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Citations de Ivan Derelierre (15)


L’Art ! L’art est la preuve que l’âme humaine existe. Avec rien, du son, de la couleur, c’est donner à la vie une réalité physique qui permet à l’esprit de s’élever, aux sentiments de vibrer et aux cœurs de battre. Sans l’Art, l’humain n’est rien d’autre qu’un fantôme qui traverse une terre désolée. Prendre des sons et en faire de la musique, de la couleur et donner vie à un paysage, capturer un portrait, ou modeler un peu de terre pour faire naître une émotion… Pourquoi l’homme s’était-il détourné de ce qui est sa nature profonde au profit de valeurs matérielles, pécuniaires et individuelles dont l’essence n’a amené les êtres qu’à s’opposer et se détruire ?
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Vous laisser tout rejeter, tout détruire, était inconcevable et risquait de déstabiliser nos deux réalités. Il fallait vous empêcher d’agir.
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une vie ne se gagne pas, elle se donne à la naissance ! Si on veut nous la faire gagner, c’est qu’on nous l’a volée !
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Ses yeux reflétaient l’amour qu’elle portait à son compagnon, mais à ce moment précis, ils brillaient aussi de cette malice qui disait « Merci de croire en mes bêtises ! ».
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Il y a des historiens parmi vous, écoutez-les. Ils connaissent le témoignage du passé. Ils vous diront qu’une dictature est comme un poison qui se diffuse dans la population. Obligeant ceux qui ont peur à se terrer, à se taire, à se cacher la nuit dans la chaleur réconfortante des appartements ou dans l’ombre des bâtiments en ruines.
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Des volutes minérales surgissaient du sol et s’élevaient à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de lui. Elles se tordaient, se contorsionnaient, et semblaient plier sous une brise violente et chaude venue du nord. C’était comme des arbres géants dont les troncs mortifiés s’étaient changés en un granit que les alizés avaient façonné millénaire après millénaire.
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On ne peut revenir en arrière. On ne peut rien changer. Mais on n'oublie pas, ce monde ne nous le permet pas.
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Il remarqua que les quelques ombres que le rayon de soleil rasant dessinait sur les irrégularités du mur et au travers des ailes du papillon prenaient un aspect étonnant.
François recula pour mieux découvrir le phénomène. C’est alors que le miracle se produisit…
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Impassible, elle faisait face aux policiers, dont la nervosité devenait évidente. En réponse au chant, ils commençaient à frapper leurs boucliers de leur matraque en un rythme glaçant. Mais la réponse des manifestants fut simplement de chanter de plus en plus fort.
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Une nouvelle œuvre était née de la dernière nuit. Surgissant des flammes, un grand loup noir aux pupilles brûlantes semblait défier ceux qui le regardaient. L’ombre qu’il dessinait à ses pieds se transformait en une phrase étincelante de lumière :
« Je suis vivant ».
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Le bruit effroyable d’un bateau avalé par l’océan fut son unique réponse ; il n’entendit ni un cri ni un appel au secours… En quelques minutes, il ne restait plus à la surface de l’eau que quelques objets dérisoires, une couverture, un coussin, et une bouée inutile.
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— Servez-vous mes amis ! Dans ces caisses autour de vous, vous trouverez des fusils d'assaut, des pistolets mitrailleurs, des poignards... Servez-vous et venez ! Un premier travail nous attend ce soir ; et lorsque nous en aurons terminé alors le temps sera venu de marcher vers le quartier en ruine, vers le vieux port ! Il connaîtra alors sa dernière nuit et à l'aube les murs ensanglantés de ces ruelles verront se lever un soleil de sang !
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— Ici, nous sommes chez nous ! Et nous y resterons !
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Les racines étaient remontées de la terre asséchée à la recherche de dernières gouttes de vies, mais le ruisseau était devenu le déversoir des eaux acides de la ville moderne. Ses berges n'étaient plus qu'un cimetière où les carcasses de rats morts et de poissons putréfiés s'enlisaient lentement dans une boue souillée. Les couleurs de l'automne s'étaient depuis longtemps barbouillées de gris, et les brumes hivernales avaient été remplacées par des vapeurs empoisonnées.
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Il y avait longtemps que la population avait été évacuée, reclassée et relogée dans des tours modernes, immaculées, tout confort, avec le câble à chaque étage. Des tours où l'on ne voyait jamais le soleil ; seule l'ombre de l'immeuble d'en face pénétrait dans ces appartements, sauf au dernier étage réservé aux plus riches et à leurs piscines panoramiques en terrasse qui surplombaient la ville et dont l'accès direct par ascenseur privatif était contrôlé par un agent de sécurité, ancien docker, ancien capitaine au long court qui après avoir parcouru les mers était désormais condamné à l'immobilité ; fixant à longueur de journée une porte en verre teinté et attendant dans un uniforme parfaitement repassé que le riche propriétaire du dernier étage rentre chez lui. Moment ultime, où le vieux navigateur pouvait enfin appuyer sur le bouton de l'ascenseur.
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