explication un peu plus poussée pour convaincre mes enfants.
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La critique de Heidi ici:
Lien : http://www.heidiblog.ch/?p=320

Une histoire coup de poing qui promet de beaux débats dans les familles.
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Un album indémodable qui fleure bon l'air de la montagne.
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Un album original et futé sur l'affirmation de soi, une étape fatigante pour les parents mais ô combien essentielle pour les enfants.
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Monsieur et madame Lagrange trouvent leur maison bien grande depuis le départ de leur fils au Groenland. Ils décident de prendre un animal de compagnie : un chat. Ils vont craquer pour le fragile Miki. Mais au fil des jours, le chaton ne cesse de grossir, de grossir, de grossir, que faire ?



Un album pour les amoureux des chats qui parle de solitude, de différence mais aussi de la force de l'amour. Des illustrations chaudes, classiques, une histoire à savourer en famille avec son chat, bien sûr.

merci à Babelio et l'éditeur pour l'envoi du livre
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