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Critiques de Hillel Levin (61)
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Avec le diable (Black Bird)

Je l'ai lu et c'est assez intéressant. Monté un peu comme un reportage journalistique, l'histoire d'un tueur en série qui va avouer ses crimes au fil de ses années de prison. Le style est fluide et on voit bien comment les faits s’emboîtent les uns dans les autres. Mais quelle idée d'avoir mis sur la couverture Une histoire vraie digne du silence des agneaux. J'ai lu le silence des agneaux et Avec le diable ne s'en rapproche pas le moins du monde. Pas franchement de suspense, un ou deux paragraphes qui décrivent l'horreur de certains crimes mais sur 300 pages c'est très exagéré de le comparer Au silence des agneaux. Moi je m'attendais à un truc sanglant, plein de rebondissements et tout ce qui fait un policier-thriller. Conclusion même si cette lecture était plaisante, ça n'a rien à voir avec l'idée qu'on s'en fait d'après la couverture !
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Avec le diable (Black Bird)

James Keene est condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogue. Afin de réduire sa peine, il accepte d’être transféré dans un pénitencier haute sécurité afin d’approcher Larry Hall, un présumé tueur en série, et lui faire avouer ses crimes et surtout le lieu ou il a enterré ses victimes…

Un récit passionnant, romancé comme un polar, truffé de notes que l’on peut lire ou pas mais qui donnent de la véracité à l’histoire. On pense notamment à Green River de Tim Willocks ou à De sang froid de Truman Capote…
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Avec le diable (Black Bird)

Je vais la faire courte : je ne sais pas pourquoi ce livre a été sélectionné pour le titre du Polar de l'année 2013. Pour moi, un polar est un roman policier, noir, tellement haletant qu'il provoque une tension intense chez son lecteur. Ici, rien.



Il faut dire que le livre se décompose en 5 parties :



Le passé de l'auteur

L'histoire de Larry Hall que l'auteur doit espionner,

Un peu d'enquête policière

L'espionnage

Les notes démontrant la véracité de l'histoire



La partie intéressante est donc réduite à une quarantaine de pages tout au plus. 40 pages qui n'ont aucune vitalité.



Le seule intérêt de ce roman est de connaître cette histoire incroyable.



Heureusement le style littéraire n'est pas trop mauvais, orienté journalistique documentaire, et n'empêche pas une lecture rapide, ce qui évite de passer trop de temps dessus. En plus je ne peux que vous recommandez de sauter les parties que vous jugeriez sans intérêt.
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Avec le diable (Black Bird)

L’histoire vraie de James Keene n’a rien à envier aux scénarios de polars américains. Il relate lui-même son aventure avec l’aide d’Hillel Levin, un journaliste. Ce documentaire ravira certainement les amateurs de true crime, dans le même style que American Predator de Maureen Callahan parmi les dernières parutions en date. Nous sommes à Chicago, en 1990. James Keene, fils de bonne famille à qui tout pourrait réussir est pourtant séduit par l’argent facile de la drogue. Condamné pour trafic à 10 ans de prison, il reçoit une curieuse offre, celle du procureur Beaumont qui lui propose une libération anticipée s’il aide le FBI à piéger un tueur en série présumé. Larry Hall, accusé et incarcé pour le meurtre d’une jeune fille, est soupçonné d’une vingtaine d’autres crimes. Le but de James Keene sera de lui soutirer des confidences pour le faire avouer les autres meurtres, sous réserve d’une condition sine qua none : parvenir à localiser les corps. Keene hésite mais quelques déboires en prison et l’AVC de son père finissent par le convaincre d’accepter la mission.



Le choix de confier cette mission à un détenu peut sembler étonnante, toutefois cette tâche peut difficilement être réalisée par un agent du FBI infiltré car parait-il, Larry Hall posséde un flair aiguë qui lui permettrait de détecter l’imposture. Keene va alors être transféré à Springfield, dans le Missouri où il intègre l’unité psychiatrique de l’une des pires prison américaines. Comment gagner la confiance d’un redoutable psychopathe pour lui faire avouer ses crimes et surtout révéler l’endroit où il a caché les corps, tout en évitant les pièges du système carcéral ? Voilà tout l’enjeu de cette mission particulièrement ardue et unique en son genre.



Le récit n’est pas déplaisant mais souffre de quelques longueurs dues au fait que ce livre est axé sur James Keene lui-même et non sur le tueur en série Hillel Levin : si l’on s’attend à une étude psychologique de ce psychopathe, on risque d’être déçu. Si l’on s’intéresse à la façon dont Keene est parvenu à infiltrer l’entourage du prisonnier et à gagner sa confiance, on peut à l’inverse y trouver son compte. Quoi qu’il en soit cette histoire n’en est pas moins incroyable, effectivement la réalité dépasse toutes les fictions ! L’univers carcéral y est minutieusement dépeint : du fonctionnement de la prison aux codes de survie entre détenus, sans oublier les râtés judiciaires à chaque étage !



A noter qu’il s’agit d’une réédition, ce livre ayant déjà été publié au début des années 2010 sous le titre Avec le diable. A signaler également la diffusion sur Apple TV d’une série adaptée de ce récit. Je remercie les Editions Sonatine via Netgalley pour cette lecture.
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Avec le diable (Black Bird)

Je n'ai pas lu le livre, mais la mini-série "Black Bird" qui s'en inspire est un chef-d'oeuvre d'interprétation. A regarder sans hésiter! On plonge petit à petit dans une ambiance qui colle à la peau... c'est glaçant, perturbant et les deux acteurs principaux (Taron Egerton, déjà excellent dans le biopic "Rocketman", et Paul Walter Hauser, le Richard Jewell de Clint Eastwod) sont bluffants.
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Avec le diable (Black Bird)

Manque réellement de suspens, à mon gout ne mérite pas le prix du meilleur polar, mais histoire bien écrite et aucun détail inutile, ce livre se lit assez facilement même s'il ne restera pas dans la liste de mes favoris...
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Avec le diable (Black Bird)

Avant de connaître le livre, j’avais vu passer la bande-annonce de la série télévisée qui m’avait directement attirée. C’est ainsi qu’il y était mentionné que la série était tirée d’un livre. Préférant toujours le lire avant d’en regarder son adaptation qu’elle soit télévisuelle ou cinématographique, je me suis précipitée sur le bouquin quand je l’ai vu dans le catalogue de la maison d’édition Sonatine.



L’histoire de James Keene est loin d’être un long fleuve tranquille alors qu’il avait tous les éléments pour vivre une existence sereine et tranquille ! Issu de la classe sociale moyenne, il était plutôt en vue au lycée, notamment par ses dons sportifs, étant la star de l’équipe de football. Pourtant, il se lance dans le trafic de drogues et se rend vite compte qu’il y a bien plus à y gagner de l’argent qu’en occupant un travail légal. Toutefois, tout s’écroule le jour où il se fait prendre et condamné à 10 ans de prison.



Une rencontre inattendue change pourtant le cours des choses : celle avec le procureur à l’origine même de sa condamnation. Ayant été conquis par la ruse et l’intelligence de Keene, le magistrat lui propose un deal aussi inédit qu’inattendu : se rapprocher d’un tueur en série de jeunes filles pour qu’il lui avoue où il a enterré les corps de ses victimes. Mais le plus ardu dans le marché est de se faire emprisonner dans une des pires prisons des Etats-Unis où sont rassemblés les pires et les plus dangereux prisonniers.



Conté par James Keene lui-même et écrit avec le journaliste, Hillel Levin, c’est un récit incroyable que découvre le lecteur. L’écriture est hyper agréable et pour ceux qui ont peur que venant d’une histoire vraie, cela soit écrit d’une façon un peu pompeuse ou ennuyeuse, détrompez-vous directement ! C’est digne des meilleurs romans noirs et polars que vous pourrez trouver en librairie.



On y retrouve une alternance de chapitres entre ceux consacrés à James Keene, son histoire personnelle jusqu’à son arrivée à la case prison ainsi que ceux consacrés au terrible tueur en série, Larry Hall et son parcours meurtriers au travers des Etats-Unis. C’est à la fois hyper détaillé et pourtant, on ne s’y ennuie jamais.



On se surprend à frémir avec James Keene lors de ses rencontres avec Hall et à espérer qu’il mène au mieux sa mission. Finalement, l’accroche du bandeau « quand la réalité dépasse toutes les fictions » n’est pas là pour faire joli mais résume en une phrase ce livre !



Je ne tarderai pas à me lancer dans la série afin de la comparer aux nombreuses qualités du livre et ne manquerai pas de vous écrire mon ressenti.
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Avec le diable (Black Bird)

"Avec le diable" est particulier en son genre, de part son histoire et la façon dont celle-ci est articulée. Si tu peux voir sur la couverture du livre qu'il s'agit d'une histoire vraie, sache qu'elle est écrite d'une façon assez surprenante puisque que c'est une sorte de documentaire. Cela peut surprendre je pense au début, mais ça n'a pas pour autant gêné ma lecture.



J'ai appris énormément de chose, notamment sur les conditions de vie des détenus aux États-Unis, plus singulièrement lorsqu'ils souffrent de troubles psychiatriques. Problématique qui m'intéresse particulièrement comme certains d'entre vous le savent déjà.



Sincèrement, je peux que te conseiller ce roman si tu aimes les thrillers. Il n'est absolument pas glore ou glauque. Pour moi ce livre s'axe principalement sur la dimension psychologique du crime et plus généralement de l'être humain. C'est un peu, dans une certaine mesure un essaie de criminologie, une réflexion sur la tolérance ou non de la maladie mentale dans une société. Pendant ma lecture j'étais totalement immergée dans cette prison! J'espère que tu le seras également si tu souhaites sauter le pas! 👻
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Avec le diable (Black Bird)

Un livre que j'ai lu assez vite, car j'ose l'avouer, je suis passionnée par les tueurs en série, non pas par le côté abject de leurs actes mais plus par leur psychologie.



Et là, je dois dire que je suis plus ou moins restée sur ma faim! Moults détails concernant l'auteur qui, m'a juste donné l'impression de se faire passer pour la victime d'une "quasi erreur judiciaire", 10 ans de prison pour trafic de stupéfiants, rendez-vous compte???!! Certes l'auteur fait amende honorable, voilà ou sa vénalité l'a mené ....



Moults détails sur cette pas fameuse prison qu'est Springfield. Intéressant.



Pas mal de détails également sur l'enquête policière. Déprimant.



Mais concernant Larry Hall le disgracieux point de bilan psychologique, nous apprenons juste qu'il a vécu sous le "joug" d'une mère protectrice. Mais je vous entends dire mais on s'en fiche de ça, nous voulons juste savoir comment Keene a fait pour l'approcher et lui faire avouer ses crimes... Grosso Modo cela a pris 3 pages!!!!!!!! Quelle frustation, finalement un livre mal nommé.
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Avec le diable (Black Bird)

Il est pourtant rare que je sois déçue par un livre de cette maison d'édition que j'affectionne particulièrement.. et pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher au roman et l´ai abandonné après 80 pages lues.. j'ai eu l'impression d'avoir lu un résumé palpitant qui met beaucoup trop de temps à être engagé. Dommage..



Je ne le noterai pas car je n'ai pas envie de décourager le public cible de ce type de livres :)
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Avec le diable (Black Bird)

C’est après avoir lu l’excellent livre, American Predator de Maureen Callahan que je m’étais rendu compte que j’adorais lire les true crime.

Quand j’ai vu que celui-ci allait sortir chez Sonatine, j’ai directement été attiré et j’ai foncé !



Black Bird raconte l’histoire de James Keene, qui en prison purge une peine de 10 ans pour trafique de drogue. Il va se voir attribuer un deal pour effacer son ardoise. Il doit pour cela faire avouer un tueur en série, Larry Hall.



Ne connaissant pas du tout l’histoire, j’ai dès les premières pages été intriguée et je voulais absolument en savoir plus !

Je ne pouvais donc pas lâcher cette histoire et je me suis petit à petit attachée au personnage de James Keene et de ce qui lui arrivait.

Grace à ce livre j’ai à nouveau pu m’immerger dans ce milieu des tueurs en série, que j’adore, ainsi que les enquêtes et le milieu carcérale. Et me rendre compte que l’Amérique a ces lacunes aussi !

L’histoire est très bien documentée, un peu normal, vu que le journaliste qui l’a écrit l’a fait en collaboration avec le personnage principale du livre, James Keen lui-même !



Pour moi, Black Bird est donc un livre dingue d’une histoire véridique que j’ai beaucoup aimé lire !

Il parait même qu’il a été adapté en film par Dennis Lehane avec comme acteur le tout bon et regretté Ray Liotta !



Donc si vous avez aimé comme moi American Predator ou que vous aimez tout simplement les true crime, vous aimerez très certainement ce livre, qui ne fait pas beaucoup parler de lui mais qui mérite selon moi d’être lu !



Un tout grand merci à Sonatine ainsi que #NetGalleyFrance de m’avoir permis de lire ce très bon livre !

#BlackBird

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Avec le diable (Black Bird)

James Keene n’est pas un enfant de cœur, mais pas non plus un meurtrier. Lui, il donne plutôt dans le trafic de drogue.

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Même s’il a déjà eu affaire à la justice, cela ne le freine pas pour autant. Il faut dire qu’être à la tête d’un réseau de drogue, ça rapporte plutôt pas mal… et puis ça permet aussi d’éponger les dettes de son père.

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Oui, mais voilà, quand James se fait serrer une nouvelle fois, ce n’est plus du tout la même histoire. Le passage par la case prison est inéluctable ! Et une condamnation de 10 ans se profile rapidement.

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Alors, quand la CIA lui propose la liberté en échange d’un service, il ne va pas hésiter longtemps. Sa mission : s’infiltrer auprès de Larry Hall, un tueur en série incarcéré dans une prison de haute-sécurité, et lui faire avouer la totalité de ses crimes…

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Avant toute chose, sachez que ce récit digne d’une série est une histoire vraie ! James Keene a couché, ici, sur le papier, avec l’aide du journaliste Hillel Levin, SON histoire.

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Sincèrement, j’ai pris un réel plaisir à lire ce roman. C’est un documentaire romancé, avec un côté très cinématographique. On croise des tueurs en série, des mafieux, des trafiquants, des déséquilibrés… On baigne dans un univers carcéral qui a ses propres codes. Mais pas que…

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Au fil des pages, les auteurs nous livrent aussi la vie des principaux protagonistes, évoquent leur enfance, jusqu’à leur arrivée entre les quatre murs d’une prison, en passant par leurs procès.

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James Keene s’avère être un loup parmi les loups. Il se montre d’une grande finesse et fin psychologue. Il nage au milieu des requins, mais par son analyse affutée de chacun, arrive toujours à tirer son épingle du jeu.

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Bref, un roman noir digne d’une fiction, mais qui est tout ce qu’il y a de plus réel ! Un true crime qui en ravira plus d’un !
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Avec le diable (Black Bird)

James Keene, trafiquant de dogues condamné à dix ans de prison est approché par le procureur et le FBI pour se lier avec Larry Hall, tueur en série, déjà condamné et emprisonné, mais qu'il faut faire parler pour retrouver des corps voire découvrir d'autres victimes. Notre trafiquant accepte. Ce livre, que coécrit J.Keene avec H.Levin (journaliste), est à la fois cette rencontre forcée, à la fois le parcours de ce criminel (plus de 20 femmes victimes), et toutes les procédures et procès pour que la vérité éclate. True crime richement documenté, simplement écrit sans cruauté sanglante, et il va donner lieu à un film prochainement.

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Avec le diable (Black Bird)

Jimmy Keene est un gentil fils à papa, mais le papa a une double face : bel homme, héroïque pompier, agent de police, un peu véreux sur les bords. Il est surtout un piètre homme d'affaire et fiston renfloue les faillites, parce fiston Jimmy, lui est doué, très doué même. Très jeune, il a bâti un empire de la drogue, indépendant des cartels, c'est dire si le gars est malin. Sportif, abstinent, il sait flairer les marchés, il vit sur la côte dorée, une fille sexy au bras, jusqu'au jour où les fédéraux le font plonger. Il prend dix ans et commence à apprendre comment survivre en milieu carcéral. Mais, au bout de 10 mois, et c'est là que commence le récit, le procureur Beaumont, celui qui l'a condamné sans aucune hésitation, lui propose un marché, justement parce qu'il a des qualités de caméléon.



En échange d'une libération anticipée, Jimmy doit se rapprocher de Hall, un prisonnier condamné par un seul meurtre mais qui serait un sérial killer. Hall est un être falot dont la seule passion est les reconstituions des batailles de la guerre de Sécession. Il a d'ailleurs des rouflaquettes qui font historique, mais c'est à peu tout ce qui le distingue d'une médiocrité anonyme. Pourtant, un policier pugnace a accumulé des suspicions, un faisceau de coïncidences autour des déplacements de Hall dans les différents états, des filles dont le corps n'a jamais été retrouvé, des jeunes filles aux cheveux mi-long, chatains, et dont les portraits pourraient figurer dans un album de lycée bien lisse. Mais hasards et suspicions ne font pas des preuves et les rouages des polices locales n'ont pas eu assez de dents pour coincer Hall. Un seul meurtre a pu être retenu, celui de Jessica Roache, mais il a fallu deux procès et Hall fait à nouveau appel, et ça pourrait bien marcher.



Le rôle que Jimmy finit par accepter est celui du confident. Il est infiltré dans le même pénitencier que Hall, où celui-ci est considéré comme un prisonnier modèle, où il sculpte des faucons en bois et jouit de certains privilèges. Ce pénitencier est singulier car il est un hopital de haute sécurité, pour meurtriers psychotiques mais aussi mafieux en fin de vie. Et Jimmy a une tendance à se faire remarquer et à bruler les étapes ... Beaumont a été clair, il lui faut des confidences claires, l'emplacement d'un corps, un parmi la vingtaine de victimes supposées. Mais Hall est un taiseux, retors et méfiant comme une petite fouine.



Ce true crime aurait pu être passionnant, et il l'est pour la restitution de l'enquête de Jimmy et l'évocation du milieu pénitentiaire, où il doit se mouvoir entre s'assoir à table des tueurs d'enfants et être invité à celle des mafieux... Mais comme le récit déroule en même temps les enquêtes de police visant à accuser Hall, c'est un peu foutraque. L'écriture est à la louche et se perd parfois dans dans des détails dignes d'un rapport de police en trois exemplaires ... En  restant proche de la documentation de l'enquête, les détails redondants s'accumulent, le travail de fourmis des enquêteurs prenant souvent le pas sur les ruses que Jimmy doit mettre en place et son parcours auprès de celui qui le dégoute et dont l'amitié est pourtant la seule possibilité de libération. Une confrontation qui aurait pu être diaboliquement efficace, mais il s'agit plus d'un récit journalistique que d'un roman ...
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Avec le diable (Black Bird)

Lorsque j’ai apperçu ce roman en flânant à la librairie, je me suis dit qu’avec un comparatif tel que Le Silence des agneaux, film ô combien culte pour tout amateur de thriller, cette histoire ne pouvait qu’être explosive et passionnante.



Ami des romans à suspens, abandonne là tout espoir, car ceci n’est pas un roman. Du suspens tu ne trouveras point et des chapitres entiers de descriptions sans dialogues tu liras..



Je ne peux pas qualifier de déception le sentiment que je ressens à la fin de cette histoire, car en vérité, c’est une aventure plutôt fascinante que celle de cet homme, forcé de se lier d’amitié avec un tueur de jeunes femmes afin de gagner sa liberté. Cependant, le choix narratif ne m’a absolument pas séduite. C’est sous forme de documentaire que l’histoire nous est contée et, chose très rare chez moi, j’ai lu beaucoup de chapitres en diagonale pour en finir au plus vite…Preuve s’il en faut de mon manque d’intérêt.



Ce n’est pas, loin s’en faut, un mauvais livre, mais je n’ai pas réussi à me plonger dans cette histoire, pourtant réelle. Un style plus romancé m’aurait mieux convenu . Les droits ont été achetés pour une adaptation cinématographique et je suis persuadée que cela fera un bon film, si tant est que ce soit réalisé avec talent.


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Avec le diable (Black Bird)

Plus une plongée dans la genèse d'un procès qui fini par une histoire sordide, qu'un réel roman policier. A la fois la vie des prisons de l'Illinois avec la violence et les inepties de la vie carcérale. Mais aussi la découverte par hasard d'un serial killer par un policier têtu et perspicace. Plus un documentaire qu'une véritable enquête romanesque.
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Avec le diable (Black Bird)

J'ai acheté ce livre après avoir été attiré et séduit par la couverture qui citait "le silence des agneaux", livre que j'avais tout simplement dévoré (tout autant que Lecter ses victimes). Mais on en est très loin hélas...

Je suis allé voir des critiques AVANT de le lire, et j'ai alors vu qu'il ne faisait pas l'unanimité. J'ai commencé alors le livre avec une idée préconçue négative. Finalement, je ne suis absolument pas déçu!

Le changement entre chaque chapitre de style et de personnages n'est pas désagréable, et on se laisse prendre au jeu. On suit Jimmy et ses essais pour avoir la confession de sa cible. On suit l'enquête de police qui les amènera à la cible de Jimmy. Mais on suit aussi cette cible en question, pourquoi, comment il en est arrivé la.

Finalement, la force de ce livre, c'est que c'est une histoire vraie, écrite par le protagoniste en personne justement.

Je retiendrais surtout le chapitre 6, qui nous donne une analyse des tueurs en série!

Pour se changer les idées, passer un bon moment, et ne pas se prendre la tête, ce livre est recommandé :)
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Avec le diable (Black Bird)

Avec le diable est la véritable histoire de James Keen.



Condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogues, le procureur lui propose de réduire sa peine s'il arrive à soutirer quelques informations à Larry Hall. Ce dernier a été emprisonné suite au meurtre et au viol d'une adolescente mais on le soupçonne d'avoir fait subir le même sort à beaucoup d'autres jeunes filles.



On va suivre James Keen dans ses manoeuvres pour approcher Larry Hall dans un milieu carcéral violent et dangereux.



Mon avis :

Alors là je vais vous la faire rapide puisque je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce récit. J'ai mis quasiment 2 semaines à venir à bout de ces très longues 327 pages.



Durant les 30/50 premières, je me suis demandé quand est-ce que ça allait démarrer et au bout de 100 pages j'ai enfin compris qu'il n'y avait rien à démarrer. J'aurais dû m'arrêter là mais j'ai bêtement continuer cette histoire très ennuyeuse.



Vite, roman suivant !!!
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Avec le diable (Black Bird)

Le titre était évocateur. La comparaison faite avec le silence des agneux était alléchante et pourtant .... ce roman m' a déçu. L'histoire est certes déconcertantes puisqu'il s'agit de faire avouer ses meurtres à un sérieux killer dès le début de l'histoire on connaît déjà la fin, du moins on la devine. C'est plutot un scénario qu'un livre, c'est d'autant plus vrai qu'il va être probablement porté à l'écran !
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Avec le diable (Black Bird)

J'avoue que l'arrière de couverture pour une fois elle avait raison. Ce documentaire qui mélange un peu à la biographie est digne d'un roman policier. Un détenu vendeur de drogue a comme mission pour le FBI de s'immiscer dans la vie d'un présumé tueur en série afin d'avoir des preuves de ces forfaits pour ce faire il le transfert dans une prison lugubre pour les criminels violent ou psychopathes. J'ai bien aimé suivre les méandres de James Keene pour réussir à amadouer Larry Hall.
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