AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hervé Pouzoullic (53)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les bleus s'effacent toujours

Au début du récit Marc avait onze ans et son enfance est terriblement marquante et traumatisante puisque tous les mercredis sont surnommés enfer. Pourquoi enfer ? Car son grand frère, Enzo, lui tapait dessus très violemment.

Entre les agressions physiques et les altercations que subissait Marc, il est seul face à cette violence puisque les parents semblaient être dans le déni et sans aucune émotion. En revanche, il trouve le réconfort dans la lecture, mais aussi par l'amitié que lui porte ses deux meilleurs amis Mohammed et Christian. Secrètement, il éprouve ses premiers sentiments amoureux Dolly, ce qui lui met du baume au cœur.

Les années passent et Marc lutte pour se reconstruire.

Désormais, il est marié à Caroline, une femme éblouissante et manipulatrice. Ils ont eu un petit garçon Quentin, solaire et atteint de surdité depuis la naissance. Cet enfant est tout pour lui, il est sa raison de vivre.



Enseignant à la Sorbonne, Marc voit resurgir les démons de son passé, et même si les bleus se sont effacés, il est atteint de lourdes séquelles traumatisantes et malheureusement, il ne parvient pas à trouver la paix.



Je découvre la plume d’Hervé avec ce roman qui traite sur la violence familiale, la résilience, la famille et la rédemption. Ce récit est écrit à la première personne ce qui nous permet de nous identifier pleinement à Marc. Hervé nous narre le parcours d’un homme à rompre avec la violence qui a marqué son enfance pour retrouver la paix intérieure.

Les courts chapitres s'enchaînent et cette lecture se lit d'une traite.

L'auteur décrit parfaitement bien la psychologie des protagonistes.

Quant à la plume, elle est soignée, poétique et d'une telle fluidité que je me suis laissée prendre par cette histoire. Les mots sont forts, justes et percutants.

Ce roman est empli de sensibilité, de résilience et plein d’espoir.

C’est bouleversant et émouvant.

Je vous recommande cette jolie pépite !
Lien : http://juliechronique.fr/202..
Commenter  J’apprécie          60
Les bleus s'effacent toujours

Marc, un enfant qui n’a rien demandé à personne, subit la violence physique de son grand frère tous les mercredis, il est son punching-ball personnel. Sa mère vit un peu dans le déni et ne souhaite que des soirées tranquille en famille, et son père semble être un peu plus présent mais sans agir pour autant.



Il lui reste l’école et ses camarades de classe qui le soutienne et lui font oublier les coups autant que possibles. Ses amis, toujours présents 25 ans après dans la seconde partie du livre.



Marc a grandi, il est désormais marié avec un fils, le petit Quentin, la prunelle de ses yeux. Mais saura-t-il se retenir de briser ce bonheur et de mieux protéger son enfant de la violence que l’on fait ses propres parents, rien n’est moins sûr.



Les bleus s’effacent toujours, sur la peau, en surface, mais en profondeur, c’est très différent, et Marc va s’en rendre compte à ses dépens. Peut-on échapper à sa violence intérieure et briser la chaîne familiale ? C’est un des thèmes abordés ici au fil des pages.



C’est un sujet difficile qui est traité ici par l’auteur avec les violences familiales et le fait de l’avoir écrit à la première personne nous met vraiment dans la tête de Marc. On ressent les coups, les scènes de violence sont d’ailleurs très réalistes et décrites, et on comprend un peu le mécanisme de son cerveau. La tension mise dans l’écriture de l’auteur fait qu’on ne lâche pas ce livre avant la fin.



La violence est-elle héréditaire ? Une grande question joliment traitée ici. C’est très loin de ce que j’ai l’habitude de lire en temps normal, cela m’a donc un peu déconcerté, mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Les bleus s'effacent toujours

" Les bleus s’effacent toujours " Est Un roman sur la résilience, la famille et la rédemption. Écrit Par Hervé Pouzoullic.



Ce roman parle d'une quête intérieure, où le courage, la résilience et la force de l'amour familial se conjuguent pour surmonter les épreuves et transcender les blessures du passé.
Lien : https://lapressedusoir.fr/en..
Commenter  J’apprécie          00
Le bigorneau fait la roue

J'ai bien aimé cette histoire, facile à lire.

J'ai peut-être eu un peu de mal à me mettre dendans au début car le personnage principal m'énervait un peu, mais je me suis vite attaché à lui.



L'écriture est fluide, avec une pointe d'humour comme j'aime.



J'aurais apprécié des chapitres plus courts.



Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de références historiques, artistiques, ou culturelle. C'est ce qui a contribué à me rendre le perso détéstable, un "je sais tout" qui étale sa science à la moindre occasion.

je détèste ça, ça ne m'interesse pas, sinon je lirais des essais et non des romans. Et cela casse l'histoire.
Commenter  J’apprécie          00
Les bleus s'effacent toujours

Commenter  J’apprécie          00
Les bleus s'effacent toujours

Bleu.



Les bleus des coups reçus par Marc

Délivrés avec déchaînement par Enzo son frère

Chaque mercredi

Le rendez vous de l'enfer



Les bleus des coups à l'âme

Lorsqu'une mère ne vous aime pas ou si peu

Lorsqu'elle laisse la violence faire la loi dans son foyer



Les bleus de la peur, cette peur bleue d'un père halluciné

Dont les colères homériques paralysent

Peur, effroi, épouvante qui marquent l'esprit



Marc, Enzo, leurs parents, le quatuor de l'abîme d'une famille



Les années passent

Un mariage, un enfant, Marc peut il se libérer du passé?



Bleu, celui des ongles peints de sa femme

Toxique, venimeuse, égoïste, tyrannique

Celui d'un mariage suffoquant d'aigreur

Celui de la colère qui enfle, inexorablement

Dans l'âme et le coeur de Marc

Les bleus ne touchent pas que le corps



Et puis, et puis, il y a Quentin...

Ce fils pour qui Marc donnerait sa vie

Celui pour qui il déploie des trésors d'amour

De tendresse, complicité, câlins, patience

Celui pour qui son coeur déborde d'adoration



Le doute, les questions, les peurs, les craintes

Et si cette violence larvée, cette haine occultée

Cette agressivité ancrée refaisaient surface?



Peut on se libérer du poids du passé?

Peut on arriver à ne pas reproduire l'innommable?

Lorsque c'est là, enraciné en soi, comment y échapper?



Voilà une histoire qui offre le grand écart des émotions

Les montagnes russes entre l'amour et la haine

La détresse, la souffrance et l'espérance



Voilà un roman conté sans vergogne avec poésie

Qui pose les mots sur les maux avec délicatesse et brutalité

Qui entrouvre la porte de l'espoir

Le chemin solaire n'est pas bien loin



Voilà une de ces histoires, une de ces plumes que l'on n'oublie pas

Les bleus s'effacent toujours? Qui sait...

Mais pas ce roman d'Hervé Pouzoullic, chapeau bas! 🙏


Lien : https://www.facebook.com/La-..
Commenter  J’apprécie          32
Les bleus s'effacent toujours





Ce fut un "aussitôt reçu, aussitôt lu", en une soirée. 🤓



J'avais très envie de le lire car il aborde le sujet des "VIF" ( Violences Intrafamiliales), en rapport direct avec ma soutenance.



Il est question ici de "l'héritage de la violence", de la manière dont on la vit, l'affronte, la répercute, la répète comme s'il s'agissait d'un cycle infernal.

La violence familiale comme faisant partie des gènes, laissant une empreinte indélébile.

La subir et/ ou la faire subir.

En chercher l'origine sans jamais l'excuser.

La banaliser, jamais.



Un roman dur, brutal, mais à l'écriture addictive. Si vous le commencer, sachez que vous le lirez d'une traite, c'est certain.

Ça vous prend les tripes jusqu'à la fin.

Le lecteur n'est pas là comme voyeur, mais poussé à réfléchir, se poser des questions sur la violence.



Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous le conseille. Vraiment 🙏



Commenter  J’apprécie          50
Les bleus s'effacent toujours

Petit homme de 12 ans, Marc subit chaque semaine la rage destructrice et les coups de son grand frère Enzo lui-même maltraité par leur père brutal et violent qui frise la folie sous l'indifférence totale de leur mère qui semble ne rien remarquer.

Marc est seul face à toute cette violence et son échappatoire, il le trouve dans la lecture de romans mais aussi auprès de ses deux meilleurs amis Christian et Mohammed au collège et ses premiers émois amoureux avec Dolly.



25 ans plus tard Marc est marié avec Caroline jolie jeune femme ambitieuse qui ne voit que par son travail et ne cesse de rabaisser son mari.  Heureusement il y a Quentin atteint de surdité depuis la naissance, le grand amour de Marc, il donnerait sa vie pour lui .



C'est avec ce roman que je découvre l'auteur, j'ai adoré sa plume, son texte et ses mots percutants. 

En lisant ce récit j'ai été extrêmement touchée par le personnage de Marc qui se bat inexorablement pour survivre face aux non-dits, à la maltraitance et ses tentatives répétées pour ne pas avouer ce qu'il subit jusqu'aux cicatrices qui demeurent indélébiles.



Que la maltraitance soit physique ou morale, elle l'atteint au plus profond de lui et s'ajoute une à une mais pour combien de temps....



C'est bien la question que l'on se pose lorsque toutes les peurs les frustrations et les douleurs sont contenues à l'intérieur de soi que se passe-t-il ?



Quelle force faut il avoir pour ne pas être tenté de reproduire ses propres douleurs, ses fêlures ?



A la lecture de ce très beau roman, vous serez sans doute comme moi,  bouleversée et bousculée mais garderez l'espoir que tout ne peut pas recommencer...



Je ne sais pas si les bleus s'effacent toujours ...mais Marc ne s'effacera pas de ma mémoire littéraire.



Merci Tiffany @editions.anne.carriere et à son auteur pour l'envoi à titre gracieux de ce très beau roman.



Aimeriez-vous découvrir ce récit ? Ou bien L'avez-vous déjà lu? Hâte de connaître votre point de vue!!



#booksta #lectricepassionnee #lesbleusseffacenttoujours #passionlecture #passionlivre
Commenter  J’apprécie          50
Les bleus s'effacent toujours

Votre attention mesdames et messieurs,  voici un texte flamboyant : une histoire familiale de violence.



Résumé :

Les mercredis, c’est l’enfer ! Barricadé dans sa chambre, Marc tente d’échapper à la violence de son grand frère. Rien à attendre de ses parents, la colère et le déni coulent dans le sang de la famille. L’adolescent trouve du réconfort à l’école, dans l’amitié et les frissons du premier amour. Reste à grandir.



Et il a bien grandi. Adulte, Marc enseigne à la Sorbonne ; son épouse, Caroline, éblouit leur entourage ; son fils, Quentin, un enfant sensible et solaire, est devenu sa raison de vivre.



Marc tente de marcher droit. Les bleus se sont effacés mais l’histoire qu’ils dessinaient sur sa peau, ancrée dans les profondeurs du lac d’Orta, le fait sans cesse trébucher.



Mon avis :

Une écriture intime, impudique.

Dans la peau de la victime, je bleuis.

Dans la tête de l'enfant maltraité, je panique et je crie mais les adultes n'écoutent pas assez attentivement.

Dans les pas de l'adulte traumatisé, je suffoque.

Beaucoup de souffrance dans ces lignes.

De multiples questions dans ce texte : Comment marcher droit quand le passé fait trébucher ? La destinée d'un enfant maltraité doit-elle être celle d'une victime ?

Soulignant les faiblesses de son héros devenu adulte, l'auteur conte une enfance violentée entre une mère éthérée, un père croque-mort aux abyssales travers, un grand frère qui décompense. 

Deux constats glaçant :

On est bien peu de chose quand on est petit.

Une vie entière n'est pas de trop pour se libérer de l'impact des événements de son enfance.



(Ma chronique est fortement inspirée de celle écrite par Monsieur Hervé Pouzoullic à Raphaël Enthoven pour "le temps gagné ")
Commenter  J’apprécie          10
Les bleus s'effacent toujours

Je pense que vous serez d’accord : un texte, c’est le fond et la forme.



Concernant le fond, Les bleus s’effacent toujours aborde un thème sensible, la violence intrafamiliale.



Sa double temporalité nous présente d’abord Marc, 11 ans. Pour Marc la maison familiale n’est pas un refuge mais une zone de danger. Il y vit avec la trouille de la raclée hebdomadaire infligée par son grand frère Enzo. Car il ne s’agit pas de « jouer à la bagarre » ni de petites claques, non. Quand Enzo cogne, il fait très mal. Enzo est lui même battu par leur père, un homme atteint de démence. Et la mère ? La mère, fatiguée par ses journées de travail, se montre indifférente. Complice par sa passivité, elle s’associe parfois au monstre pour les sanctions.



Après une ellipse de vingt-cinq ans nous retrouvons Marc marié à une femme très belle mais toxique, qui par son manque d’humanité peut nous faire penser à sa mère, et père d’un petit Quentin qui est sa raison de vivre.

Avec le temps les bleus se sont effacés, mais la brutalité et la cruauté subies dans l’enfance sont ancrées. La douleur, la frustration et la colère sommeillent, prêtes à éclater.



Voilà. L’histoire en elle-même a déjà tout pour me séduire.

Une histoire magnifiquement servie par la plume de Hervé Pouzoullic. L’utilisation de la première personne génère une profonde empathie pour Marc. Les chapitres courts, la tension liée aux situations, confèrent du rythme au roman (amateurs de page-tuners…). Mais pas seulement. Les mots exsudent une certaine magie, tantôt vénéneuse et tantôt radieuse.



Bref, je suis conquise, et espère vous avoir donné envie de connaître l’histoire de Marc.
Commenter  J’apprécie          100
Les bleus s'effacent toujours

.

J’ai lu et beaucoup aimé :

LES BLEUS S’EFFACENT TOUJOURS .

de @hervepouzoullic .

@editions.anne.carriere .



« Les mercredis, c’est l’enfer !. Barricadé dans sa chambre, Marc tente d’échapper à la violence de son grand frère . Rien à attendre de ses parents, la colère et le déni coulent dans les veines de la famille …]



Si je travaille bien au collège, c’est pour avoir la paix. Si je lis autant, c’est parce que les histoires des autres me font oublier la mienne . Et si mon coeur s’emballe, que la frayeur m’empêche de respirer et que parfois je n’ai pas la force de me relever, c’est à cause des dérouillés que mon frère me met .



Les angoisses de chacun à partager . La détresse à observer . La violence qui sort de l’ombre . Le poids des héritages, si douloureux, qui écrase tout . Les émotions qui étouffent .

Il faut tenter de marcher droit pour dompter la bête qui sommeille, lutter contre l’indifférence, sans cesse, sans trébucher .

« Car il en faut du courage pour échapper à la malédiction de ses origines et du sang froid pour faire face au passé. »



[ … Rien ne change . Ma mère nous ignore, mon père torgnole mon frère a l’envi . Enzo se venge sur moi les mercredis . La peur m’habille tous les matins, déshabille mon frère tous les soirs . Le calme revient quand il disparaît . Je reprends mon souffle quand lui le perd … ]



LES BLEUS S’EFFACENT TOUJOURS

C’est un beau roman . Troublant, émouvant, dérangeant, tragique et si touchant .

Comme une lecture vénéneuse, vertigineuse, furieuse, folle… folle furieuse .

Qui remue, qui éclabousse, qui claque .

Une belle découverte . Merci @hervepouzoullic .



Vous l’avez lu ?

Envie de le lire …

Foncez …



#lesbleusseffacenttoujours #hervépouzoullic #éditionsannecarrière #lire #lirelirelire
Commenter  J’apprécie          61
Les bleus s'effacent toujours

C’est sur son seul titre, "Le bigorneau fait la roue", que j’avais choisi de lire le premier roman d’Hervé Pouzoullic. Je l’avais beaucoup aimé. Le deuxième m’avait moins convaincue. Là, je viens de dévorer en un temps record son troisième : "Les bleus s’effacent toujours". C’est de mon point de vue le meilleur des trois.



C’est l’histoire de Marc, enfant battu. Et même si les années passant, les bleus se sont effacés, il reste, cachées par-ci, par-là, des séquelles. Il semblait pourtant s’être reconstruit. Il est désormais enseignant à la Sorbonne, marié à une femme éblouissante, père d’une enfant différent, certes, mais solaire qui est sa véritable raison de vivre. Et pourtant sa vie est loin d'être rose.



L’utilisation du "je", les propos à hauteur d’un enfant de onze ans, l'âge de Marc au début du livre, l’écriture savamment travaillée sans prendre le pas sur le fond, les phrases sèches et qui claquent, les chapitres courts, apportent à ce récit un rythme vif et qui s’accélère au fil des pages jusqu’à la fin. Pas un instant d’ennui, la lecture est haletante tout au long, les personnages magnifiquement brossés. Leurs fragilités, leurs douleurs, leurs difficultés à vivre les rendent attachants, émouvants. Si Marc est le plus touché, les autres ne sont pas pour autant particulièrement heureux.



Ce roman a cette immense qualité de traiter d’un thème particulièrement difficile, la violence familiale, de manière sensible. L’auteur fait de son roman un plaidoyer sur la nécessité de parler, d’informer, de ne pas subir, de lutter contre l’indifférence et l’aveuglement face à toute marque de férocité. Il explique à travers la vie de Marc, et de ses parents totalement indifférents à son mal-être, combien la brutalité, la cruauté, la sauvagerie vécues dans l’enfance sont ancrées et infiltrent l’adulte. Hervé Pouzoullic n’en oublie pas pour autant l’amour, celui que Marc éprouve pour Dolly, sa petite copine de classe, l’amitié pour ses deux amis Chris et Mohammed. Et surtout, surtout, cette fin, que je vous tairai, emplie de résilience et d’espoir.



"Les bleus s’effacent toujours", un roman particulièrement réussi et bouleversant.

Commenter  J’apprécie          70
Les bleus s'effacent toujours

Comme chaque mercredi, Marc, 12 ans, attend la raclée que son frère Enzo va lui infliger. Marc vit dans la peur et sans aucun soutien dans sa famille : sa mère semble totalement indifférente et son père est violent, vis-à-vis d’Enzo principalement. Heureusement au collège il y a les copains, Chris et Mohammed ; et Dolly, sa jolie voisine de classe. Marc trouvera-t-il le courage de lui avouer sa flamme ?

Après une ellipse de vingt-cinq ans, nous retrouvons Marc papa d’un petit Quentin qu’il adore ; il vit avec une femme très belle mais plutôt toxique, sorte de clone de sa mère. Elle est directrice des ressources humaines et ce qu’elle préfère dans ce travail c’est conduire des entretiens de licenciement. Ça en dit long !

Marc est professeur de lettres à la Sorbonne : il aime son métier, mais le poids du passé et sa situation conjugale le plongent dans un état dépressif et l’empêchent de s’y consacrer pleinement…

Raconté à la première personne, le roman est très prenant ; la tension et les chapitres courts confèrent du rythme au roman et il nous est difficile de le lâcher. Le style soigné et précis réussit à nous faire ressentir la terreur dans laquelle vit Marc pendant l’enfance.

Le sujet de la violence intrafamiliale et des bleus qui marquent l’âme des victimes sont traités avec justesse. Marc est un personnage attachant, et on espère tout au long de la lecture qu’il réussira à guérir de son passé.

Un très bon moment de lecture !

Commenter  J’apprécie          10
Les bleus s'effacent toujours

Comment s’extraire d’une vie forgée par les séquelles de la violence endurée durant l’enfance ? Roman troublant, dérangeant, et plus encore du fait de cette première personne qui nous met dans la peau de la victime, voici l’histoire d’une destinée tragique… La toxicité poussée loin, très loin…
Lien : https://actualitte.com/artic..
Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui voulait aimer sa femme

La plume d'Hervé est tendre, drôle, voir déjantée.

Après 10 ans de mariage, Marc ne supporte pas que la passion dans son couple s'émousse. Il décide d'écrire un livre sur sa femme et de le faire publier afin de prouver qu'il l'aime comme au premier jour. Le début des problèmes....
Commenter  J’apprécie          00
Le bigorneau fait la roue



Je vous fais pars de mon retour de voyage avec Marc, ce jeune Breton très amusant qui recherche le grand amour de sa vie.

On va rencontrer sa famille, sa grand-mère qui lui donne des bons conseils et ses amis de Paris avec qui il fait un pari assez dingue.

Après Science Po, ses rencontres amoureuses sont toujours très amusantes car Marc est assez lourd, je l'ai trouvé un peu prétentieux et il ne peut s'empêcher de réciter des poèmes et d'en faire un peu de trop dans tout ce qu'il entreprend.

Marc va très bien réussir sa vie et s'épanouir dans un monde luxueux, toujours entouré de belles femmes et de sa famille qui le soutient dans sa quête du bonheur.

J'ai bien aimé ce roman qui est un peu pour moi un conte de fée mais pour homme, il était une fois les aventures de Marc avec des belles étrangères.

Italie, États-Unis et Russie trois destination où j'ai suivi avec intérêt les aventures de notre Bigorneau toujours aussi gaffeur et grande gueule qui va parfois s'attirer la foudre de certaines personnes.

Ce roman fait bien rire et ça fait une coupure avec mes autres lectures, j'ai passé un moment très agréable et je vous le conseille vivement.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui voulait aimer sa femme

C'est l'histoire de Marc originaire de Bretagne, un peu maladroit en amour mais malgré tout éperdument amoureux de sa femme Vasilissa qui a quitté Moscou pour faire sa vie avec lui .



Au bout de dix ans de vie commune , deux enfants et un chien pas très commode , la routine s'installe ...



Mais Marc ne le supporte pas il veut retrouver la passion comme au premier jour .



Lui vient l'idée d'écrire un livre pour sa femme et le publier .

Mais cette homme si passionné ne se rend pas compte qu'il consacre tout son temps à l'écriture de son roman au détriment de sa famille ...



Mon avis : cette lecture est tendre , pleine d'amour avec une touche d'humour .

Des situations très loufoques m'ont bien fait rire , comme la première soirée de ce couple et sa bande d'amis déjantés , mais aussi la famille de Marc qui est hors du commun .



L'amour de Marc pour Vasilissa est sans borne et il est prêt à tout pour que cette petite étincelle entre eux revienne .

C'est tellement romantique .



Le fond de ce roman a une très bonne morale selon moi .

Ce n'est pas parce que nous avons des passions dans la vie ( et je sais de quoi je parle ) , qu'il faut pour autant en oublier ses proches et ce qui nous entoure .

Faire la part des choses et trouver le bon équilibre est essentiel pour le bien de tous .



Merci Hervé ( Marc ? ) 😉 J'ai passé un excellent moment, il faut absolument que je me procure votre premier roman " Le Bigorneau fait la roue " afin d'en apprendre plus sur Marc et sa quête de l'amour .



Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui voulait aimer sa femme

Voilà une lecture légère qui tombe à pic !



J’avais rencontré Hervé au salon du livre de Vannes en juin dernier, je le suis déjà depuis un moment sur facebook. Ce livre est son second roman, qui est la suite de « Le bigorneau fait la roue », mais si vous ne l’avez pas lu au préalable, ne vous inquiétez pas, cela ne pose aucun soucis.



Nous faisons la connaissance de Marc et de Vasilissa, jeune couple atypique, puisque Vasilissa est une jeune russe ayant quitté son pays et sa famille pour s’installer à Paris et épouser Marc. L’humour est présent dès le début, je me suis régalée des scènes passées dans la maison familiale des parents de Marc en Bretagne.



Cette phrase pourtant laissait présager le pire : « La vie à 2 est à l’amour ce que la cellule de dégrisement est à l’alcoolique : le plus sûr moyen de se débarrasser d’une addiction. »



Et en effet, 10 ans, 2 enfants et un chien plus tard, l’amour s’étiole, la routine est bien là, les griefs et l’incompréhension également. Marc a une solution toute trouvée pour sauver son mariage, une illumination : il va écrire un livre d’amour à sa femme, et n’aura de cesse d’être publié. Avouez, on y a tous pensé pour sauver son couple non ?



Les personnages sont drôles, attachants, même si Marc m’a agacé à plusieurs reprises, je trouve sa démarche folle mais également tellement belle. Je me suis bien représentée Vasilissa en princesse russe, élégante, raffinée, un peu froide. Les personnages secondaires sont brossés et caricaturés à l’extrême, pour notre plus grand bonheur car cela nous vaut quelques fous rires !!



L’histoire est touchante, on se retrouve tous un peu dans le couple de Marc et Vasilissa, nous devons tous en effet composer avec la routine qui s’installe inexorablement.



J’ai adoré tout le côté écriture. Comment Marc trouvait l’inspiration, où il écrivait, le parcours du combattant éditorial. C’était instructif.



La plume d’Hervé est tendre, drôle, quelque peu déjantée. C’est un livre qui fait du bien au moral, une pause salvatrice dans notre monde qui part tellement en cacahuète. Tout au long de la lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si ce roman était autobiographique et si oui, jusqu’à quel point !



La couverture tapageuse rose bonbon insuffle de l’énergie positive au lecteur, tout comme le contenu ! Bref, je vous le recommande !!
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa s’installent à Paris. Cette dernière a tout quitté, son pays la Russie, sa famille pour venir en France. Le couple est follement épris. Tout est une découverte pour elle ; en particulier la Bretagne et les bretons. Marc présente sa fiancée à ses parents la surprise est au rendez-vous. Cependant l’amour vient à bout de tous les problèmes du moins aide à les surmonter. Il n’y a que le temps qui passe qui vient perturber notre héros. Dix ans plus tard, marié, père de deux enfants adorables, l’inquiétude gagne Marc qui se demande comment retrouver la fougue des premiers instants, le piquant de l’amour qui débute. Lui et Vasilissa sont pris par les habitudes, les enfants, le travail et le chien complètement névrosé.

Marc toujours fou amoureux, s’imagine qu’en écrivant un livre sur sa femme, il va retrouver la passion qui les habitaient au début de leur rencontre. Est-ce une bonne idée ?

Il y a beaucoup de poésie et d’humour dans ce roman. Léger, serein une bonne lecture pour finir l’année sans se poser trop de questions. C’est une ode à l’amour ; un homme maladroit, sentimental qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez en cherchant dans sa plume d’écrivain amateur ce qu’il a près de lui au quotidien.

Peut-on aimer de façon passionnelle toute sa vie ? Peut-on vivre sans cesse les picotements des premiers instants ? N’est-ce pas une illusion que de vouloir garder ces instants, en refusant que s’installent certaines habitudes ?

Chaque page nous parle : La Bretagne, présente avec ses odeurs, son granit, ses habitants, ses vacanciers tout un tableau retranscrit avec esprit, on s’y croirait. Le parcours de l’écrivain habité par son obsession d’écrire au risque de ne plus être avec les siens, les retours si décevants des éditeurs…Le travail qui perd de son intérêt, l’auteur est ailleurs.

Voilà un roman qui fait du bien, c’est le dernier de l’année 2018, je ne suis pas déçue.

Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui voulait aimer sa femme

Deux ans après la publication du premier roman Le bigorneau fait la roue, les Éditions Anne Carrière remettent à l’honneur l’écrivain breton Hervé Pouzoullic. L’homme qui voulait aimer sa femme, au titre à la fois simple et terriblement original, est une perle, dont la rédaction vous recommande chaudement la lecture. Un ouvrage témoin de la passion amoureuse, celle qui, malheureusement, peut se faire de plus en plus légère et discrète.
Lien : https://proprosemagazine.wor..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hervé Pouzoullic (74)Voir plus

Quiz Voir plus

Combien de fois ?

🎬 Alors qu'il s'apprête à démissionner de ses fonctions de shérif pour se marier, Will Kane apprend qu'un bandit, condamné autrefois par ses soins, arrive par le train pour se venger. Will renonce à son voyage de noces et tente de réunir quelques hommes pour braver Miller et sa bande. Mais peu à peu, il est abandonné de tous... Ce film de Fred Zinnemann, avec Gary Cooper s'intitule "le train sifflera ... "

une fois
deux fois
trois fois

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , films , roman , espionnageCréer un quiz sur cet auteur

{* *}