Dans le hall, c'est la bousculade, l'encombrement. On se cherche ; on ne se trouve pas. Parmi la foule, se glisse parfois un homme en pyjama, ou une femme. Voyageurs de passage, venant d'Auschwitz, de Ravensbrück, de Buchenwald, ou de Dachau. [...]
C'est un palace pour revenants.
Mai 1945.
Hotel Lutétia (p.94 - 95)