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Critiques de Hiraku Miura (51)
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Beyond evil, tome 2

Johnny Butler, plus connu sous le nom de Raven, rassemblait des personnes licenciées ou endettées afin de les faire participer à un jeu lui permettant ainsi de récupérer quelques années de vie. Les candidats devaient s’entretuer pendant une heure et les survivants empochaient alors la somme de 100 millions de yens (environ 815 000€). Étant donné que Raven est une personne préventive, il a protégé le lieu où se déroulait ce fameux jeu par des barrières psychiques empêchant Viktor d’y pénétrer de force. C’est là qu’est intervenu Gôta qui avait pour mission de participer au jeu afin que Viktor, usant de l’esprit de Gôta, puisse mettre fin aux agissements de Raven. Une fois cette mission accomplie, Viktor et Gôta ont repris la route, Gôta interrogeait Viktor sur ses propres peurs et ce dernier nous laissait une réponse un peu évasive attisant notre curiosité. C’est ainsi que se terminait le premier tome de Beyond Evil, voyons donc ce qu’il adviendra de notre duo dans ce second tome, disponible chez Kazé.



Après l’affaire Raven, Viktor descelle un certain pouvoir émanant de Gôta, celui-ci semble posséder des capacités à fort potentiel que Viktor compte bien exploiter. L’histoire suit son cours et met en scène, en début de tome, Yukari, une jeune lycéenne qui se fait harceler et qui souhaite mettre fin à ses jours. Gôta étant proche de la scène bondit pour tenter de la sauver avant que le train ne la renverse mais la voilà sauvée, semble-t-il, par un nouveau venu vêtu d’un costard cravate, plutôt stylé avec une belle dégaine répondant au nom de Kiyoto. Il va d’ailleurs aller se présenter à Viktor car il a établi un contrat sur son territoire.



Gôta se met alors dans tous ses états car il considère que Kiyoto a profité du mal être de Yukari pour lui établir un contrat en échanges de ses années de vies. Il demande alors de l’aide à Viktor pour mettre un terme aux agissements de Kiyoto, mais Viktor décline sa proposition. Réponse qui ne plaît pas à Gôta qui va foncer tête baissée hors du bureau de Viktor et se met alors l’idée en tête qu’il y parviendra seul. De fil en aiguille, Kiyoto va venger Yukari de sa camarade tyrannique finissant par la balancer du haut du toit de l’école mais Gôta la sauve in extremis. Cet acte aura de lourdes conséquences pour Gôta car après s’être frotté à Kiyoto il va malheureusement se rendre compte de son erreur le menant vers une tragédie dont il va devoir faire au péril de sa vie…



Ce second tome démarre d’emblée sur une scène, du même acabit que la scène finale du tome 1, piquant ainsi notre curiosité avec l’introduction d’un nouveau personnage, qui connaissait Raven. À peine les premières pages entamées, une certaine interrogation est soulevée quant à l’identité de ce « prisonnier » qu’a fait Viktor. Je me suis directement demandé s’il s’agissait de cette même personne dont parlait Viktor à la fin du tome 1, celle qu’il se dit avoir enfermée à double tour au plus profond de son être. Le mystère pèse alors et il persiste dans ce tome 2, sans apporter vraiment de réponse ou tout autre suspicion.



J’apprécie toujours autant le travail effectué par Ogino tout au long de ce second tome, digne du premier volet. Les traits sont toujours aussi appréciables, travaillés et percutant à bon escient. J’ai aimé notamment la scène finale de la clause 12, celle du passage à niveau, qui est bien mise en scène avec l’accélération de Gôta, où on ressent son stress au vue des traits et gouttes sur son visage. C’est aussi à ce moment-là qu’est apparu « le nouveau gars » et la scène où il est introduit m’a fortement fait penser à celle où Viktor sauve Gôta dans le tome 1, celle qui marque le début de leur « contrat », sans pour autant s’y attarder car on connaît le principe, cela ayant été mis en scène dans le tome 1. L’affrontement entre Kiyoto est Gôta m’a aussi bien surpris, je suis resté saisi de la tournure qu’a pris ce face à face. On ne voit pas venir une certaine action, l‘effet de surprise dans le scénario avec de bons rebondissements est encore bien mené par Miura dans ce second tome.



Alors que la couverture du tome 1 mettait en avant Viktor, celle du tome 2 fait honneur à Kiyoto. On en apprend vraiment très peu sur cet homme, qui, je trouve, fait contraste avec Viktor dans leurs manières d’agir, leurs caractères et même d’un point de vue esthétique. Quand on regarde Viktor, il a les cheveux bien peignés, vêtu d’un costume blanc, un regard sombre, les mains tatouées et les ongles vernis de noir, il impose de sa présence alors que Kiyoto c’est carrément l’inverse avec une chevelure plus ébouriffé portant un costume noir, au sourire u peu sadique avec un côté plutôt impulsif. Je reste sur ma position : Viktor reste le plus imposant. Reste à savoir si Kiyoto refera surface dans un prochain tome ou s’il n’était que de passage.



Je trouve Viktor toujours aussi charismatique, sûr de lui, il montre bien que c’est lui le maître et que Gôta est à son service. Mais le jeune garçon, lui, ne va en faire qu’à sa tête, il ne fera pas preuve de maturité, se mettant une certaine idée en tête, quitte à se frotter à un adversaire dont il n’est pas de taille. Situation qui lui mettra un peu de plomb dans la tête et qui nous montrera une certaine force de caractère émanant du jeune garçon. C’est aussi au cours de ce tome que les liens entre Viktor et Gôta commencent un peu plus à s’intensifier avec une rencontre vers la fin du tome très percutante. D’ailleurs, ce fameux passage dans l‘au-delà est très bien mis en avant, la découpe des vignettes et la ponctuation de noir fait bien ressortir l’atmosphère plus pesante.



J’apprécie vraiment cette série où le scénario de Miura est bien intense, mature et toujours bien ficelé, nous proposant certaines surprises entre nos principaux protagonistes. La violence est ici moins présente que dans le premier tome, les scènes penchent davantage à nous orienter vers l’ascension de Gôta. J’ai aimé l’allusion de Gôta avec Baba la voyante qui fait référence à un personnage du manga Dragon Ball. C’est aussi dans ce second tome que nous faisons aussi la connaissance d’un autre personnage, d’un certain groupe appelé les « exécuteurs de la loi » et de l’au-delà.



« Une scène finale pleine d’entrain et de surprise, des yeux captivés par un scénario pleins de rebondissements. Un tome moins violent que son prédécesseur mais tout aussi sombre qui annonce du tout bon pour la suite ! »
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Beyond evil, tome 1

L’introduction de ce premier tome se fait par une scène où on assiste à une partie de poker qui me semble un tant soit peu particulière, avant de faire la rencontre plutôt musclée de Gôta, jeune homme qui impose directement sa force de caractère. Gôta est un jeune lycéen qui aime venir en aide à son prochain et c’est ce qu’il fera à plusieurs reprises jusqu’à débarquer de force chez un prêteur sur gage où toutes personnes, dont son camarade Kenji, qui souhaitent contracter un emprunt signent un contrat avec son propre sang cédant par cette même occasion sa vie.



Afin de libérer Kenji de sa dette, Gôta va proposer à l’usurier une partie de poker mettant ainsi sa propre espérance de vie en jeu. Marché conclu pour Gôta et l’usurier, un contrat en bon et due forme est donc rédigé avant de procéder à la signature de ce dernier. Mais Gôta ne viendrait-il pas de faire une terrible erreur en vendant son âme avec cette signature ?



Le comportement de l’usurier est assez louche et c’est durant la partie de poker où il affronte Gôta que l’on en apprendra davantage sur le genre de personne qu’il est et qu’il est loin d’agir tel un humain. Le souci étant qu’il se retrouve face à Gôta, un jeune adversaire redoutable qui semble tout aussi bien cacher son jeu que ses propres cartes. Comment un humain peut-il faire face à un usurier qui n’est autre qu’un un être aux pouvoirs surnaturels ? La raison est simple, après avoir signé un contrat qui lui vaut la vie sauve, Gôta travaille désormais pour Viktor qui dispose lui aussi de pouvoirs surnaturels. Il va alors découvrir un univers sombre et violent où les faibles se font exploiter par les plus forts et les règles sont toutes aussi valables pour lui.



Je suis bluffé par la lecture de ce premier tome qui ne perd pas de temps à nous mettre dans le feu de l’action principale. On y découvre les règles, si l’on peut dire, et la mise en avant de la relation entretenue entre Gôta et Viktor. J’ai d’ailleurs trouvé très classe l’apparition de Viktor dans ce premier tome. Très charismatique, c’est aussi une personne qui dispose et respecte certains principes. Gôta lui n’a pas froid aux yeux, très serviable envers autrui mais aussi très sûr de lui. Il dispose d’un tempérament bien trempé. Le dessin de Ogino est très précis, notamment avec des traits de visages très expressifs, avec de bons effets d’ombres permettant d’atténuer certaines expressions faciales. Toutefois par moments, je trouve les trais un peu irrégulier, fait à la va-vite comme sur la fin du chapitre 6 avec certains plans de voitures, ou un peu après sur le toit d’un immeuble, pour ne pas trop en dévoiler.



Ce premier tome nous offre une bonne découpe au niveau des vignettes, avec des plans d’actions ou autres situations bien fournis en détails, autant sur les décors que sur les passages plus matures. Le côté graphique imposé ici par Ogino m’a énormément plu, je n’étais pas forcément convaincu à la vue de la jaquette, où figure Viktor, mais une fois en main, j’ai enchaîné la lecture. Il va sans dire que le scénario de Miura est très accrocheur, on ne s’ennuie pas. J’ai d’ailleurs été surpris à plusieurs reprises, en début comme en cours de tome, et l’histoire est bien ficelée. Le lecteur est amené à découvrir un univers profond, très mature et ce aussi bien au niveau des dessins que du scénario. Un très bon point !



Autres bons points qui m’ont interpellé et non négligeables, avec d’une part les chapitres qui composent ce tome qui sont ici des « clauses ». Et comme on parle souvent de contrat pour vendre son âme, j’ai trouvé le clin d’œil très bien pensé. D’autre part, ce premier tome est composé d'une scène coupée et de scènes préparatoires où l’on découvre les dessins de Miura (scénariste) imaginant Viktor et Gôta. On constate que ces deux personnages issus des mains du scénariste font ressortir des traits du visage bien plus rudes et plus âgés que ceux dessinés par Ogino.



Pour les dessins de fin par le scénariste, ajouter que ceux qu'il a imaginé et dessiné de ses propres mains font bien plus vieux que ceux du dessinateur. Les traits du visage font que Viktor et Gôta sont bien plus agées.



L’édition proposée par Kazé est vraiment de très bonne facture, avec un papier léger mais très soigné. La lecture s’apprécie jusqu’à la dernière page avec l’envie de se jeter sur le tome 2. D’ailleurs, cela fera plaisir à un grand nombre de lecteurs de savoir que cette série est composée au total de 4 tomes. Si les autres tomes sont tout aussi réussi que ce premier alors vous pourrez ajouter cette série à votre collection, elle ne vous ruinera pas et vous proposera de découvrir le monde sous un autre angle, dépourvu d’âme.



« Beyond Evil n’est pas à mettre entre toutes les mains tant le scénario est fort, ponctué de dessins qui dévoilent un univers bien sombre retranscris avec une grande maîtrise. »
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Beyond evil, tome 1

Un manga que j'ai acheté car la couverture m'intriguait...hé bien je ne regrette pas mon achat ! J'ai vraiment adoré du début à la fin. On est tout de suite plongé dans l'univers sombre de l'histoire. J'aime beaucoup le personnage de Gôta mais je préfère celui de Viktor, pour lequel j'ai hâte d'en apprendre plus.

En bref, une très bonne lecture et vivement la suite !
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Wild Love, tome 1

Wild Love se démarque par quelques éléments originaux, un peu d’humour, un peu d’amour. Le mélange reste cependant assez classique, mais la qualité ravira les amateurs du genre.


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Wild Love, tome 1

Yuzuki fait des études pour devenir toiletteuses pour animaux. Depuis quelques jours, elle a perdu un petit chiot qu'elle avait recueilli, son voisin Shiro l'aide dans ses recherches. Yuzuki est très attirée par Shiro qui est en fait un loup garou et qui est lui aussi sous le charme de la jeune fille. Une histoire assez banale malgré le côté fantastique.
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Beauty and the devil

Mouais... Ca s'annonçait bien pourtant! Une jeune fille qui tombe sous le charme du roi des démons. Je me suis dit que l'histoire allait être passionnante, un mélange de romance, d'action, de fantastique! Que nenni! Ce one shot qui se transforme en série avec "Midnight Devil" ne m'a pas emportée.



Il est question de sexe, de possession et de sexe! Ca ne me gêne pas quand l'histoire est approfondie et développée. Mais là c'est trop pauvre. Rin cède très vite aux avances pas subtiles de son démon. Ils se connaissent à peine. Je préfère quand ca monte en puissance :p.

On ne sait pas grand chose du monde de Charles (quel nom pour un démon!!), de ses origines, ... Le serviteur ne sert à rien tout comme Ren, le jeune aspirant roi.

Les dessins sont magnifiques par contre et l'humour présent.

Dommage que l'histoire ne soit pas mieux exploitée.

Je me demande s'il vaut la peine que je lise la suite...
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Midnight Devil, tome 3

J’ai trouvé ce tome plus abouti que les précédents. En effet, Charles a beau être redevenu un enfant, il a en quelque sorte mûri, et ses sentiments pour Rin sont de plus en plus forts et sincères, comme le prouvent ses changements épisodiques en adulte pour combler son désir. Rin, elle, a aussi a grandi, elle est prête à le laisser partir afin de lui sauver la vie. Car la vie de Charles est menacée, ses pouvoirs s’amenuisent et incarner cette forme dans ce monde-là lui demande beaucoup d’énergie. La seule solution pour que Charles oublie Rin et reparte dans son monde est qu’il l’oublie. Rin fait donc preuve de beaucoup de courage en se résignant à lui faire boire la potion d’oubli. Elle montre là une maturité qu’elle n’avait pas dans les épisodes antérieurs.



Les dessins sont toujours aussi sublimes, ils sont bourrés de détails subtils est minutieux qui rendent les personnages plus vrais. Le Charles enfant est touchant, et on a envie comme Rin de le prendre dans nos bras. Les scènes de sexe sont très belles, pleines de sensualité et de douceur tout en étant très suggestives.



Lire la suite...


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Midnight Devil, tome 1

Comme je fais toujours tout à l'envers, j'ai lu ce manga par hasard, pensant avoir affaire à un premier tome, ce qui était clairement indiqué sur la tranche du manga, eh ben non ! En fait, c'est la suite d'un one-shot … que je n'avais bien évidemment pas lu. Ça commençait bien, pas vrai ? Bon, autant être honnête, ça ne s'est pas amélioré par la suite …



Parlons du fond. Premier souci, quel fond ? Ok, c'est pas gentil de dire ça, je reconnais, je suis en mode Brice de Nice aujourd'hui, mais, honnêtement, tout ça m'a paru un peu creux pour ne pas dire insipide. Alors que, il faut avouer, l'idée d'une jeune fille séduite par le roi des démons, ça peut impliquer les éléments nécessaires à une intrigue qui tient la route et qui passionne : une pincée de romance, une pincée de fantastique, une pincée d'action et le tour est joué ! Eh bien non … De la romance, on en a, et plus encore, et peut-être un peu trop justement … l'overdose de guimauve ne nous guette plus, elle nous attaque au détour d'une page ! Du fantastique, hum, peut-être deux lignes, trop peu à mon goût ! Je veux dire, un roi démon comme Charles (c'est quoi ce prénom pour un démon ?!?) en tant que personnage principal, ça présuppose qu'on va découvrir son monde, ses pouvoirs, ses responsabilités, ses ennemis … que nenni ! On nous fait miroiter tout ça par de petites références mais rien n'est dévoilé et on se casse les dents sur le côté mystérieux de la chose. Ennuyeux du coup car, et j'en viens au point noir de l'affaire, il n'y a pas d'action dans ce manga ! Monotone !!! Bon, je ne dis pas qu'il ne se passe rien, enfin, si, en fait, mais tout se déroule plus du point de vue du développement de la relation des deux personnages principaux, Charles et Rin, que sur autre chose, du coup, c'est beaucoup de réflexions, d'introspections, ouais, pas franchement passionnant tout ça … D'autant que le « seul » vrai rebondissement dans l'affaire (et qui est répété à deux reprises quand même, bonjour la variété !), m'a choquée, profondément, et que j'ai trouvé ça de très mauvais goût (surtout l'histoire du « triangle amoureux » avec Shô, que dire si ce n'est … bizarre ET dégoûtant ! La justification de tels actes par l'amour me débecte ! Même si l'auteur essaie de le contraster avec un rôle de chevalier servant que j'ai trouvé plutôt malvenu dans le contexte ...). Le viol d'une gamine n'a rien d'intéressant pour moi, et l'inutilité de cet acte dans le texte rajoute à ma frustration d'avoir du lire ces scènes …



Je ne connaissais pas du tout Hiraku Miura avant de lire ce manga et si je me suis lancée, c'est parce que je trouvais la couverture superbe, et le titre attractif. Une fois n'est pas coutume, la première impression m'a induite en erreur … Et comme je crois que j'étais un peu aveugle ce jour-là, je n'ai même pas remarqué qu'il s'agissait d'un manga érotique, mon tout premier du genre … et sans doute le dernier vu comme je ne suis pas du tout fan du concept ! Pourtant je lis de la bit-lit, des romans érotiques, mais là, je ne sais pas, c'est juste too much ! On a l'impression que le sexe devient la réponse à toutes les questions et ça m'agace ! Encore une fois, ça manque de profondeur pour le coup puisque ces scènes à répétition deviennent des expédients faciles permettant de « clore » une saynète avant de passer à la suivante, ok, il y a peut-être plus original comme transition, non ? Bref. Par contre, j'ai trouvé que les personnages avaient du potentiel ! Bon, Rin, traditionnelle petite fille timide, mignonne, amoureuse éperdue, mais on sent tout de même là-dessous une grande tristesse, notamment cette peur de l'abandon qu'elle met toujours en avant dans le texte, forcément, ça la rend attachante, et on comprend l'instinct de protection qui s'est développé chez Charles à ce sujet. Bon, elle nous la joue clairement ingénue, est peu (en fait, carrément pas) résistante face aux avances de son démon et ça peut énerver par moments parce qu'elle en devient presque cruche et qu'on a l'impression qu'elle ne réfléchit pas d'elle-même, malgré tout, je l'aime bien ce personnage, je me dis qu'elle a un petit quelque chose qui nous accroche. Les personnages torturés sont mes préférés, que voulez-vous ! Et le roi démon, j'aime bien aussi, il amène une petite touche d'humour dans le texte et je trouve ça « meugnon » de le voir tenter de s'adapter à la vie humaine de sa petite amie. On sent qu'il est concerné même si, les trois quarts du manga, il ne fait que dormir ou disparaître ! Là aussi, y a des progrès à faire, car son côté ténébreux et mystérieux pourrait être nettement plus développé et donc plus attractif. Oui, les personnages peuvent prendre de l'ampleur … ici, ils restent dans le superficiel, c'est dommage !



Pour finir, attaquons ce que je préfère, le dessin ! J'adore les illustrations ! Déjà, avec cette couverture, j'étais conquise ! Et j'ai adoré aussi, ce avec quoi j'ai plus de mal d'habitude, les petites bouilles des personnages quand on passe sur le thème de l'humour, trop craquant ! J'ai trouvé que les émotions passaient bien, que l'ensemble était vivant et emportait facilement l'imaginaire du lecteur. Et c'est là que je n'ai pas compris … Comment se fait-il qu'avec un aussi bon niveau d'illustrations qui a réussi à captiver mon œil de lectrice, je n'ai pas réussi à entrer dans le texte et à l'apprécier ? Dans le manga, le visuel fait beaucoup, pourtant là, il n'est pas parvenu à palier aux faiblesses du texte. Pourtant, le style n'est pas mauvais, quand Rin évoque sa peur de se retrouver seule par exemple, ou quand Charles se dispute avec le père de Rin, on passe facilement du rire aux larmes, on sent les sentiments, ils nous touchent, mais cela n'arrive que de façon fugace, c'est justement ce que je reproche au texte, il me paraît inégal et répétitif. Un peu trop simple, trop facile, pas assez recherché. C'est une mise en place … de quoi ? Je ne sais pas. Mais elle traîne en longueur et n'a rien de particulièrement exceptionnel. Je suis déçue de ce nouveau style de manga que je découvre ici, décidément les josei ne sont pas faits pour moi et je pense que la collection Gothic de chez Soleil n'est pas prête de me retrouver à fouiller dans ses étagères. Il fallait le tenter, juste pour voir de quoi il s'agissait, au final, je ne suis pas du tout convaincue par le style ! Ce qui me perturbe, c'est qu'on table sur des relations quand même très explicites et adultes tout en nous offrant en histoire de fond quelque chose de très enfantin, ça ne colle pas, c'est dissonant et ça me dérange. Comme si la ligne de conduite de l'auteur partait en vrille et n'arrivait pas à se maintenir droite sur les rails d'une seule et même idée directrice. Disons qu'il manque pas mal d'éléments cohérents et/ou originaux à ce manga pour qu'il puisse me plaire … Alors que je les perçois, ils sont bien là, mais ils sont passés à la trappe la plupart du temps. Dommage, vraiment, car cette histoire d'amour pas comme les autres m'intriguait !



Pour conclure, voilà un manga, chose plutôt rare, qui n'aura pas su trouver grâce à mes yeux. Je suis déçue, déçue, déçue, et il est certain que je ne lirai pas le tome 2 de cette saga. Retenterai-je une nouvelle lecture avec le mangaka ? L'avenir nous le dira …
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Midnight Devil, tome 1

Rin vit avec son grand-père. Un jour elle rencontre Charles, un démon d'un autre monde qui décide de se lier à elle. Rin réticente au départ, ne parvient finalement pas à lui échapper car elle tombe amoureuse. Commence alors une histoire d' « amour », de possession érotique où l'idée principale est « tu es à moi ».

On retrouve les personnages du One shot Beauty and the Devil, le shojo érotique. Ce nouveau manga, relecture de l'oeuvre est fait pour détailler un peu la relation et y introduire de nouveaux personnages. En gros l'idée reste la même, Rin n'oppose aucune résistance aux assauts sexuels de Charles et elle peine aussi à résister aux tentatives de son ancien amour Sho ! Bref un josei érotique où l'héroïne est dépendante de son amant et incapable d'agir par elle-même. Pas terrible !(Ado-Adultes)
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Beauty and the devil

Dans ce manga, il est question de toiture détruite, de démon qui a perdu ses pouvoirs et de SEXE. De sexe, de sexe, de sexe. C'est à peu près tout ce que j'ai retenu de ce manga...

Pas qu'il soit mauvais, mais il n'est pas extraordinaire non plus. Comme beaucoup de oneshot, le récit est trop rapide, mais là en plus, c'est un peu décousu.Les personnages ne sont pas exploités, les chapitres s'enchaînent sans vraiment se suivre.

Heureusement, les dessins sont très jolis, très féminins, mais paraissent parfois mal imprimés. Ou peut-être ai-je eu un exemplaire défectueux ?



Mais n'allez pas croire que je n'ai pas aimé. Malgré tous ses défauts, c'est une lecture détente qui fait sourire, qui détend. C'est mignon, sans prétention et ça se lit bien.



Au final, un shojô fantastique gentillet qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui se lit sans déplaisir.
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Beauty and the devil

Je ne sais pas si c’est la mention « pour public averti » ou bien la sublime (mais aussi très sensuelle) couverture de ce manga qui m’a le plus convaincue, toujours est-il que j’ai cédé à la tentation et que j’ai fini par me l’acheter ! Et vous savez quoi ? J’ai bien fait, je ne regrette absolument pas mon achat car ce petit one shot est vraiment excellent.



L’héroïne, Hashiba Rin, vit seule avec son grand-père. Sa famille s’occupe depuis toujours de l’entretien d’un petit temple et Rin a donc pris l’habitude de s’y rendre tous les jours afin de prier mais jusqu’à présent, aucun de ses vœux ne s’est réalisé. Elle commence sérieusement à douter de l'existence de ces Dieux qui ignorent constamment ses prières jusqu’au moment où un bel inconnu débarque de nulle part, détruisant au passage le toit du temple. Il se prénomme Charles et se dit être le roi de démons, rien que ça ! Notre héroïne, pas du tout impressionnée, exige de lui qu’il répare le toit. Le problème est qu’il a perdu tous ses pouvoirs et ne peut même plus rentrer chez lui !



J’ai beaucoup aimé cette petite histoire même si elle est assez simple mais surtout, ce sont les personnages que j’ai adoré... Lire la suite sur le blog.
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