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3.53/5 (sur 251 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Royaume-Uni
Biographie :

Ian Short est un historien, un traducteur et un universitaire.

Traduit de l'ancien français en français moderne.

Professeur de littérature et de langue françaises à l'Université de Berkeley, à Paris X-Nanterre, puis à l’Université de Londres (Birbeck Collège).

Spécialiste de la littérature française du Moyen Âge et de l'anglo-normand. Secrétaire général de l'"Anglo-Norman text society" (depuis 1974). Il a écrit La chanson de Roland.

Source : http://www.librairiedialogues.fr
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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Pour cette épée, j'ai douleur et tourment. Mieux vaut mourir que de la laisser aux païens. Dieu, noter père, préservez la France de cette honte !
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"Qui pourrait faire périr Roland là-bas enlèverait à Charles le bras droit de son corps. Adieu les merveilleuses armées! Charles n'assemblerait plus de telles forces, et la Grande Terre resterait en repos." Quand Marsile entend Ganelon, il le baise au cou ; puis il commence à découvrir ses trésors.
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Le comte Roland, quand il voit Samson mort, sachez qu'il en eut une très grande douleur. Il pique son cheval, court sus au païen à toute force. Il tient Durendal, qui vaut mieux que l'or pur. Il va, le preux, et le frappe tant qu'il peut sur son heaume dont les pierreries sont serties d'or. Il fend la tête, et la borgne, et le tronc, et la bonne selle gemmée, et au cheval il fend l'échine profondément ; et, le blâme, le loue qui voudra ! les tue tous deux. Les païens disent : "Ce coup nous est cruel !" Roland répond : "Je ne puis aimer les vôtres. L'orgueil est devers vous et le tort."
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Tant chevauchèrent Ganelon et Blancandrin qu'ils finirent par engager leur foi et se promettre qu'ils chercheraient à faire périr Roland. Tant ils chevauchèrent par voies et par chemins, qu'arrivés à Saragosse, ils mettent pied à terre sous un if. A l'ombre d'un pin se trouve un trône enveloppé de soie d'Alexandrie : c'est là qu'est le roi qui tient toute l'Espagne ; autour de lui, vingt mille Sarrasins ; mais personne ne dit ni ne souffle mot, tant ils ont hâte d'entendre les nouvelles. Enfin, voici Ganelon et Blancandrin.
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Hauts sont les monts et ténébreux et grands, profondes les vallées, rapides les torrents § Lesclairons sonnent, en avant et en arrière de l'armée, et tous répondent à l'appel de l'olifant. L'empereur chevauche en grande fureur, et les français sont courroucés et dolents. Pas un qui ne pleure et se lamente; ils prient Dieu pour qu'il sauve Roland, jusqu'à ce qu'ils arrivent au champ de bataille, tous ensemble. Alors, tous avec lui ilsd frapperont ferme...
Mais à quoi bon ? Tout cela ne sert à rien : ils ont trop tardé, ils ne peuvent arriver à temps.
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Olivier dit : "J'ai vu les païens ; jamais homme sur terre n'en vit davantage. Ils sont cent mille devant nous, avec des écus, des heaumes lacés et de blancs hauberts, les lances droites, de bruns épieux luisants! Vous aurez bataille telle qu'il n'y en eut jamais. Seigneurs français, que Dieu vous donne sa force : tenez ferme dans le combat, que nous ne soyons pas vaincus !" Les Français disent ! "Honni soit qui fuira! S'il faut mourir, pas un ne vous manquera."
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Quand un homme en trahit un autre, il n'est pas juste qu'il puisse s'en vanter.
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Olivier sent les affres de la mort. Ses deux yeux chavirent dans sa tête. Il n'entend plus, il ne voit plus. Il descend de cheval et se couche par terre. D'une voix haute et ferme, il confesse ses pêchés. les deux mains jointes et tournées vers le ciel, il prie Dieu de lui donner le Paradis, de bénir Charles, la douce France et, plus que tous les hommes, Roland son ami. le coeur lui manque, son casque se met de travers et tout son corps s'affale sur le sol. Le comte est mort ; c'est fini.
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Le comte s'élance pour frapper le païen de toute ses forces. Il brise son bouclier, entaille sa cuisse, ouvre sa poitrine, fracasse ses os et sépare entièrement la colonne vertébrale de son dos. Puis, de sa lance, il lui arrache l'âme du corps. Il enfonce profondément le fer, fait chanceler le bust et, d'un grand coup de lance, il l'abat raide mort de son cheval. Il lui fait partager le cou en deux moitiés tout en ne manquant pas de lui dire : "Va donc vaurien !".
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Que ni dieu, ni ses saints, si ses anges ne permettent que je survivre à Roland. Elle blêmit, tombe aux pieds de Charlemagne et meurt aussitôt.
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