Jacques de Coulon

Appareil Volant Imitant l'Oiseau Naturel : AVION

Nous laisser robotiser, au sens devenu courant du terme, c'est-à-dire mécaniser, assister, suréquiper de gadgets et de prolongements artificiels de nos corps, risquerait-il de nous rendre robots au sens premier, privés de discernement, orphelin de notre capacité de choisir, de notre liberté de conscience, de notre singularité humaine ?

Il ne faut pas que le robot soit trop intelligent, sinon il voudra rien foutre.

La langue qu'on dit de bois est une langue coupée de ses racines.
Elle ne désigne as elle évite. Elle ne dit pas vrai, elle dissimule.

La langue de bois, la langue de bois
Pour designer paroles vaines
C'est insulter ma fibre à moi
La sève vivant dans mes veines.

Ne censurez rien ! Laissez couler les mots et les phrases au rythme de l'éclosion des pensées. A vous...

libérer la créativité par l' - écriture automatique - . Il s'agit de suivre le fil de votre pensée en couchant sur le papier tout ce qu'elle vous dicte, sans intervenir : noter tout ce qui vous viens à l'esprit.

Libérez-vous comme le poète de cette prison linguistique en vous souvenant que - le langage est la maison de l'être -

Le plus souvent, nous évoluons en effet sur un terrain étroit, borné par les conventions et les habitudes.

Plus les mots sont étrangers l'un par rapport à l'autre, plus leur liaison est saisissant.

Le poète développe sa créativité en reliant entre elles des réalités souvent fort éloignées et qui, a priori, semblent ne rien avoir en commun.

Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin.

Votre marge de progression est grande, quel que soit votre âge.

Le poète se plonge dans cet état si particulier, propice à la rêverie, où le soleil de la conscience se mêle à la mer de l'inconscient.

File gaiment sur l'eau qui rêve
Cependant la lune se lève
Et l'esquif en sa course brève

Les grands nénuphars sur les calmes eaux.

La mer, la vaste mer, console nos labeurs !

Ou cours-tu ?
Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?

Ne vivez pas trop souvent dans le faire ?
Vous vous affairez en oubliant d'être.

Gaieté, réjouissance, engouement, allégresse, liesse, béatitude...
Que de mots pour évoquer la joie ! Et vous, quel est celui que vous préférez ?