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Critiques de Jacques Gaillard (13)
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Anthologie de la littérature latine

Et bien on peut dire "merci Laurent !" sur ce coup là. Laurent, c'est mon oncle, bibliophile/phage, qui tous les noël offre à tous ses neveux et nièces une sortie littéraire. Cette fois-ci c'était les anthologies grecques et latines. Au départ, je n'étais pas trop tenté par la seconde, et j'avais déjà lu bien des œuvres de la première.

Et bien en fait j'ai adoré lire cette anthologie latine, et il va ma falloir acheter pas mal de volumes des Belles Lettres pour assouvir ma curiosité ! Plaute, Phèdre, Salluste, Tacite, voilà des auteurs qui m'ont plus et intéressé !



La sélection est, du moins que je puisse en juger, intéressante et surtout très bien commentée par les auteurs qui donnent détails, anecdotes, contexte, tout ce qui peut intéresser et renseigner le lecteur. C'est donc passionnant, et fait pour inciter à découvrir ces latins classiques qui méritent de l'être !
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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

Le sourire est omniprésent dans ces souvenirs que l'auteur réfère à G. Perec et ses "je me souviens". Quelle drôlerie, quel appel à la nostalgie! "L'enjeu n'était pas de pousser l'analyse jusqu'à son terme ultime, mais de susciter, chez l'un ou l'autre, des réflexions qui vont bien au delà des douces vapeurs de la nostalgie".

Je me suis jeté d'entrée sur la page 69 - est-ce un hasard ? - la page de l'Isetta que j'écrivais Lisetta !

Les "choses" sont resituées dans leur contexte sociologique - voir citation- et même les objets que je n'ai pas connus, (et pourtant je suis de cette génération !) comme la nénette, le cyclorameur ou l'anti-monte lait, m'ont parlé car les références contextuelles sont explicites : Reiser a tué le slip kangourou et son abandon au profit du caleçon a sonné le renoncement à la lutte des classes.

On rêve de ce type de texte dans les commentaires Babelio...

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Approche de la littérature latine

Sorte de "que sais-je ? " en 128 pages pour s'initier à la littérature latine, avec bibliographie, chronologie et index, qui s'attache à redonner le goût de la lecture des textes antiques.
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Beau comme l'antique

Gaillard Jacques (1948-) – "Beau comme l'antique" – Actes Sud, 1993 (ISBN 2-8689-947-2)



Ce livre connut un grand succès lors de sa publication, débordant largement le seul cercle des latinistes et hellénistes plus ou moins amateurs, qui – à cette époque – peuplaient encore largement notre doulce France.

C'était avant que les ministricules "modernistes", "éclairés", "anti-élitistes" (et toute autre foutaise démagogique, au choix) ne décident de saborder délibérément la transmission de toute culture européenne de base, celle qui gêne considérablement les manadgeuses et manadgeurs de tout poil, préférant la masse abrutie par les séries états-unisiennes...

De profundis, cet enseignement est en cours de disparition pure et simple grâce aux dernières mesures gouvernementales visant à étendre la crétinisation généralisée.



Adoncques, c'était l'époque où un éditeur pouvait encore prendre le risque de publier un ouvrage traitant le l'intéressante question de la persistance de références à une Antiquité (mythique si ce n'est de pacotille – voir l'article "peplum") auprès d'une population qui – déjà en cette fin de vingtième siècle – ne connaissait plus guère la culture antique. Jacques Gaillard s'en donne donc à cœur joie pour d'une part démythifier les z'augustes z'antiques (dès le premier article intitulé "académie", narrant les aventures de Socrate et Platon, qui ne s'appelait même pas Platon), d'autre part exhiber les détournements cultureux générés par de fausses références à une Antiquité n'ayant jamais existé (voir par exemple l'article "infarctus" versus infRactus).



Un livre souvent hilarant, une bonne lecture pour toutes celles et ceux qui – avant la Grande Braderie des années post-soixante-huitarde – peinèrent sur le Morisset-Thévenot, sur le "de viris illustribus", avant d'aborder le "de bello gallico" ou encore les "catillinaires" (dont on ne peut oublier le "quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra" mobilisée par nombre de prof de latin, avec variante de nom, pour calmer les galopins un peu trop énervés en début de cours).



Hommage soit rendu aux enseignants qui – comme celui qui s'échina à faire entrer quelques notions dans mon crâne inculte – savaient lier tout ça à la lecture concomitante d'Astérix, puis des prises de distance comme celle de Jacques Gaillard.

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Latin, 2e. Livre de l'élève

Ne donne pas une seconde envie de revenir en seconde !
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Anthologie de la littérature latine

Excellente idée que j'ai eue de me lancer dans ce survol des Lettres Latines. En un seul volume on se fait une idée de ce que plusieurs siècles de civilisation ont produit en matière de littérature. Et il y en a pour tous les goûts. Forcément tout ne m'a pas plu. Je n'ai pas accroché avec les poètes (plus à cause de mon impénétrabilité pour la poésie que pour la poésie latine en particulier) ni avec Pétrone, Pline le jeune ou Catulle. J'ai en revanche découvert avec plaisir Le théâtre de Plaute (qui a largement influencé notre théâtre classique), les fables de Phèdre (moi qui croyais que La Fontaine avait tout inventé!), la verve de Cicéron, l'histoire selon Tite-Live, Salluste, César, Tacite ou Quinte-Curce, la saga selon Virgile, le roman comique selon Apulée.



Peut-on retirer une leçon synthétique de tant de diversité? Oui je pense: Les romains étaient des gens comme nous, avec des problèmes quotidiens similaires aux nôtres et vivant dans une civilisation qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la nôtre.
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Beau comme l'antique

Une série de chapitres traitant chacun un thème à la fois stimulante et réjouissante sur l'Antiquité grecque et latine et les influences évidentes ou cachées qu'elle exerce encore sur notre culture. Jacques Gaillard, avec beaucoup d'humour et sans pédantisme, s'en prend allègrement à certaines vielles lunes et à des clichés encore bien établis (le miracle grec, par exemple), il montre un joyeux irrespect par rapport à cet héritage antique qu'on se sent parfois obligé d'admirer (la poésie hellénistique, c'est kitsch, remarque-t-il, et le théâtre antique ne passe plus la rampe), tout en ouvrant des perspectives et des réflexions très intéressantes pour qui s'intéresse aux langues et cultures antiques ou les enseigne (par exemple, comment se fait-il que les traductions soient souvent si lourdes ?).



L'auteur n'est pas seulement un des spécialistes de la littérature latine (les étudiants de lettres classiques sont forcément tombés sur un de ses livres) ; il a le don de rendre la culture vivante et de montrer tout ce qu'apporte notre dialogue avec celle-ci.

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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

Ouvrage assez distrayant qui nous expédie 60 ans en arrière. Pour les nostalgiques d'une époque où la haute technologie n'avait pas encore mis les pieds.
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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

Envie de quelques douceurs d'antan sans prendre de poids ? J'ai ce qu'il vous faut : dans Qu'il était beau mon Meccano, l'auteur (que je ne connaissais ni d'Ev de Camélia-Jordana ni de Soan (mettons-nous à la page)), vous fait monter une vague de nostalgie à l'âme, y compris pour des objets que l'on n'a jamais connus, c'est vous dire tout son talent.



En "21 leçons de choses", Jacques Gaillard évoque tour à tour des objets aussi hétéroclites que l'anti-monte-lait, le berlingot Dop, et l'Isetta, aussi indignes que la laisse pour enfant ou le slip Kangourou, ou des trésors disparus comme les beaux buvards ou le silence. Mais avant tout, son érudition est baignée dans un coulis d'humour fort réjouissant. Ainsi :



"Au bout de cent soixante-quatre épisodes, Rintintin disparut sans aboyer gare. On espéra pendant plusieurs semaines son retour à l'heure habituelle, comme s'il était parti courir la chienne en chaleur, à la manière banale des médors du quartier. Mais non, il s'était envolé, et Rusty avec lui, sans doute renvoyé dans son collège après ces aventureuses vacances dans l'Ouest."



ou encore sur la laisse pour enfant :



"Je vais vous dire le fin mot : la laisse était un truc de ménagère, qui autorisait le port d'un cabas dans l'autre main, et de longues haltes bavardes devant la boulangerie. A l'époque, élever un enfant, jusqu'à l'âge de la maternelle, c'était surtout empêcher qu'il meure de la typhoïde ou se fasse écraser. La laisse réglait la moitié du problème. De plus, elle évitait de laisser roupiller dans la poussette un feignant de trois ans capable de marcher tout seul." (n'est-ce pas ?!!)



Mais loin d'être un catalogue, ce livre contient bon nombre de réflexions sur la société, son rapport à la consommation et la fulgurante progression de la science appliquée aux arts ménagers qui fait changer nos comportements et perdre la mémoire sur les précédents.



Le dernier chapitre est un post-scriptum (1964, signes des temps) plus pointu, dans lequel l'auteur y va de ses métaphores et digressions pour mettre en exergue des concepts et des idées (comment l'arrivée du poste de télévision a entraîné la réorganisation des living-rooms autour d'un meuble : le canapé).



Distrayant, intéressant, mixant légèreté et une véritable analyse de sujets moins futiles qu'ils n'y paraissent, ce recueil de leçons ne demande qu'à trouver place dans vos cartables, à côté des véritables petits biscuits secs…
Lien : http://www.tamaculture.com/i..
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100 Châteaux à moins d'une heure de Paris

Bon, forcément je ne l'ai pas encore terminé...

Habituellement, je ne suis pas fan de ce type de livre. Je prends mon petit guide quand je pars en vacances, et puis voilà. Mais j'ai trouvé l'idée de celui-ci très sympa, dans le genre "il y a tout un tas d'endroits à visiter pas très loin de chez nous, et on ne le sait même pas". En le feuilletant, j'ai eu envie de visiter tout un tas de châteaux.



Pour chaque château, une photo (ou plus), une petite remise en contexte historique, et ce qu'est devenu le château actuellement. Si c'est un propriété privée, si on peut le visiter, quand et comment. Il y a bien sûr l'adresse, le site internet, mais également des informations sur comment s'y rendre, ce qui est, il est vrai, le but premier du livre.



Une sympathique découverte, qui donne des idées de sorties pour le weekend, sans avoir à bloquer tout le weekend justement.

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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

"Qu'il était beau mon Meccano! 21 leçons de choses" tient à la fois de Perec (Je me souviens) et de Barthes (Mythologies): l'auteur passe en revue, avec humour et légèreté, 21 objets qu'il a connus dans son enfance et sa jeunesse et qui sont tombés en désuétude aujourd'hui.

Lire la suite sur mon blog.
Lien : http://artetlitterature.blog..
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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

Les chroniques sont amusantes à lire. Cet ouvrage regorge d'humour lorsqu'il traite des objets disparus. Le ton change à la fin où l'auteur démontre que de simples objets de la vie courante dévoilent nos vies courantes et deviennent par là-même de formidables outils pour les sociologues et historiens.



Je ne suis pas de la génération de l'auteur. Je ne connaissais pas tous les objets qu'il évoquait. A ce titre, je pense que cet un livre idéal à offrir aux sexagénaires ou aux personnes empruntes de nostalgie...



Enfin, je donne une mention spéciale pour la couverture. Elle révèle l'esprit du livre tout en indiquant les thèmes abordés.


Lien : http://thracinee.blogspot.com
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Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de cho..

Qu'il était beau mon Meccano !

Jacques Gaillard

(Français)

Collection Mille et une nuits

179 pages environ

Merci à Babelio (Masse critique) & Hachette

Clic







21 leçons de choses



- L'anti-monte-lait



- Le berlingot Dop



- L'oeuf mimosa



- Les images du chocolat



- Les dixièmes de la Loterie Nationale



- Rintintin



- La cuti-réaction



- La "Nénette"



- Le Meccano



- Les beaux buvards



- L'Isetta



- Les oreillons



- Le transistor



- La laisse pour enfant



- Le cyclorameur



- La petite Calor



- L'Adagio d'Albinoni



- La brique chauffe-lit



- Le slip Kangourou



- Le moulin à café



- Le silence







Une introduction et un post-scriptum ("1964, signes du temps)





*











Il y a dans ce chosier, des choses que j'ai vues, d'autres que je connais, et enfin certaines que j'ai utilisées comme le meccano en fer ou le buvard (moche). & les cartes d'animaux dans les tablettes de chocolat, l'oeuf mimosa ou ce silence d'or ... & comme j'ai ri avec le slip Kangourou ...



Je suis née en 1980 tout pile, et ce voyage dans le temps a été un vrai délice ... Moi nostalgique ? sans doute ...



Mais c'est aussi parce que j'ai beaucoup apprécié la subtilité,le style, l'humour et les réflexions de Jacques Gaillard. Avec lui, ces objets qu'on qualifierait trop vite de banals gagnent leur lettre de noblesse. Chaque chose est prétexte à un savoureux voyage dans une "société d'antan" qui est si proche de nous et qui pourtant semble si éloignée ... En effet, l'auteur fait bien ressortir l'accélération des progrès techniques et scientifiques qui ont modifié et modifient radicalement notre façon de vivre (surtout à partir de la deuxième moitié du XXe iècle). A lire la leçon sur le berlingot Dop qui devient une véritable "épopée du Bain" ou encore celle sur la laisse pour enfant.



"En tout cas, il faisait cloc-cloc-cloc et alertée par ce bruit caractéristique, une main venait couper le gaz. Sans elle, la catastrophe était inévitable. On prête parfois trop de pouvoir aux techniques : en fin de compte, la solution vient plutôt des humains.

A ce titre, le modeste anti-monte-lait mérite d'être cité au palmarès de l'humanisme. Et honte à ceux qui aujourd'hui le confondent avec un sous-bock ou un cendrier plat."



Je vous conseille de jeter au moins un oeil à ce très intéressant ouvrage que j'ai beaucoup apprécié. Quant au long post-scriptum c'est une riche reflexion sur le temps qui passe et notre rapport à l'Histoire ... et il amène à se poser de bonnes questions. Je termine d'ailleurs par cet extrait :



"Comme il y a très longtemps l'eau de la clepsydre et la poudre du sablier, la marche des aiguilles rendaient sensible le temps qui passe. Ce fut d'abord un écoulement. Puis une marche. car une pendule ne peut avancer joliment que si elle marche, avec des aiguilles pour jambes ; et elle peut marcher que si elle prend appui sur du passé accumulé. Lorsqu'elle se contente de faire défiler des nombres, l'horloge est un énoncé sans discours. Ou plutôt, un discours minimaliste, dissipant l'illusion d'une épaisseur du présent. Cela conforte sa fonction de pure information, ou d'injonction irrécusable. Elle donne une heure sans mémoire et sans autre avenir que la minute suivante. Juste ou trompeuse, une telle horloge fonctionne, elle ne marche pas. Le discours en tirera des métaphores instructives."


Lien : http://missbabooshka.hautetf..
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