Dima Zales and Anna Zaires talk about The Sorcery Code (en anglais)
Ensuite, il se dégage, roule sur le lit puis me prend dans ses bras et me serre contre lui.
Et je pleure dans ses bras, cherchant la consolation auprès de celui qui a provoqué mes larmes.
Elle ne réagit pas, mais continue a me regarder. Elle n'a pas besoin de dire quoi que ce soit. Nous nous comprenons parfaitement. Je sais que je tuerai quiconque la touchera, et elle le sait aussi.
C'est étrange, mais je n'ai jamais été aussi possessif avec une femme. C'est nouveau pour moi. Avant de rencontrer Nora, toutes les femmes étaient interchangeable pour moi, elles n'étaient que des êtres doux et mignons qui traversaient ma vie.
Elle venaient de leur plein gré, elles voulaient être baisées, elles voulaient souffrir, et je leur donnait ce plaisir en satisfaisant mes propres besoins en même temps.......
Un élan dont l'intensité me terrifie.
Dis-moi que tu m'aimes. Tout à coup, j'en ai besoin de sa part. Dis-le-moi, Nora/
Et sans une hésitation, elle répond:
Je t'aime, Julian.
Mes bras se resserrent autour d'elle.
Encore!
Je t'aime, Julian. Elle soutient mon regard, ses yeux sont sombres et doux. Je t'aime plus que tout au monde.
Pourquoi étais-je en colère? Sa belle bouche fait la grimace. Parce que je croyais que tu voulais me quitter. Parce que j'ai mal interprété quelque chose que tu as dit à tes parents ce soir.
Je ne sais pas combien de temps nous restons ainsi, mais en jetant un coup d’œil devant moi je m'aperçois que les parents de Nora nous regardent d'un air bizarre. Gabriela semble particulièrement fascinée. Je fronce les sourcils et j'aide Nora à s'asseoir de manière plus confortable à côté de moi. Je n'ai pas envie qu'ils nous voient comme ça. Je ne veux pas qu'ils sachent à quel point je dépends de ma chérie, que j'aie désespérément besoin d'elle.

– Pour le moment, dit Julian dont les yeux brûlent comme des flammes. Il est à l’hôpital et il souffre d’une légère commotion cérébrale.
Je suis tellement soulagée que je m’affale le long du mur. C’est à ce moment-là que je réalise ce qu’il vient de me dire.
– Qu’est-ce que ça signifie, « pour le moment » ?
Julian hausse les épaules.
– Sa santé et son bien-être dépendent entièrement de toi.
J’avale ma salive pour m’humecter la gorge, elle est encore sèche.
– De moi ?
Il me caresse de nouveau le visage, replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. J’ai si froid que j’ai l’impression qu’il me brûle en me caressant.
– Oui, mon petit chat, de toi. Si tu te conduis convenablement tout ira bien pour lui. Sinon…
J’ai grand-peine à respirer.
– Sinon ?
Julian sourit.
– Il n’a plus qu’une semaine à vivre.
Son sourire est ce que j’ai vu de plus beau et de plus effrayant au monde.
– Qui êtes-vous ? ai-je murmuré. Que voulez-vous de moi ?

C’est ce que j’attends d’elle, qu'elle s’occupe de mon bien-être. Je veux qu’elle m’aime, bien que je lui ai volé sa liberté et qu’elle serait parfaitement justifiée de me haïr.
Je n’ai plus d’illusions sur moi-même. Je suis un de ces hommes qu’on montre au journal télévisé, ces hommes dont tout le monde a peur et que tout le monde méprise. J’ai enlevé une jeune femme parce que je la désirais et sans aucun autre motif.
Je l’ai prise, elle est devenue mienne.
Je ne cherche pas à justifier ce que j’ai fait. Et je ne ressens aucune culpabilité. Je désirais Nora et maintenant elle est avec moi et me regarde comme si j’étais la personne la plus importante de sa vie.
Et je le suis. Je suis exactement celui dont elle a besoin maintenant… celui qu’elle désire. Je lui donnerai tout et je lui prendrai tout en échange. Son corps, son esprit, sa loyauté, je veux tout cela. Je veux sa souffrance et son plaisir, ses craintes et sa joie.
Je veux être toute sa vie.
Son but dans la vie, c’était de bien s’amusé et tout le reste, y compris sa carrière de journaliste, était secondaire. Il pensait que l’ambition n’était que modérément nécessaire et ne faisait pas d’effort excessif.
― Et ça ne te dérange pas, le fait que quelqu’un te déteste autant ? demanda Mia essayant de mieux comprendre son amant. Elle avait presque l’impression qu’il se délectait de la haine de l’autre K.
― Et pourquoi ça me dérangerait ? Il avait l’air amusé à cette idée. Il ne sera certainement ni le premier ni le dernier.Mia le regarda fixement.
― Que les gens t’aiment ou pas, tu t’en moques ? Que ce soient tes amis ou tes ennemis ?
― Oui, ma chérie, ça m’est égal. Si quelqu’un veut être mon ennemi, c’est son choix, un choix qu’il finira par regretter.
Quelquefois, il le détestait, ce désir irrésistible qu'il éprouvait près d'elle. Elle était si petite, si délicate, son corps était si peu fait pour ce qu'il exigeait souvent d'elle. Il avait beau essayer de faire attention, il savait qu'il n'était pas le plus doux des amants, son désir irrésistible pour elle mettait toujours son contrôle de soi à l'épreuve.