La montée de la sève, l'étincelant verdoiement du jeune bourgeon, la chute de la feuille jaunie; toute l'histoire des choses se résumait à cela. Il n'y avait qu'une tâche unique que la nature conférait à l'individu. S'il ne l'accomplissait pas, il mourait. S'il l'accomplissait, il n'en mourrait pas moins. Peu importe à la nature! Il y a une telle infinité de créatures qui lui obéissent, et c'est cette obéissance, non ceux qui obéissent, qui vit et se perpétue sans cesse. p. 60