AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.71/5 (sur 160 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York
Biographie :

James Hayman a travaillé durant plus de vingt ans comme directeur artistique dans une grande agence de publicité.

Il vit avec sa femme Jeanne O’Toole Hayman, peintre et graveur, à Portland, Maine, depuis 2001 et se consacre à l'écriture.

L’Écorcheur de Portland (The Cutting) est son premier roman, le premier d'une série mettant en scène l'inspecteur McCabe.

site officiel:
http://www.jameshaymanthrillers.com/

Ajouter des informations
Bibliographie de James Hayman   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
— [...]D’un côté, le cœur n’est jamais qu’un muscle qui fonctionne comme une petite pompe. Il pèse moins de cinq cents grammes. Il est juste un peu plus gros que votre poing. Et pourtant il bat cent mille fois par jour. Il pompe plus de sept mille litres de sang. Et, à moins qu’on fasse tout ce qu’il faut pour le bousiller, il continuera dans la plupart des cas à fonctionner chaque jour pendant soixante-dix, quatre-vingts, voire quatre-vingt-dix ans, souvent sans qu’il soit nécessaire d’effectuer la moindre révision. Montrez-moi une autre machine capable d’égaler de telles performances, dit Spencer, dont l’enthousiasme semblait sincère.
— Vous avez dit « d’un côté ». Quel est l’autre côté ?
— L’autre côté est spirituel. Les anciens croyaient que le cœur était le siège de l’âme. Certains d’entre nous le croient encore. Quand j’extrais un cœur, je le tiens parfois dans ma main pendant une minute ou deux, sachant qu’il va redonner la vie à un patient mourant. C’est une sensation extraordinaire. Aujourd’hui, même si la définition légale de la mort est la mort cérébrale, certaines personnes croient encore que l’âme réside, en partie du moins, dans le cœur.
Commenter  J’apprécie          691
Debout là, dans une décharge de Portland, Maine, McCabe eut soudain l’impression d’être de retour à New York. Ce n’était pas comme s’il l’imaginait. Ou comme s’il s’en souvenait. C’était comme s’il y était vraiment. Il pouvait entendre le vacarme de la ville. Sentir sa puanteur. Une centaine de cadavres sanglants défilèrent devant ses yeux. Sa main droite se posa sur la crosse de son arme – une sensation réconfortante. Une fois de plus, Michael McCabe se laissait entraîner dans la chasse. Il savait avec une absolue certitude que c’était sa vocation. Que sa place était là, parmi les tueurs et les victimes. Aussi loin s’enfuirait-il, aussi profondément se cacherait-il, il n’arriverait jamais à laisser la violence derrière lui, ni sa fascination pour elle.
Commenter  J’apprécie          490
les Voix semblaient s’être apaisées, réduites à des grommellements indistincts, comme des dormeurs agités remuant dans leur lit. À part cela, le silence régnait.
Commenter  J’apprécie          100
_ Tu ferais bien de te remuer les fesses , poursuivit-il. Il ne te reste déjà plus que quatre minutes et demie. Si, à ce moment là, tu n'es pas encore partie, je te balance cul nu sur le trottoir. Tu n'auras qu'à aller chez Ingram comme tu es. Elle enfila un tee-shirt, un jean, des sandalettes, prit quelques affaires, et réussit à atteindre l'ascenseur juste avant la fin du compte à rebours.
Commenter  J’apprécie          60
Abby sourit à nouveau – ça ne mangeait pas de pain.
Commenter  J’apprécie          70
Elle n'avait jamais imaginé que sa vie s'achèverait de cette manière. Elle se mit à pleurer. Non à gros sanglots, mais doucement, en silence. C'était le genre de mauvais tour qui arrivait aux autres. Pas à des gens sûrs d'eux, comme elle.
- Je ne le laisserai pas faire.
Elle répéta les mots à voix haute, comme un rituel pour renforcer sa conviction.
- Je ne le laisserai pas faire.
Elle ignorait comment l'en empêcher, mais il devait bien y avoir un moyen. Etait-ce du déni? Confronté à sa mort imminente, la première réaction de tout un chacun n'est-elle pas toujours le déni? Quelle est la suite de cette fameuse litanie? La peur? La colère? L'acceptation? Elle ne se rappelait pas. Eh bien, si c'était la peur, elle venait juste de sauter au stade suivant. Parce qu'à présent, elle crevait de trouille.
Commenter  J’apprécie          40
il garda la tête baissée et se détourna de la caméra. La main levée, il cacha son visage telle une starlette fuyant les paparazzis.
Commenter  J’apprécie          50
Il s’imagina tomber comiquement sur les fesses, à la manière d’un policier de vieux film muet glissant sur une peau de banane.
Commenter  J’apprécie          50
— Je veux rentrer chez moi, maintenant.
Il avait l’air d’un enfant qui n’a plus envie de s’amuser avec ses petits camarades.
Commenter  J’apprécie          50
Allez vous mettre là-bas ; contre le mur, les deux mains à plat, et écartez les jambes.
— Qui êtes-vous ? demanda l’homme d’une voix haut perchée.
— Je suis celui qui tient le flingue. Autrement dit, c’est moi qui pose les questions et c’est vous qui obéissez.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Hayman (292)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Glacé comme la mort" de James Hayman.

Où est retrouvé mort Lainie ?

dans sa baignoire
dans une poubelle dans la rue
dans le coffre de sa voiture

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Glacé comme la mort de James HaymanCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..