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Critiques de Hervé Pouzoullic (53)
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Dès sa sortie, j’avais acheté le premier roman d’Hervé Pouzoullic, "Le bigorneau fait la roue". J’avais été attirée par la consonance bretonne du nom de l’auteur et le bigorneau du titre, un de mes fruits de mer préférés. Je m’en étais régalée. Le deuxième, "L’homme qui voulait aimer sa femme" m’a été adressé par la maison d’édition Anne Carrière que je remercie sincèrement.



Aujourd’hui, Marc a dix ans de plus. Il est marié avec Vasilissa qui a quitté Moscou pour vivre à Paris avec lui. Leurs deux enfants sont adorables et leur chien, qui répond au nom improbable de Krouchtchev, suit une psychothérapie. Celui-là m’a quelque peu agacée, je dois l’avouer. Bref, une famille "lambda" en quelque sorte, sauf que Marc ne s’en contente pas. L’amour n’est plus passion et il souhaiterait y remédier… alors, il décide d’écrire un roman à la gloire de sa femme…



Le ton de ce nouvel ouvrage est toujours léger, pétillant, drôle. Les personnages possèdent tous un côté attachant. Même si Marc suinte l’égoïsme, pour ne pas dire l’égocentrisme, je ne peux lui en vouloir tant il met de bonne volonté dans ce qu’il entreprend. Vasilissa m’a semblé plus raisonnable, car plus tranquille et peut-être moins romantique. Je ne parle pas des relations familiales, toujours compliquées, je laisse ce soin à l’auteur "Cette affaire rejoignait la poussière des autres drames glissée sous l’immense tapis des non-dits familiaux."



L’écriture est d’une grande simplicité parsemée de petites touches de poésie "Sur sa joue, un grain de beauté dessinait une île, une terre minuscule pour naufragé de la vie. Ses longs cils balayaient l’eau." La lecture peut ainsi prendre la vitesse d’un cheval au galop. Rien ne fait obstacle aux pages qui se tournent prestement à la recherche d’une anecdote nouvelle ou d’un récent coup du sort, et Dieu sait qu’il en existe.



C’est léger, je l’ai déjà dit, et pourtant derrière tout ça se dessine une réflexion sur la vie de couple, l’art de faire durer l’amour et le besoin continuel de prêter attention à l’autre. Marc s’y emploie, maladroitement le plus souvent mais le cœur y est. Il ne me fut pas désagréable non plus de retrouver des allusions relatives au premier récit de l’auteur.



Je conseillerais la lecture de ce roman à l’ombre d’un parasol au bord de l’océan ou sous un arbre, un verre de cidre à portée de main, à consommer avec modération, naturellement. Non, je ne parle pas du roman. Et vous pourrez imaginer le troisième volet de cette aventure celto-russe, peut-être bien déjà en gestation, au regard du cliffhanger final..


Lien : http://memo-emoi.fr/
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Hervé Pouzoullic possède le talent rare de savoir écrire sur un homme empêtré dans la lourdeur de ses sentiments et d'en faire une histoire perchée, légère, divine. Et lorsque l'humour devient aérien, il tutoie la poésie.

Un sublime voyage de la Russie jusqu'en Bretagne, en passant par le marais parisien, une quête aux confins de l'obstination amoureuse, une presque dérive vers la folie douce qui nous emplit d'un air amoureux vivifiant et sans doute salvateur. Comme ça fait du bien !

Des personnages hauts en couleur, des scènes à hocqueter de rire... les ingrédients sont tous présents et ils sont précieux.

Merci chef! Je m'en suis délecté. Merci infiniment !
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Ce nouvel ouvrage a permis à l'auteur d'acquérir un autre rythme. De quoi en faire un excellent roman que les lecteurs vont aimer à se partager !


Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..
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L'homme qui voulait aimer sa femme

« L’homme qui voulait aimer sa femme » est un roman d’Hervé Pouzoullic publié depuis le mois de mai de cette année aux éditions Anne Carrière.

Ce titre est le deuxième roman de l’auteur et fait suite à « Le bigorneau fait la roue » que je n’ai pas lu.



J’ai reçu ce livre suite à la sollicitation aimable de l’auteur (que je remercie) via Instagram où le contact a été pris simplement suite à un like de ma part sur une des photos du bouquin (je trouvais la couverture jolie et attrayante).



A sa réception, lorsque j’ai découvert qu’il s’agissait d’une suite, j’ai eu un peu peur de ne pas accrocher ou d’être perdue. Mais pas du tout !



Bref, « L’homme qui voulait aimer sa femme », c’est l’histoire d’un homme, Marc, qui est prêt à tout pour l’amour de sa femme Vasilissa. Elle, qui par amour pour lui, a quitté sa Russie natale et est venue s’installer sur Paris. Cette femme brillante (elle est directrice financière) et toujours à la mise impeccable va s’engager dans la vie de couple avec Marc, l’heureux élu, un breton (du moins d’origine) romantique, travaillant dans l’industrie pharmaceutique et voyageant régulièrement.



Un vrai conte de fées des temps modernes (avec tout de même quelques péripéties) surtout que très vite le couple se marie et a deux beaux enfants (et même un chien appelé Khrouchtchev). Dix années passent très rapidement… Ils sont pris dans le train-train quotidien et Marc se rend compte que la passion amoureuse en a pris un coup. Il a du mal à accepter et tente de trouver une solution…



Marc va mettre en exécution son idée dans le but de retrouver la passion amoureuse du début. Bien que le couple n’ait pas de difficultés réelles, mais accuse dix ans de mariage. Avoir des enfants, un chien et deux boulots à responsabilité, ce n’est pas rien et c’est surtout très chronophage. En fait, derrière le ton humoristique et le côté un peu fantasque du personnage principal, ce roman aborde de manière intelligente une thématique bien réelle.



Vasilissa, plus terre à terre, prend cela pour une folie, une lubie. Mais Marc, têtu, persiste dans son projet amoureux qui est d’écrire par amour ! Pour finalement tomber dans l’engrenage de l’addiction littéraire, s’éloignant de sa femme (bref, tout le contraire de son projet initial- c’est bien les hommes ça 😉 ), de ses enfants et négligeant aussi son job et ses amis. J’ai bien aimé aussi cette partie traitant du processus de création d’un livre et mettant en lumière la recherche souvent usante d’un éditeur.



En bref:

Un roman passionné qui passe très (trop) vite et qui fait écho avec nos propres vies. J’ai trouvé la plume d’Hervé Pouzoullic fluide, humoristique et toute en finesse. Les personnages sont attachants et bien campés. Un petit régal !




Lien : https://theedenofbooks.com/2..
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Dans Le bigorneau fait la roue, nous avions découvert le personnage de Marc, étudiant à Sciences Po. Peu passionné par ses études, il n’a qu’une idée en tête : trouver le grand amour. Ne parvenant pas à faire durer la passion plus de quelques jours, il interroge son entourage. Son enquête le conduit à la conclusion suivante : le ciment du couple est l’incompréhension. Fort de cette certitude il décide de mener ses recherches à l’étranger. C’est ainsi qu’il rencontre Vasilissa, jeune femme russe. Le bigorneau fait la roue a été publié aux éditions Anne Carrière en mars 2016.



Dans L’homme qui voulait aimer sa femme, nous retrouvons Marc et Vasilissa dix ans après. La famille s’est agrandie. Le couple a deux enfants et même un chien. Mais qu’en est-il de leur passion ? Le moins que l’on puisse dire est qu’elle a pris un coup dans l’aile. La vie du couple s’est installée dans un ronron qui désespère Marc. Comment faire revivre la fougue essorée par la quotidien ? Marc semble avoir trouvé la solution.



La suite de la chronique sur le blog : suivez le lien ci-dessous
Lien : https://leslecturesduhibou.b..
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa sont en couple. Cette dernière a quitté son pays, la Russie, pour rejoindre Marc à Paris. Ils filent le parfait amour malgré des débuts rocambolesques dans la famille bretonne de Marc. La vie suit son cours et ils se marient, ont 2 enfants et adoptent même un chien. Ils s'aiment mais un jour Marc se rend compte qu'ils sont enterrés dans une routine qui lui fait peur. Il veut alors lui prouver son amour et par la même occasion retrouver la flamme des premiers jours.



Pour lui prouver son amour, il décide de lui écrire un livre. Mais ce projet fou et rempli d'embûches pourrait bien lui faire perdre beaucoup de choses.



Après lecture, quand j'ai lu le résumé et la petite présentation de l'auteur (vous me connaissez je ne l'avais pas fait avant) je me demande si ce roman n'est pas un peu autobiographique ou même totalement autobiographique.



Le roman est tendre et plein d'humour. L'histoire et son protagoniste sont touchants ; cet homme qui veut bien faire, trop bien faire, et qui se perd dans son écriture.



Qu'est-ce que je l'ai trouvé attachant ce Marc, j'ai aimé suivre cette partie de sa vie.



Au début du roman j'ai eu une petite crainte : les références culturelles. Je ne suis pas totalement ignorante je connais Aragon mais d'autres références m'ont laissées pantoise. Cependant, cette crainte m'est vite passée vu que je n'ai plus eu cette impression par la suite. Et puis j'ai ri bien plus loin dans le roman, en page 165 : "simplifiez votre écriture. Limitez les références culturelles. Quand vous voulez faire le malin, vous perdez le lecteur." Monsieur l'auteur, c'était moins une, encore un peu et j'aurais dû vous le dire.



Blague à part, c'est un chouette roman facile à lire et qui gagne à être connu.
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L'homme qui voulait aimer sa femme

C'est l'histoire de Marc originaire de Bretagne, un peu maladroit en amour mais malgré tout éperdument amoureux de sa femme Vasilissa qui a quitté Moscou pour faire sa vie avec lui .



Au bout de dix ans de vie commune , deux enfants et un chien pas très commode , la routine s'installe ...



Mais Marc ne le supporte pas il veut retrouver la passion comme au premier jour .



Lui vient l'idée d'écrire un livre pour sa femme et le publier .

Mais cette homme si passionné ne se rend pas compte qu'il consacre tout son temps à l'écriture de son roman au détriment de sa famille ...



Mon avis : cette lecture est tendre , pleine d'amour avec une touche d'humour .

Des situations très loufoques m'ont bien fait rire , comme la première soirée de ce couple et sa bande d'amis déjantés , mais aussi la famille de Marc qui est hors du commun .



L'amour de Marc pour Vasilissa est sans borne et il est prêt à tout pour que cette petite étincelle entre eux revienne .

C'est tellement romantique .



Le fond de ce roman a une très bonne morale selon moi .

Ce n'est pas parce que nous avons des passions dans la vie ( et je sais de quoi je parle ) , qu'il faut pour autant en oublier ses proches et ce qui nous entoure .

Faire la part des choses et trouver le bon équilibre est essentiel pour le bien de tous .



Merci Hervé ( Marc ? ) 😉 J'ai passé un excellent moment, il faut absolument que je me procure votre premier roman " Le Bigorneau fait la roue " afin d'en apprendre plus sur Marc et sa quête de l'amour .



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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa s’installent à Paris. Cette dernière a tout quitté, son pays la Russie, sa famille pour venir en France. Le couple est follement épris. Tout est une découverte pour elle ; en particulier la Bretagne et les bretons. Marc présente sa fiancée à ses parents la surprise est au rendez-vous. Cependant l’amour vient à bout de tous les problèmes du moins aide à les surmonter. Il n’y a que le temps qui passe qui vient perturber notre héros. Dix ans plus tard, marié, père de deux enfants adorables, l’inquiétude gagne Marc qui se demande comment retrouver la fougue des premiers instants, le piquant de l’amour qui débute. Lui et Vasilissa sont pris par les habitudes, les enfants, le travail et le chien complètement névrosé.

Marc toujours fou amoureux, s’imagine qu’en écrivant un livre sur sa femme, il va retrouver la passion qui les habitaient au début de leur rencontre. Est-ce une bonne idée ?

Il y a beaucoup de poésie et d’humour dans ce roman. Léger, serein une bonne lecture pour finir l’année sans se poser trop de questions. C’est une ode à l’amour ; un homme maladroit, sentimental qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez en cherchant dans sa plume d’écrivain amateur ce qu’il a près de lui au quotidien.

Peut-on aimer de façon passionnelle toute sa vie ? Peut-on vivre sans cesse les picotements des premiers instants ? N’est-ce pas une illusion que de vouloir garder ces instants, en refusant que s’installent certaines habitudes ?

Chaque page nous parle : La Bretagne, présente avec ses odeurs, son granit, ses habitants, ses vacanciers tout un tableau retranscrit avec esprit, on s’y croirait. Le parcours de l’écrivain habité par son obsession d’écrire au risque de ne plus être avec les siens, les retours si décevants des éditeurs…Le travail qui perd de son intérêt, l’auteur est ailleurs.

Voilà un roman qui fait du bien, c’est le dernier de l’année 2018, je ne suis pas déçue.

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L'homme qui voulait aimer sa femme



Imaginons un homme qui brillerait par sa gentillesse, sa tendresse, et en même temps sa maladresse, et qui serait follement épris de sa femme Vassilia, une ravissante et divine jeune femme russe conquise de haute lutte (cf Le bigorneau fait la roue). La problématique rencontrée ici est à la fois banale et folle : comment au bout de dix ans entretenir et réveillée la fougue amoureuse des premiers moments. Pris d’une inspiration contestable, Marc, notre héros breton, choisit d’écrire à sa femme une lettre d’amour de 300 pages et faire publier son ode amoureuse, avec un résultat aussi déplorable que prévu. On retrouve avec émotion la plume déjantée d’hervé Pouzillac, sa tendresse, sa dérision, son inventivité, et j’ai ri aux larmes des déboires de son héros, sans compassion aucune, tellement sa folle entreprise était suicidaire.

J’espère qu’il ne m’en voudra pas. Je recommande cette aventure débridée à tous, pour un bol de bonheur garanti.













Imaginons un homme qui brillerait par sa gentillesse, sa tendresse, et en même temps sa maladresse, et qui serait follement épris de sa femme Vassilia, une ravissante et divine jeune femme russe conquise de haute lutte (cf Le bigorneau fait la roue). La problématique rencontrée ici est à la fois banale et folle : comment au bout de dix ans entretenir et réveillée la fougue amoureuse des premiers moments. Pris d’une inspiration contestable, Marc, notre héros breton, choisit d’écrire à sa femme une lettre d’amour de 300 pages et faire publier son ode amoureuse, avec un résultat aussi déplorable que prévu. On retrouve avec émotion la plume déjantée d’hervé Pouzillac, sa tendresse, sa dérision, son inventivité, et j’ai ri aux larmes des déboires de son héros, sans compassion aucune, tellement sa folle entreprise était suicidaire.

J’espère qu’il ne m’en voudra pas. Je recommande cette aventure débridée à tous, pour un bol de bonheur garanti.











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L'homme qui voulait aimer sa femme

Je suis particulièrement touchée qu’Hervé Pouzoullic m’ait demandé de publier une chronique sur son second roman, L’Homme qui voulait aimer sa femme… En effet, nous sommes en contact sur les réseaux sociaux depuis environ un an et j’ai lu en octobre dernier, Le Bigorneau fait la roue, un livre divertissant et léger (https://www.babelio.com/livres/Pouzoullic-Le-bigorneau-fait-la-roue/828731/critiques/1438701 ).



Dans ce second roman, je retrouve sans réelle surprise les personnages déjà rencontrés, un certain univers bobo chic parisien, la même ambiance de réussite sociale et d’aisance matérielle, un dépaysement bretonnant et le même esprit dans la couverture ; la parade nuptiale du bigorneau arborait un bleu turquoise et, ici, c’est un rose vif qui attire l’œil, toujours trop tapageur à mon goût.

Après sa vision de l’amour durable, le même narrateur nous embarque dans une écriture à la première personne dans sa vie conjugale et illustre son désir de maintenir au plus haut niveau la passion des premiers jours.

C’est la même comédie romantique, drôle et déjantée, une suite logique des péripéties du premier opus. Les personnages ont tous un petit côté too much, sauf peut-être la grand-mère bretonne pour qui j’éprouve une certaine tendresse ; à la longue, cela donne un effet de surenchère démesurée quand chacun des membres de la famille, chien compris, participe à la névrose générale et s’en va consulter. Les tribulations du sympathique trio de copains s’enchainent et se succèdent comme une suite de sketches souvent dénués de crédibilité. La vie conjugale est un chassé-croisé artificiel et la psychologie féminine me paraît un peu survolée.



Il y a tout de même une forme d’originalité quand le JE du personnage rejoint le JE de l’écrivain ; en effet, pour montrer qu’il aime sa femme comme au premier jour, le héros du roman entreprend d’écrire un livre sur elle et de chercher un éditeur pour le publier. Et nous voilà plongés dans la mise en abyme de l’écriture du Bigorneau fait la roue dont le pitch était bien « l’incompréhension dans le couple pour durer » !

Là où cela devient encore plus intéressant, c’est lorsque les critiques auxquelles le personnage de fiction doit se confronter vont comme un gant au véritable roman d’Hervé Pouzoullic… Il faut indéniablement saluer l’humour, les dialogues percutants et la richesse de l’intertextualité, mais l’émotion n’est pas au rendez-vous ; il n’est jamais possible de s’identifier aux protagonistes. Plus qu’une comédie sentimentale, c’est un vrai film catastrophe ! Le personnage principal est « tarte » quand je le voudrais romantique, les scènes d’amour sont « consternantes »… À trop faire le malin, l’écrivain perd ses lecteurs. J’ai déjà souligné le côté cinématographique des livres d’Hervé Pouzoullic ; il le dit lui-même dans son roman : « écrivez caméra à l’épaule ».

J’étais à deux doigts d’écrire une critique en tout point similaire à celle que j’avais publié pour Le Bigorneau… L’auteur me sauve en faisant sa propre autocritique dont je me contente de retranscrire les grandes lignes. Je saisis mal cette posture d’auto-flagellation mais elle sonne juste…



Tel quel cependant, ce roman se lit facilement, est idéal pour la chaise-longue ou la plage, mais sans plus.

Hervé Pouzoullic a un vrai talent : pourquoi ne pas l’utiliser autrement, dans un autre registre, d’inspiration moins autobiographique ? Là, je serai curieuse de le redécouvrir.

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L'homme qui voulait aimer sa femme

L'histoire d'un homme qui aime sa femme et qui veut vivre son amour comme au premier jour. Il décide alors de lui consacrer un roman mais il se perd dans l'écriture et une distance s'installe...

On passe un bon moment, il y a de l'humour , c'est bien écrit mais je n'ai pas succombé à l'histoire ,c 'est pourquoi je mets seulement 3 étoiles.
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L'homme qui voulait aimer sa femme

« L’homme qui voulait aimer sa femme » est le premier roman d’Hervé Pouzoullic que j’ai lu et j’y ai fait la connaissance de son personnage Marc (« Le bigorneau fait la roue » étant son premier roman). Le thème du roman, ne pas faire taire la passion dans un couple, semble louable pour Marc si ce n’est ce qu’il met en œuvre pour cela ou plutôt l’importance disproportionnée qu’il consacre à cette quête… Marc et Vasilissa s’aiment et par amour, Vasilissa a quitté son pays natal, la Russie, afin de suivre son amour Marc en France. Ils sont parents de deux enfants, une bonne situation professionnelle chacun mais voilà, Marc veut retrouver la fougue de leur amour des premiers temps. Jusque là, son intention est, dirais-je, belle car il est vrai que la vie quotidienne avec une famille à gérer fait que l’amour est moins passionnel, moins spontané que lorsque deux amoureux font connaissance jour après jour, s’aiment plus de jour en jour. Et Marc décide d’écrire une lettre d’amour à Vasilissa mais une lettre d’amour qui sera lu par tous car son objectif est de faire publier cette lettre de 300 pages. Mais cette entreprise ne va pas se passer comme le souhaiterait Marc: si Vasilissa s’implique doucement dans ce projet, cela ne va pas durer et l’effet voulu par Marc va dangereusement s’inverser… En effet, pour mener à bien la rédaction de ce roman/lettre d’amour, Marc va oublier sa femme, ses enfants, ses amis, François et Bruno, tout ça pour que son roman soit enfin publié.

J’ai aimé la passion de Marc pour sa femme, cette irrésistible envie de bousculer leur couple dans le bon sens mais au fur et à mesure, Marc est apparu presque irresponsable et aveugle au point de perdre tout ce qui lui est cher à son cœur. J’avais qu’une envie: de le secouer, de lui crier qu’il fait fausse route!! Et du coup, je me suis demandée si, à la place de Vasilissa, j’aurais été capable de supporter cette attitude, cette façon de ne plus s’intéresser à ce qui l’entoure étant lui-même plonger dans un état second, un état d’écriture perpétuelle. En fait, ce roman a un côté loufoque attachant. Et cela passe par Marc, François et Bruno ses deux amis à qui ne sont pas en reste pour des situations assez invraisemblables, et par Khrouchtchev son chien obsédé, mal propre mais affectueux 😉 « L’homme qui voulait aimer sa femme » est un roman dont j’ai pris plaisir à lire, à découvrir cette aventure livresque de Marc et j’ai envie de lire le premier roman d’Hervé Pouzoullic pour savoir comment Marc a rencontré sa femme Vasilissa.
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Deux ans après la publication du premier roman Le bigorneau fait la roue, les Éditions Anne Carrière remettent à l’honneur l’écrivain breton Hervé Pouzoullic. L’homme qui voulait aimer sa femme, au titre à la fois simple et terriblement original, est une perle, dont la rédaction vous recommande chaudement la lecture. Un ouvrage témoin de la passion amoureuse, celle qui, malheureusement, peut se faire de plus en plus légère et discrète.
Lien : https://proprosemagazine.wor..
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Le titre. Déjà.



Tout un programme. Comme si l’amour était l’antithèse du mariage. Comme si, pour changer, pour une fois,on allait vraiment s’aimer …



Ainsi, Marc, le narrateur, rencontre la belle et si joliment russe Vasilissa. Ils vont se marier, avoir des enfants, connaître les affres du quotidien comme la majorité de l’humanité. Et là, Marc va décider d’écrire la plus belle et la plus folle des lettres d’amour …



Le but initial étant de sauver son grand amour du naufrage des jours qui passent.



La thématique m’a tout de suite fait penser à Alexandre Jardin de la grande époque. La comparaison s’arrête là, nous ne sommes pas dans le même registre.



Car Hervé Pouzoullic n’a rien d’un naïf et son écriture à double tranchant m’a offert un très bon moment de lecture.



L’humour omniprésent tout au long du livre, m’a beaucoup fait sourire. Souvent rire.



J’ai particulièrement aimé le jeu de miroir entre ce héros parfois malhabile, pourtant tellement amoureux et l’auteur lui-même. Marc est-il Hervé ? En mieux ? En pire ? Le doute est permis et plane …



Ironique et percutant souvent, doux amer. Tendre.



Marc touche, agace et rend perplexe dans sa folle entreprise de reconstruction ? De démolition ? Il faudra lire pour mieux comprendre si cette aventure aura les effets voulus.



Il paraît que ce livre est une suite mais ça ne m’a pas du tout gêné dans ma lecture ! On peut tout à fait se lancer sans avoir lu le précédent ouvrage.

On est sur moment de lecture, frais et fun, traversé par de belles vérités sur le couple, l’amour et le quotidien. Sur le métier d’écrivain, l’écriture d’un livre. Un livre qui sous des airs rose bonbon cache un arrière goût un piquant …



Si vous aussi, vous voulez passer un bon moment de lecture, lancez-vous à la suite de cet homme qui un jour a décidé d’aimer sa femme …

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L'homme qui voulait aimer sa femme

« L'homme qui voulait aimer sa femme », c'est Marc, un Breton fou amoureux de sa compagne Visilissa, une jolie Russe. L'auteur décrit leurs premières années ensemble. Des moments passionnels font vibrer ce jeune couple, dont l'avenir était pourtant bel et bien incertain. Les deux protagonistes bravent la distance et forment un magnifique duo. L'arrivée de la jeune femme dans sa belle-famille est plutôt rocambolesque. Une suite d'événements loufoques donne le ton : l'humour est incontestablement au rendez-vous.



Les années passent : Vasilissa et Marc forment désormais une famille composée de deux enfants, Clara et Mathieu, et d'un chien portant le nom de Khrouchtchev. Leur relation amoureuse s'essouffle, les enfants sont en quête d'attention et le chien rencontre quelques problèmes psychologiques... Leur quotidien n'est donc pas si simple ! Un beau jour, une idée traverse l'esprit de Marc. Et s'il écrivait un livre pour montrer à quel point il aime sa dulcinée ?



Je tire mon chapeau à Hervé Pouzoullic, l'auteur, qui réussit haut la main à décrire son propre travail : celui d'écrivain. En tant que lecteur, nous en apprenons plus sur le cheminement. De l'écriture à l'envoi du manuscrit aux maisons d'édition, en passant par le flot de réponses (très souvent négatives) et les critiques, tout y est. Notre protagoniste donne toute son énergie pour son livre jusqu'à en oublier parfois sa vie de famille... et son couple !



Pour conclure, j'ai passé un excellent moment avec « L'homme qui voulait aimer sa femme ». Le personnage principal est aussi drôle que touchant. Les membres de sa famille et ses amis sont quant à eux hauts en couleur. La plume de l'auteur est fluide et légère. Je vous recommande ce roman !
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L'homme qui voulait aimer sa femme

La plume d'Hervé est tendre, drôle, voir déjantée.

Après 10 ans de mariage, Marc ne supporte pas que la passion dans son couple s'émousse. Il décide d'écrire un livre sur sa femme et de le faire publier afin de prouver qu'il l'aime comme au premier jour. Le début des problèmes....
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Voilà une lecture légère qui tombe à pic !



J’avais rencontré Hervé au salon du livre de Vannes en juin dernier, je le suis déjà depuis un moment sur facebook. Ce livre est son second roman, qui est la suite de « Le bigorneau fait la roue », mais si vous ne l’avez pas lu au préalable, ne vous inquiétez pas, cela ne pose aucun soucis.



Nous faisons la connaissance de Marc et de Vasilissa, jeune couple atypique, puisque Vasilissa est une jeune russe ayant quitté son pays et sa famille pour s’installer à Paris et épouser Marc. L’humour est présent dès le début, je me suis régalée des scènes passées dans la maison familiale des parents de Marc en Bretagne.



Cette phrase pourtant laissait présager le pire : « La vie à 2 est à l’amour ce que la cellule de dégrisement est à l’alcoolique : le plus sûr moyen de se débarrasser d’une addiction. »



Et en effet, 10 ans, 2 enfants et un chien plus tard, l’amour s’étiole, la routine est bien là, les griefs et l’incompréhension également. Marc a une solution toute trouvée pour sauver son mariage, une illumination : il va écrire un livre d’amour à sa femme, et n’aura de cesse d’être publié. Avouez, on y a tous pensé pour sauver son couple non ?



Les personnages sont drôles, attachants, même si Marc m’a agacé à plusieurs reprises, je trouve sa démarche folle mais également tellement belle. Je me suis bien représentée Vasilissa en princesse russe, élégante, raffinée, un peu froide. Les personnages secondaires sont brossés et caricaturés à l’extrême, pour notre plus grand bonheur car cela nous vaut quelques fous rires !!



L’histoire est touchante, on se retrouve tous un peu dans le couple de Marc et Vasilissa, nous devons tous en effet composer avec la routine qui s’installe inexorablement.



J’ai adoré tout le côté écriture. Comment Marc trouvait l’inspiration, où il écrivait, le parcours du combattant éditorial. C’était instructif.



La plume d’Hervé est tendre, drôle, quelque peu déjantée. C’est un livre qui fait du bien au moral, une pause salvatrice dans notre monde qui part tellement en cacahuète. Tout au long de la lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si ce roman était autobiographique et si oui, jusqu’à quel point !



La couverture tapageuse rose bonbon insuffle de l’énergie positive au lecteur, tout comme le contenu ! Bref, je vous le recommande !!
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Second roman pour Hervé Pouzoullic après son excellent "le bigorneau fait la roue", dans lequel nous retrouvons avec plaisir notre incorrigible romantique Marc et scelle qui est devenue son épouse, la belle russe Vasilissa. 10 ans après leur rencontre, un mariage, deux enfants et un chien psychologiquement instable, Marc se retrouve en pleine crise familiale de la quarantaine.

Lui, qui aime sa femme, veut le crier à la face du monde et décide ainsi d'écrire un livre dessus. Il dira au monde, par le biais d'un livre, qu'il aime son épouse.

Le voilà ainsi lancé dans l'aventure, toujours avec autant de difficultés, mais avec tellement d'amour à revendre. Y arrivera-t-il? Comment tout ceci se passera? Sa femme sera-t-elle sensible à ce geste?



Telles sont les questions qui trouveront des réponses dans ce roman, qui permet de faire passer un très bon moment de lecture. Un tit roman feel good qui fait rire et sourire. J'ai retrouvé avec plaisir François et Bruno, mes chouchous du premier opus.



Marc, fidèle à lui-même, reste un vrai danger public mais touchant à la fois. Vasilissa est un personnage très touchant, qui se développe au fil des pages. J'ai adoré la suivre.



Bémol: j'ai pas adhéré à la fin du roman. Je l'aurais souhaité plus longue, plus fournie, mais elle ouvre la piste d'une possible suite
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc est fou amoureux de sa superbe femme Vasilissa, rencontrée à Moscou. Elle accepte, par amour pour son breton de tout quitter pour Paris. La première rencontre avec la famille de Marc est une catastrophe entre règlements de compte familiaux et blessures physiques, mais Vasilissa garde le sourire. Les présentations avec les amis tournent, elles aussi, au cauchemar ; l’environnement de Marc n’est vraiment pas de tout repos ! Mais encore une fois l’amour triomphe, les amoureux rayonnent. Et un jour, leur bonheur est comblé par l’arrivée de deux adorables têtes blondes Clara et Mathieu, et de Khrouchtchev, un spitz japonais névrosé. Tout pourrait être parfait, et la vie s’écouler paisiblement mais Marc ne peut se satisfaire de cette routine, il veut réveiller la passion. Il décide d’écrire une longue déclaration d’amour à Vasilissa, de la faire publier, partageant ainsi avec le monde son amour pour sa merveilleuse femme. Hélas, Marc prend un peu trop au sérieux son entreprise ambitieuse qui risque de mettre en péril l’équilibre familial.



Le second roman d’Hervé Pouzoullic se lit rapidement et facilement. L’écriture est agréable, moderne, l’ensemble a du rythme et les 60 premières pages augurent un récit plein de fantaisie. Mais le héros manquerait-il d’humour, d’autodérision, d’ironie et surtout de ce petit grain de folie qui rend les foldingues attachants ? J’ai eu envie de secouer cet égocentrique, de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’il risquait de perdre avec ses rêves de reconnaissance médiatique, de lui expliquer que le bonheur se trouve dans les petites choses de la vie, qu’une Vasilissa, toute merveilleuse puisse-t-elle être, préfère que son breton de mari soit auprès d’elle à partager le quotidien plutôt qu’exclusivement occupé à espérer être l’auteur d’un futur best seller. J’espère retrouver -dans un troisième- le Marc du Bigorneau fait la roue, drôle, imprudent, imprévisible et terriblement sympathique.
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Le bigorneau fait la roue

Marc termine laborieusement Sciences Po. A l'heure des bilans, il est soucieux pour son avenir, trouver le grand amour est sa priorité mais il n'est malheureusement pas capable de garder une petite amie plus de 3 jours. Il part se ressourcer auprès de sa famille en Bretagne où il développe une théorie très personnelle, selon laquelle contrairement aux croyances populaires, l'incompréhension est le ciment des couples qui veulent durer. En effet, ne pas se comprendre, c'est rester dans l'ignorance de l'autre. On le sait tous, au début, on ne livre que le meilleur de nous, c'est après qu'arrivent les grandes déceptions. Le pire vient avec la connaissance ! Ne pas se comprendre, finalement, c'est faire l'impasse sur les imperfections de l'autre, garder intact le regard aveuglément amoureux des débuts, les papillons dans le ventre et tout ça. L'incompréhension est la garantie de la longévité, et pour s'en convaincre, Marc pousse l'expérimentation plus loin puisqu'il franchit les frontières pour aimer en langue étrangère ; l'Italie d'abord avec Veronica, superbe vendeuse de pizzas, puis les Etats-Unis où il rencontre le Docteur K, une sublime femme d'affaire lors d'un voyage professionnel, et enfin la Russie avec la flamboyante Vasilissa.



C'est un premier roman très agréable, intelligent et récréatif. Le héros est attachant et ses aventures drolatiques. J'ai passé un bon moment !
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