J. L. Beck

Je veux son contact, ses baisers, la chaleur de son corps sur le mien. Je veux me sentir désirée et prise en charge. Il penche sa tête et mordille mon épaule. Je laisse ma tête tomber sur le côté pour lui donner un meilleur accès à mon cou, et il en profite pleinement, embrassant, léchant et suçant la chair sensible.

La chaleur de son corps s’écoule contre le mien, s’enfonce en moi, me couvre. Câliner les femmes n’est pas mon truc, faire des câlins ou être proche. C’est trop personnel mais j’ai besoin qu’Elena s’habitue à moi et honnêtement, j’ai besoin de m’y habituer aussi.

Il me faut beaucoup d’énergie pour garder les yeux ouverts. Je suis si fatiguée que j’ai juste envie de m’endormir mais je sais que ce serait trop beau pour être vrai. Je doute fort qu’il m’ait achetée, enlevée de chez moi et amenée dans sa chambre pour passer une bonne nuit de sommeil. Je n’ai jamais pensé que c’était comme ça que je perdrais ma virginité. Les mariages arrangés sont normaux dans notre famille, alors je l’ai vu venir. J’avais toujours été consciente du fait que je n’allais pas avoir le choix de la personne que j’allais épouser mais j’étais sûre que mon père choisirait un homme bien pour moi. Quelqu’un qui ne me ferait pas de mal. Quelqu’un qui me ferait la cour, que je rencontrerais d’abord et avec qui je dînerais, pas quelqu’un qui viendrait m’arracher de chez moi au milieu de la nuit. Je ne m’attendais pas à l’amour mais à la sécurité. Je réalise maintenant combien j’ai été naïve.

Tu es à moi et je protège ce qui est à moi. Celui qui t’a fait ça va le payer cher. Je peux te le promettre. » Et je le crois, je sens la justice de ses mots me traverser. Julian est peut-être un homme mauvais mais au fond de lui, il est autre chose et je vais continuer à creuser jusqu’à ce que je trouve la personne qu’il peut être.

Aimer Dove est ma plus grande faiblesse, mais je ne l'abandonnerai pas..... je ne peux pas. Peu importe ce que je fais, peu importe le nombre de personnes quz je tue, elle sera toujours à moi. Le diable possède déjà trop de mon âme pour que je permette de la laisser partir

Quand on me doit de l’argent, il faut payer en liquide ou mourir. Tu veux faire des affaires sur mon territoire, tu paies ton dû. En appuyant sur la gâchette, je regarde la vie s’échapper de ses yeux tandis que son cerveau explose contre le mur. Le silence règne dans la pièce et le plaisir euphorique bien trop commun de tuer m’enrobe les entrailles comme un baume chaud. « Lucca, fais savoir au personnel qu’ils sont sous mes ordres maintenant. » « Oui, monsieur », répond-il et j’entends ses pas disparaître dans le couloir. Appuyé contre le bureau, je regarde Roberto. Tout ce qu’il avait à faire était de payer ses putains de cotisations.

Ses douces jambes galbées que j’imaginais enroulées autour de ma taille sont bien visibles, son petit corps tremble comme une feuille, soit à cause du froid, soit à cause de la peur... peut-être les deux. Elle est petite, plus petite que dans mon souvenir et fragile, tellement fragile. Mon regard se pose sur sa gorge délicate, qui vacille lorsqu’elle avale.
Son visage en forme de cœur est rouge et ses yeux verts sont gonflés par les larmes. Ses cheveux de jais sont emmêlés et humides. Pourtant, c’est la plus belle femme que j’ai jamais vue. Belle et toute à moi, putain.

Lorsque les yeux de Julian se lèvent pour rencontrer les miens, je panique et je regarde à nouveau le sol, en essayant d’ignorer tout ce qui se passe autour de moi. Ignorer que des femmes sont vendues, ignorer que des hommes me regardent comme si j’étais à vendre et surtout, ignorer le fait que je ne peux rien y faire.
Je pensais savoir ce qu’était la mafia... J’avais tort, tellement tort. Mes doigts tremblent contre le verre et j’ai vraiment l’impression que je vais vomir.

Je regarde son cul rond, des globes pas tout à fait fermes. Sa chatte est bien exposée, ses fentes brillent dans la lumière tamisée, me faisant savoir qu’elle est prête pour moi, bien que cela n’aurait pas d’importance si elle ne l’était pas. Je l’aurai baisé à sec ; après tout, elle est ici pour mon plaisir et rien d’autre.
La pute est jolie mais rien comparé à ma future épouse.
Il n’y a pas une once d’innocence ou de peur chez cette fille et je déteste ça.

Après tout, je ne suis rien d'autre qu'un morceau de viande à vendre. Je suis certaine que c'est Ivan qui l'a fait. Il a été assez gentil pour laisser sa chemise pour moi, donc il n'y a pas moyen que ce soit quelqu'un d'autre que lui. Ce qui me fait me demander comment il est devenu le patron de ce trou pourri ? Il semble différent des autres hommes ici... ou du moins de ceux que j'ai rencontrés. Il est plus gentil, plus doux, et ça me donne de l'espoir à nouveau.