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3.67/5 (sur 9 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1932
Mort(e) : 2006
Biographie :

Auteur américain de livres d'espionnage

Il a écrit 10 romans et 2 livres d'investigation journalistique. L'un de ces derniers "The FDA Follies" lui valu d'être viré pendant un temps de la FDA (Food and Drug Administration) de son travail d'auteur de discours pour la FDA.

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Essayez de voir la vie ainsi : lorsque le soleil se couche à la fin d’un jour extraordinaire, d’un jour parfait comme il n’en existe qu’un sur un million, seul l’homme stupide regrette qu’il ait pris fin. Ce jour a existé dans toute sa splendeur, et maintenant, il est terminé ; l’homme sage se souvient de la beauté du jour et de la joie qu’il a suscitée, non de la tristesse du crépuscule. C’est ainsi que vous devrez vivre. Vous allez connaître un jour parfait, un jour qu’il ne faudra jamais regretter, et vous allez vivre ce jour dans la dignité, la joie et la fierté de savoir que vous êtes réellement un sur un million.
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Essayez d’imaginer un monde qui ne connaîtrait ni la faim ni la pauvreté, me disait Roger Delaney sur un ton professoral. Un monde dont tous les habitants bénéficieraient de soins médicaux rapides et efficaces. Un monde dans lequel tous les enfants auraient droit à une éducation de haut niveau. Un monde ignorant la peur et l’ignorance. Un monde enfin devenu juste et rationnel grâce à la technologie moléculaire.
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Tout simplement génial !
je l'ai commencé sans grande conviction, par peur du virage à la SF. Au final il m'a tenu en haleine. Des paragraphes courts, sans trop de longueurs, mélange de paranormal, politique et un peu d'amour et surtout de la passion. Le suspens est bien tenu.
J'ai totalement adhéré.
A LIRE
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Veuf, sans enfants, il n’était ni alcoolique, ni drogué, ni coureur de jupons. Il aimait bien manger, boire du bon vin avec modération, disputer une partie d’échecs contre un adversaire valable. Apparemment, son unique passion était le jade. Il connaissait le sujet à fond, et avait réuni dans son appartement moscovite une superbe, encore que modeste, collection d’objets en jade. Selon le dossier, son plus grand plaisir était de rester chez lui le soir pour contempler et caresser le merveilleux poli de ses figurines et de ses bols, dont certains remontaient à la dynastie Han. Rien dans sa biographie n’indiquait la moindre duplicité, sinon, bien sûr, sa défection elle-même. Pourtant, Sammy sentait quelque chose de louche. Rien de concret, de palpable, mais il était certain que les Russes leur avaient envoyé un « dodo ».
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Je me souvenais d’elle, maintenant. Elle avait un petit quelque chose de Nadia, un pâle souvenir. Comme toutes les autres, ces temps-ci. Une sale plaisanterie, de tomber amoureux de la seule femme au monde avec laquelle on ne pourra jamais vivre, qu’on ne peut même pas toucher ; tout juste si je pouvais lui parler en public. Non, ce n’était vraiment pas drôle d’aimer une Hyper soviétique. J’entendis la porte se fermer : Harry avait réussi à mettre Angela dehors. J’ouvris l’armoire à pharmacie de la salle de bains : il me restait effectivement trois « joints ». Les docteurs du Centre distribuaient ces énormes gélules au compte-gouttes. Elles étaient exclusivement réservées aux Sensitifs, et aux jours où la migraine atteignait la force huit sur l’échelle de Richter.
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Quand on lit les pensées des gens, on apprend vite que cette avidité, c’est le moteur de la vie. L’avidité, oui, non pas l’amour, la haine, l’envie ou la peur. Rien que la bonne vieille avidité, unie dans nos sociétés occidentales à son double, l’angoisse, comme un cavalier et sa monture. L’avidité, et rien d’autre, forme nos pensées, domine nos existences, corrompt nos âmes. Elle est tellement répandue que nous la remarquons à peine, mais son aura est omniprésente, comme l’air que nous respirons sans en être vraiment conscients. Ce que nous remarquons, c’est le manque d’air – et, de même, l’absence d’avidité. Cette absence est comme une gifle en plein visage, qui exige notre attention immédiate ; au Centre, on nous mettait en garde contre ce manque anormal.
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Le sujet est un homme de bonnes mœurs, menant une vie sobre et régulière, connu pour ses opinions pacifistes. Depuis l’université, a été membre de plusieurs organisations de gauche (v. Appendice A) ; a signé le Protocole de Stockholm, pro-soviétique, rédigé par une association de savants d’obédience communiste. Il semble néanmoins qu’il n’ait jamais été membre d’un parti d’extrême gauche. Son pacifisme, bien qu’illusoire, paraît sincère ; dans sa lutte contre la course aux armements, il condamne au même titre les Russes et les Américains. Depuis que le prix Nobel lui a été décerné en 1980, il s’est servi de son statut international pour demander un gel immédiat des armes nucléaires ainsi que la réduction des dépenses militaires à l’échelle mondiale.
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Nous n’avions jamais parlé face à face ; jamais nous ne nous étions tenus par la main ; jamais nous ne nous étions embrassés. Notre amour était le seul qui fût permis entre Sensitifs, un amour purement mental. Un amour sans espoir, un fardeau qui assombrissait nos existences.
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Comme toute personne saine d’esprit, je considérais la course aux armes nucléaires comme la folie ultime, mais c’était purement verbal. Quand le big bang viendrait, je serais mort depuis longtemps ; je ne me sentais pas personnellement menacé par une escalade sans précédent de l’armement nucléaire. Je ne craignais pas davantage pour ceux que j’aimais : tous étaient des Sensitifs, qui n’avaient que peu d’années à vivre. Non, ce que je trouvais intolérable, c’était l’arrogance de Delaney, qui croyait pouvoir me convaincre que l’informatique moléculaire ferait faire un pas de géant à l’humanité, en s’imaginant – quelle insulte ! – que je n’irais pas voir dans sa tête ce qu’il pensait réellement.
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Par définition, un « dodo » est un homme (ou une femme) dont les processus mentaux sont suffisamment primaires pour pouvoir jouer de façon convaincante un autre rôle que le sien. Pour aussi curieux que cela puisse paraître, les sujets idéaux sont rares. Un idiot ne servirait à rien, et quiconque a des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne ne peut être programmé de sorte à croire ses propres mensonges. La zone grisâtre qui s’étend entre ces deux extrêmes est le pays du « dodo » ; les Russes étaient experts à les dénicher et à les former. Dotés d’une biographie détaillée et vérifiable, ils pouvaient duper le meilleur des Hypers. Au moins quelque temps.
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