James Clarke

Voici une vraie lecture jeunesse ayant pour cadre l'Afrique australe et équatorienne, sur les bords du fleuve Zambèze, non loin de la construction d'un barrage hydroélectrique menaçant les habitudes de vies des tributs qu'on déracine progressivement de leurs foyers.



Le cadre étant lancé, on va suivre une aventure assez ésotérique car les auteurs ont voulu donner du sens à une réalité historique qui prête à caution. Il faut savoir que nous sommes en présence d'un des plus grands barrages du monde d'une hauteur de 128 mètres et d'une largeur de 579 mètres. La création de ce barrage en 1959 a entraîné une détérioration significative de la situation économique de la population locale ainsi que de nombreux problèmes de santé



J'ai beaucoup aimé le graphisme qui donne un côté enchanteur à ces paysages africains à couper le souffle. C'est d'une beauté absolument extraordinaire. A noter également une mise en page dynamique ainsi qu'un support de qualité sur plus de 200 pages.



Comme dit, on va être entraîne dans une aventure assez magique mais qui reste assez enfantine. Le scénario reste suffisamment prenant tout le long de cette lecture aux multiples rebondissements.



Au final, nous avons l'alliance entre un dessin d'une excellente qualité avec un récit rythmé ayant pour cadre des croyances légendaires aux parfums écologiques. Certes, les thèmes en arrière-fond sont la colonisation et la protection de la nature mais avec un traitement plutôt subtil ce qui est grandement appréciable.

C’est une belle histoire, empreinte de lyrisme, de romanesque, avec un peu de magie, de fantastique, des personnages attachants, beaucoup de mystère, avec un dessin soigné, riche et coloré. On est en Afrique, Kariba est inspiré de faits réels, le barrage existe réellement et à été construit à la fin des années 50 sur la frontière entre la Rhodésie du Sud (actuellement Zimbabwe) et la Rhodésie du Nord (actuellement Zambie). C’est de l’aventure, assez efficace, bien rythmé, mais le message écolo est assez caricatural, le respect des légendes au dépend du progrès, le côté “Les anciens dieux luttent contre le progrès capitaliste”, et le mysticisme qui vient défendre l’écologie, c’est un peu la tarte à la crème, une facilité scénaristique, mieux vaut avoir un regard neuf sur le sujet, au bout de la centième bande dessinée sur le sujet, je sature. Alors, oui, c’est quand même une bonne bande dessinée, mais plus tournée vers un public adolescent.

Entre fait historique, mythe africain, amour, beauté de la nature, colonialisme économique, "Kariba" est une bande-dessinée dense et intense.



Je suis tout de suite entrée dans cette histoire aux couleurs chatoyantes et aux paysages d'une beauté époustouflante. L'histoire est engagée mais sans faire du militantisme agressif. Elle permet d'ouvrir la discussion sur la confrontation entre l'économie à tout prix et le respect de la nature et des êtres qui la peuplent.

Quel beau moment de lecture avec cette BD dont le graphisme est superbe! L'histoire aurait pu être un peu plus affinée mais un bel effort pour un album écolo mais pas moralisateur.

Sur les rives du Zambèze, Siku essaie de retrouver son père parti travailler sur le chantier du grand barrage de Kariba. Elle rencontre Amedeo, fils de l'ingénieure responsable du barrage.

Kariba est un beau roman graphique signé Daniel et James Clarke. Les dessins sont plutôt réussis et l'histoire, teintée d'onirisme, est plaisante.

Un univers graphique pétillant et onirique qui accrochera les yeux des plus réticents.

Un joli prélude à la préservation de la nature pour la jeunesse. Je trouve pour ma part que même avec les enfants ont peut-être exigeants et en ce sens je trouve qu'il manque un peu de consistance narrative.

Il ébauche, il raconte une histoire mais dont la substance s'essouffle. Pour les plus jeunes c'est une entrée dans un questionnement existentiel engagé et engageant.

A partir de huit/dix ans, selon chaque enfant évidemment, il faudrait voir plus grand !

Je le conserve précieusement, pour ma première fille qui a six ans.

[Extrait de l'article "TUGPÉUA #31 Spécial écologie"]



Terminons par une lecture plaisir prise en parallèle des études. Nous sommes dans les années 50, et le barrage de Kariba (bien réel) est en cours de construction, modifiant profondément l’environnement d’une vallée qui s’apprête à être recouverte par les eaux. Tous les habitants traditionnels des lieux vont devoir être déplacés ou mourir : animaux, autochtones… et dieux.

En résulte donc cette impressionnante BD jeunesse de plus de 200 pages sur Siku, jeune orpheline originaire d’une cité disparue, dont la rencontre avec des pirates ainsi qu’un jeune aviateur va l’amener à tenter de percer le mystère de ses origines et de ses mystérieux pouvoirs… Et moi de m’écrier tel un Leonardo DiCaprio bondissant hors de son canapé : « Je l’ai ! C’est le pitch du Château dans le ciel ! » Et le final rappelle également celui de l’excellentissime Princesse Mononoké, où l’Humanité moderne condamne à mort une entité surpuissante, au risque de provoquer une terrible catastrophe. De manière générale, le trait du dessin et le cadrage, proches du manga, achèvent de confirmer cet hommage très prononcé aux studios Ghibli.

Ceci étant posé, la qualité des histoires est-elle la même ? Pas vraiment : on zigzague beaucoup entre les différents camps, et les enlèvements, fuites et autres évènements mystérieux se succèdent alors que les informations ne sont délivrées qu’au compte-goutte. Mais les auteurs ont su capter l’essentiel : une superbe ode visuelle à une Afrique du Sud ancestrale disparaissant peu à peu sous l’industrialisation, ainsi qu’un message engagé critiquant sévèrement l’impérialisme occidental qui ne respecte ni la nature ni les peuples.

Si Kariba peine donc à me convaincre, il n’en est donc pas moins une solide porte d’entrée vers l’écologie décoloniale, ainsi qu’un très beau voyage au cœur d’un folklore méconnu. J’essayerai de voir s’il n’y a pas d’autres BD d’inspiration franco-belge nous venant d’Afrique du Sud, car après tout, c’est pour ma culture…
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Si je n'ai eu aucun mal à rentrer dans la BD, j'ai en revanche eu du mal à la terminer. Le début de l'histoire m'a plu, mais son développement ne m'a pas convaincue du tout. J'ai trouvé que plus on avançait dans l'intrigue, plus celle-ci se complexifiait et devenait fouillis. Je n'ai pas compris l'intérêt et parfois même le sens de certaines scènes. Cette impression de fouillis narratif m'a gênée, à tel point que le sens du dénouement m'a échappé.



En ce qui concerne les dessins, je suis assez partagée car je les ai trouvés inégaux. J'ignore quelles techniques le dessinateur a utilisé, mais je n'ai pas apprécié le rendu final. Celui-ci donne l'impression d'un mélange de dessin "à la main" et dessin à l'ordinateur que je n'ai pas aimé. Ce qui m'a surprise est que certains dessins me semblaient vraiment plus nets et réussis que d'autres. Peut-être que la colorisation y est également pour quelque chose.

Au cœur de l’Afrique australe, sur les rives du Zambèze, Kariba s’élève, ici majestueux. Une puissance attirante et effrayante. L’une ouvre sur le monde du progrès, de la technologie et du modernisme capitaliste. L’autre abrite cette férocité latente de la perte du territoire, de la destruction des valeurs anciennes, du bannissement de la terre. Une histoire à deux vitesses où une jeune fille prénommée Siku va devenir le symbole du renouveau au travers d’une vieille légende.

Une bande dessinée portée par une jeune héroïne qui emprunte le chemin de sa destinée sans rien connaître d’elle même, de son passé. Une quête initiatique qui lui permettra de se retrouver et de faire corps et accepter ses pouvoirs qu’elle contient depuis de nombreuses années. Rejoint par Amedeo, petit garçon aventurier au cœur pur, ils vont parcourir les rives du Zambèze dans un premier temps pour retrouver le papa de cette dernière porté disparu et puis ensuite pour partir à la quête de son identité.







Cette bande dessinée se déroule sur deux plans. Le premier, le réel qui met en évidence le barrage avec ces conséquences désastreuses sur l’environnement et sur les populations voisines du fleuve ; et les bénéfices. Le second est tout autre puisqu’il met en scène une légende mythologique sud-africaine. L’effet est très surprenant et fonctionne à merveille rendant le scénario implacable. Les illustrations sont à la fois douces et parfois douloureuses. Les couleurs sont magnifiques.





KARIBA m’a séduite dès les premières pages me portant au cœur d’un univers que je ne connaissais pas. Les auteurs traitent des sujets essentiels avec une belle bienveillance et d’une honnêteté sans faille. Loin des discours politiques, cette bande dessinée éveille les consciences.





Une merveille à découvrir.
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Je suis tout de suite entrée dans l’histoire, j’ai été séduite par Siku, cette enfant qui habite sur les rives du fleuve Zambèze. Elle semble avoir une relation particulière avec les animaux. Elle est sans nouvelle de son père, depuis que celui-ci est parti travailler au grand barrage de Kariba, un chantier colossal qui recrute de la main-d’œuvre dans toute la région. Elle va partir avec Amadeo dont le père est l’ingénieur en chef du barrage. Elle va braver les dangers qui seront sur leur chemin, découvrira son secret de naissance.

Ce récit est captivant, cette épopée vise à faire connaître l’histoire de ce barrage et ses conséquences sur l’environnement. Les dessins sont sublimes et aident à la compréhension du texte, en montrant l’inquiétude des habitants proches du barrage.

L’histoire est engagée, elle va permettre de sensibiliser les jeunes aux dangers de la modernité face à l’environnement. La beauté des illustrations est un plaisir pour les yeux, direction l’Afrique du sud pour vivre une aventure hors du commun aux côtés de personnages inspirants et charismatiques. Et quand la magie s’invite entre les pages de cet album, le lecteur est ravi..
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UNE HISTOIRE ENGAGÉE QUI SENSIBILISE LE LECTEUR !

En recevant cet album, j’ai de prime abord été séduite par la beauté de l’objet livre, cette bande dessinée de 232 pages est magnifique. Siku, notre héroïne, est incrustée dans le décor de cette histoire engagée qui sensibilise le lecteur dès les premières pages.



Le récit est captivant et bienveillant. J’ai aimé suivre Siku et tous les autres personnages à travers cette épopée qui vise à transmettre l’histoire du barrage de Kariba et ses conséquences sur l’environnement. Cette aventure qui mêle fiction et réalité avec cette pointe fantastique qui sublime l’ensemble, m’a énormément plu. L’immersion est totale grâce à des graphismes époustouflants, j’ai été vraiment prise dans l’histoire, voulant connaître le dénouement en m’imprégnant un maximum de l’ambiance générale.



Les personnages nous entraînent dans leur quotidien hors du commun, on découvre leur environnement et les enjeux de la construction du grand barrage de Kariba. Sur les rives du fleuve Zabèze, Siku y vit avec son père, mais lorsque celui-ci part travailler sur le chantier colossal et qu’il ne donne plus de nouvelles, notre héroïne est déterminée à le retrouver. Mettant à profit son étrange pouvoir qui la lie à la nature et à l’eau, elle va braver le danger avec l’aide d’Amedeo, le fils de l’ingénieur en chef de Kariba.



Le scénario est vraiment captivant, les illustrations nous en mettent plein les yeux et contribuent à l’excellence de l’histoire. J’ai vraiment aimé les personnages, et toutes leurs particularités. Cet album a été pensé pour sensibiliser les jeunes populations sur la construction de ce fameux barrage. Les auteurs ont su nous offrir une aventure magique et mystique qui a su me plaire du début à la fin.



En bref, un album absolument sublime qui renferme une histoire captivante, engagée et qui sensibilise le lecteur. La beauté des illustrations est un régal pour les yeux, direction l’Afrique du sud pour vivre une aventure hors du commun aux côtés de personnages inspirants et charismatiques. Et quand la magie s’invite entre les pages de cet album, le lecteur ne peut qu’être saisi par l’intensité du message transmit par les auteurs.
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J'ai craqué pour le graphisme. L'épaisseur ne m'avait pas du tout rebuté et c'est en feuilletant l'ouvrage que je me suis laissée porter. La mythologie, la société, l'écologie, la tolérance et la quête. De jolies thématiques sont évoquées dans cette belle BD et j'ai passé un bon moment avec cette héroïne et son ami. Kariba, c'est comment allier la nouvelle technologie, le progrès d'un barrage et les traditions des peuples vivant sur ces terres depuis des générations.

Eh non ! Kariba n'est pas la fille en couverture :) C'est le barrage d'un fleuve. Toute l'intrigue d'ailleurs tourne autour de ce fleuve africain, et de ces habitants. Mais ce barrage vient troubler leur vie paisible, en harmonie avec les traditions et toute en lenteur.

Elle c'est la fille de Tongai : Siku. Avec son père et sa grand-mère, elle vit dans une maison traditionnelle en bois près du fleuve. Bien sûr elle manie la pirogue aussi bien elle respire, nage comme un poisson, pêche en apnée et à mains nues...

Le truc c'est qu'à 11 ans, elle doit partir vivre en ville à Salisbury pour apprendre des tas de choses chouettes, comme les maths ou la biologie.

Mais c'est sans compter les rêves bizarres qui la hantent et ces moments où tout dérape.

Cette BD sud-africaine m'a mise en joie ! C'est une fiction, mais quel bonheur de voir des personnages africains dessinés par des sud-africains. Le scénario m'a fait penser, dans un autre univers, à l'excellent roman "Reine du fleuve" d'Eva Ibbotson.

Cette BD raconte une quête d’un petite fille Siku pour retrouver son père, parti travailler sur la barrage en construction sur le Zambèze. Cela la conduira à découvrir ses origines. Un joli voyage auprès du fleuve, mais aussi des grands conflits entre les villageois et les ingénieurs du chantier, un débat éclate au sujet du barrage.

Les illustrations de cette bande-dessinée sont magnifiques, très colorées. Les personnages sont très expressifs dans les dessins, qui nous procurent des émotions fortes.



L’histoire est inspirée de faits réels. J’ai aimé suivre les aventures de Siku dans un environnement de la jungle en Afrique. Cette BD sensibilise fortement sur l’écologie, sur les conséquences de l’environnement naturel. La touche fantastique est un petit plus qui permet de nous transporter complètement dans ce monde magique. J’ai été très séduite par les belles illustrations, j’ai été plongée du début jusqu’à la fin voulant connaître la résolution de l’histoire.



Pour conclure, un très bel album qui offre une histoire engagée, fascinante et qui sensibilise les lecteurs sur l’environnement.
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Dès les premières pages nous sommes prévenus. Ce récit s'inspire à la fois de faits historiques, tout en y mêlant des histoires liées à la mythologie africaine. Et cela se ressentira page après page. Nous sommes à la fois dans une situation très contemporaine, où se côtoient investisseurs et braconniers, avec une touche de fantaisie et de magie. Le personnage de Siku est également ambivalent. Il suscite autant de convoitises que de crainte et de peurs. Elle serait en effet capable de réveiller l'esprit de la rivière, qui pourrait détruire tous les villages proches... Tout comme elle pourrait faire fuir les colons. À travers un récit dense, nous suivons les péripéties de Siku qui rencontrera alliés et ennemis. Quelques longueurs parfois dans la narration, mais qui sont vite éclipsées par la beauté des illustrations. Un beau voyage en terre africaine.

je ne suis pas une grande tectrice de bandes dessinées, mai j'ai lu avec plaisir KARIBA.

Le thème principal de cet ouvrage est la quête d'un petite fille Siku pour retrouver son père, parti travailler sur la barrage en construction sur le Zambèze. Cela la conduira à découvrir ses origines. L'eau est très présente tout au long de son parcours, la puissance du fleuve est très bien "dessinée". De nombreux personnages interviennent pour animer le conflit qui semble pouvoir éclater entre les villageois des berges du Zambèze qui vont subir le barrage et les ingénieurs responsables du chantier.

les illustrations de ce livre sont superbes, il y a peu de texte mais les dessins et personnages sont très expressifs, c'est un livre magnifique ; mon seul reproche est que la moitié des illustrations est sombre ; c'est sans doute pour coller à l'histoire, mais il vaut mieux "attaquer" ce livre un jour de grand soleil !...

Je me suis perdue dans cette histoire que j’ai trouvée très confuse. Les décors sont très beaux mais je n’ai pas compris grand-chose, ce qui rend difficile la rédaction d'un avis détaillé. J'ai trouvé ça très long, et je me suis rendu compte en refermant la BD, que j'aurais été bien en peine d'en faire le résumé à quelqu'un. J’ai voulu aller jusqu’au bout mais je n’ai vraiment pas accroché.

Voici une BD joliment dessinée mais dont les maladresses écrasent selon moi la narration.

Déjà, les personnages sont très marqués, certains sont bien gentils, d'autres bien méchants et on sait déjà dès les premières pages ceux qui ont la capacité d'évoluer (de devenir des bons gars) au fil du récit.

Du côté des deux personnages principaux, leur amour naissant est un peu dérangeant et ne semble pas correspondre à leur âge (11 ans).

Par ailleurs, les rebondissements sont dupliqués à l'infini, Siku et Amadéo sont faits prisonniers puis s'échappent ou sont délivrés et on ne change jamais de registre.

Mais le plus problématique est selon moi est : A qui confier cette BD ? Car elle est très longue en plus d'être répétitive. Pas certain du tout que des enfants entre 8 et 12 ans y trouvent leur compte.

La BD jeunesse est truffée de pépites cachées comme des trésors qu'on adore partager avec ses enfants, il faut néanmoins pour les découvrir accepter d'être parfois déçus.

Un très beau roman graphique ! Les illustrations sont magnifiques, les personnages sont très attachants et l'histoire est prenante et intéressante. Un très chouette lecture, qui nous plonge rapidement dans un autre monde... Bref, une lecture que je ne peut que recommander.

Cette bande dessinée financée de manière participative et conçue par le collectif Blue Forest, sensibilise avec justesse et poésie à la construction du barrage de "Kariba" sur les rives du fleuve Zambèze et à ses conséquences sur le territoire environnant. Elle s'inspire de faits historiques mais elle est avant tout une très belle fable écologique. Les décors magnifiques, et les personnages charismatiques et attachants. La magie opère!