Nous roulions sur Western Avenue et j’aurais voulu voir son corps étreindre l’habitacle de la voiture. J’aurais voulu presser sa vulve humide contre chacune des commandes, chacune des moulures apparentes, j’aurais voulu écraser doucement ses seins contre les montants des portières et des déflecteurs, promener son anus en une lente spirale sur les revêtements de vinyle des sièges, placer ses petites mains sur les cadrans et les glissières des glaces. Les voitures qui nous doublaient à toute allure célébraient la rencontre de ses muqueuses et du véhicule –mon propre corps métallique.