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Citations de Hollie McNish (55)


Eux : "C'est un garçon ou une fille ?"
Nous : "Oh, on a préféré ne pas savoir."
Je déteste mentir, mais je ne dirai à personne ce qu'on sait. Parce que je vis dans un drôle de pays où, pour une raison inconnue, les magasins élisent une couleur pour les petits êtres humains dotés d'une zézette et en élisent une autre pour les petits humains dotés d'un zizi. Est-ce qu'ils font des économies et achètent la teinture en gros ? Ça doit être ça. Je ne vois pas d'autres explication à leur étrange obsession. Je n'ai rien contre le rose pâle, je ne voulais tout simplement pas que ce soit la seule couleur de l'appartement, ni la principale teinte que mon bébé verra quand il partira à la découverte du monde et de la place qui est la sienne.
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L'accouchement s'est bien passé, j'en ai conscience et j'en suis ultra-reconnaissante. La sage-femme était en or, je n'aurais pas pu rêver de prise en charge plus sereine, Dee était génial et tout va bien. Mais quand le médecin est arrivé après l'accouchement et qu'il a coché la case intitulée "Normal/sans complication" du formulaire de l’hôpital, j'ai eu envie de lui mettre une droite. Sans complication, tu crois ça, putain ? Essaie un peu qu'on rigole. Ils devraient modifier la formulation sur leurs registres. Au moins ajouter un "Bon travail" ou autre commentaire dans ce goût-là.
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Il ne ressent peut être plus d'amour pour moi, mais il en à déjà pour son enfant.Ce n'est pas l'amour qui manque ici.
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J'ai envie de couvrir sa peau
de baisers boucliers
de la protéger du monde
au-delà des fleurs et des fées
de grimper dans les arbres
de nous promener sous les étoiles
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Personne ne m'a dit que je ne pourrais pas utiliser du papier toilette
Personne ne m'a dit que j'allais saigner
Personne ne m'a dit que j'aurais sans doute besoin d'un lieu secret pour crier
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p.423.
Mais la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, pour elle, c'était que je laisse aussi toujours à côté du siège des toilettes une boîte de tampons et un paquet de serviettes hygiéniques. Je voulais que tous ces produits soient exposés à la vue de ma fille dès son plus jeune âge ; qu'ils soient aussi normaux pour elle que du savon et un rouleau de papier toilette. Et aussi parce qu'à l'époque où je manquais encore de confiance en moi pour simplement demander, il m'est quelquefois arrivé de débarquer de manière imprévue chez des gens et, en farfouillant dans leur salle de bains pour leur en piquer, de n'en trouver aucun.
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Les entreprises exploitent les émotions comme autant d'"achats indispensables"
tandis que des milliers sont dépensés par culpabilité, peur de l'inconnu et désespoir
tandis que cent ventres lourds déambulent dans les rayons, accablés d'avis
et que tout a un prix un enfant à naître y compris

Les parents inquiets remplissent leurs caddies,
les brevets dopent les prix, vantant
les produits pour femmes enceintes, comprenez
Achetez ça, ou votre bébé sera foiré

Les marges de bénéfices augmentent chaque année
Encaissant l'argent de l'anxiété
L'amour vendu en emballage papier
Vestes à pois de grands couturiers
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Je suis une mère, debout devant l'école, à la sortie des classes. C'es un peu surréaliste. Je suis véritablement une mère. En vrai. Ton sourire est magique. Tout s'est bien passé. Je suis soulagée.
Moi : "Alors, c'était comment la maternelle ? Ça t'a plu ? Tu t'es bien amusée ?" (question tendancieuse).
Petite Chérie : "Oui, maman, c'était super bien."
Moi : "Oh, génial, je suis vraiment contente."
Je suis ravie. Main dans la main, nous trottons lentement en direction de la maison.
Petite Chérie : "Ouais. Mais je ne suis pas sûre d'y retourner."
Et je me rends compte que j'ai oublié de lui dire que cela n'avait rien de ponctuel. Je suis partie du principe qu'elle le saurait.
Merde.
Décidément, je ne suis pas très douée.
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p.222-3.
Alors que la majorité des gynécologues de leur époque n'approuvait pas l'extrémisme de la mutilation génitale féminine défendue par Baker Brown, John Kellogg, lui, était l'un de ses partisans les plus connus. Les cornflakes et la MGF : deux armes féroces dans le combat contre l'immoralité.
Le meilleur résumé du rapport de John Kellogg au plaisir sexuel, je l'ai trouvé dans Vagina : A Re-Education de Lynn Enright, où on lit :

Il [John Kellogg] était marié mais n'avait semble-t-il jamais consommé son mariage ; il croyait que la masturbation féminine était la cause de toute une série de problèmes, comme la maladie mentale, les fausses couches et le cancer... il conseillait l'utilisation de bandages et de liens pour empêcher les enfants de se masturber ; si ça ne marchait pas, il suggérait de se servir d'une cage. Dans certaines circonstances, quand les autres méthodes avaient échoué, il recommandait une excision ou de brûler le clitoris à l'acide phénique... Alors que d'autres médecins pratiquaient des excisions avec une certaine discrétion, Kellogg, à l'instar de Baker Brown, soutenait ouvertement cette pratique.
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p.126-7. Pas une seule fois les garçons n'ont eu à se présenter devant une classe de filles pour apprendre à nous caresser avec les doigts en se servant d'un figue, ce qui, j'en suis sûre, aurait aidé nombre d'entre nous. J'aurais apprécié cela. En particulier parce que l'obsession de la pénétration s'étendait aussi à l'usage des doigts et que doigter, pour la plupart des garçons, semblait se traduire par baiser avec les doigts et seulement ça, une imitation de tringler en continu mais avec un outil beaucoup plus petit. Ça ne comptait que s'ils allaient à l'intérieur. Home run.
Le fait que notre culture se focalise continuellement sur la pénétration dans l'acte sexuel, comme étant à la fois la norme et le marqueur d'une perte d'on ne sait quelle invisible innocence, semble à la fois confus et dangereux, en particulier pour les jeunes, les personnes sans expérience ou peu sûres d'elles. Cela fait de la pénétration la chose qui compte, la chose sur laquelle nous devrions nous concentrer sexuellement et enfin la chose qui, depuis des milliers d'années, s'avère une marchandise recherchée, mettant encore des enfants et des adolescents en danger dans le monde entier.
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À la naissance du bébé, Je ne pense pas avoir pleuré d'un amour maternel bouleversant. J'ai plutôt pleuré parce qu'on avait arrêté de me demander d'expulser une boule de bowling par le cul, et qu'enfin je n'avais plus peur que mes côtes cassent, que mes poumons éclatent et que mon visage explose. En gros, l'accouchement est terminé et tout le monde est vivant.
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et si tu respires encore, tu as beaucoup de chance car pour la plupart on suffoque, les poumons endommagés à force de mettre le feu à nos entrailles pour le plaisir

Miroirs
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J'approche à peine la trentaine et j'entends déjà des gens de mon âge dire qu'ils sont trop vieux pour se lancer dans un nouveau domaine, pour apprendre ou pour démarrer un nouveau passe-temps.
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Personne ne m'a dit que j'aurais besoin d'un lieu secret pour crier.
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Les coups de pied tournent au délire. J'ai une footballeuse ambidextre à l'intérieur de mon corps.
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Ce sont toujours ceux qui ne connaissent rien à une situation qui ont le plus de préjugés.
C'est logique, j'imagine.
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p.409-10.
Ce serait formidable si notre société était arrivée à un stade où nous pourrions dire aux jeunes filles :

Oui, tu vas bientôt avoir tes règles, mais tu disposes déjà d'informations complètes à ce sujet et nous t'aiderons à gérer toutes les questions pratiques, tu pourras bénéficier de protections gratuites si tu ne peux pas te les payer, et ne t'inquiète pas s'il t'arrive d'avoir des petites fuites, plus personne n'y prête la moindre attention.
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p.220.
fuyant les rayons des céréales

"... parce que m. kellogg était un raciste.
un bigot. un fana d'eugénisme.
convaincu que les couples mixtes
étaient une malédiction pour le pays."

elle me regarde. roule des yeux
me tient la main. nous partons.

elle n'a plus jamais redemandé
de coco pops.
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p.128.
Puis elle a poursuivi. Mais vous les enfants, vous faites les choses plus raisonnablement aujourd'hui en vivant avec vos partenaires avant de vous marier parce que vraiment c'était une idée stupide de mon temps d'épouser quelqu'un avec qui vous n'aviez jamais vécu. Ensuite elle a dit qu'elle trouvait que c'était une bonne chose de se marier plus tard dans la vie et non pas à l'adolescence comme elle l'avait fait.
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La voir faire ses premiers pas m'a beaucoup fait réfléchir au sens de la vie. La poétesse américaine Erin Fornoff, qui demeure en Irlande, a écrit un vers que j'adore : "Pensez à la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois."
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