Hélène Ray

Ce roman "jeunesse" ambitionne de montrer le drame d'un enfant Roumain dans les années 30, en son pays, au coeur de l'Europe centrale, quand l'arrivée des nazis à la tête de l'Allemagne menaçait le frêle équilibre dessiné lors du Congrès de Versailles.

Conduit à s'exiler en France, Ionel, jeune et prometteur violoncelliste est rattrapé par l'expansionnisme germanique et menacé par l'antisémitisme ambiant. La Gestapo traque les israélites et ces pages poignantes nous font partager ses affres et ses interrogations.



Tous les ingrédients semblent réunis pour bâtir un grand roman et contribuer au devoir de mémoire.



Hélas, l'éditeur Magnard a bâclé l'ouvrage et chaque page comporte une coquille typographique, une erreur de ponctuation ou une permutation de lettres qui rendent vite la lecture agaçante voir insupportable.



Et pire, en page 179, la première strophe de "chanson d'automne" trahit la poésie de Verlaine en commettant "bercent" au lieu de "blessent" !



Comment, dans ces conditions, ce livre a-t-il pu recevoir deux prix en 1972, "le grand prix des treize" et le "prix de la Joie par les livres" ?



Un mystère de plus dans la saga des prix littéraires ... un accident dans la collection Fantasia qui faisait référence à cette époque.

Un petit roman bien rafraîchissant ! Des dialogues sympathiques et drôles ! le monde vu par une fillette qui va bientôt avoir 7 ans. Ce livre m'a fait penser au "petit Nicolas". Quelques dessins assez sympa agrémentent certaines pages.

Le petit livre qui rit d'un sujet que beaucoup de parents prennent au (très) sérieux. Et il fait du bien !

Très drôle, quelques psy en prennent pour leur grade ; la gamine objet de mesure et d'observation mène les adultes en bateau et s'amuse.

Raconté à hauteur d'enfant, c'est aussi bien à lire par les adultes que par les enfants !

Des illustrations très sympas en plus !

Ma mère avait énormément aimé ce livre et me l'avait donc recommandé, il y a très longtemps. Je l'ai toujours, je l'ai beaucoup aimé également. Christine est une jeune fille de bonne famille un peu timide, ses parents et sa grand-mère vivent aisément mais elle veut apprendre à se débrouiller et travailler toute seule. Pendant les vacances d'été elle réussit à trouver une place chez une famille riche, connaissances de sa grand-mère mais sans que sa famille le sache. J'ai beaucoup aimé son courage, pour affronter un monde du travail alors qu'elle n'en avait pas besoin, des gaffes qu'elle fait car c'est la première fois qu'elle travaille, et surmonter les moqueries des enfants gâtés de la famille, des jeunes de son âge. Je me souviens de la cuisson des petits pois, un véritable désastre, durs comme des cailloux. Elle se fait secourir par le fils de la famille, le seul à être gentil avec elle et qui devient d'ailleurs son ami. Je l'ai lu quand j'étais jeune donc, et j'avais beaucoup aimé Christine.

Juliette, en vacances chez sa grand-mère, apprend que sa cousine Aline est morte. Elles décident d'aller à son enterrement ensemble. Sur place à Rouen elles retrouvent Emilie. Toutes heureuses de se revoir, elles décident de visiter la ville et oublient d'aller à l'enterrement.



J'ai bien aimé cette histoire triste et gaie à la fois parce qu'elles s'amusent et oublient d'aller à l'enterrement de cette pauvre Aline.