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Citations de James Lee (17)


— Bill, je crois que Laetitia Parkinson a une liaison avec sa bonne.
— Frances, tu es folle. Repose ce verre de vin. J’ai l’impression que les derniers événements t’ont un peu chamboulé les sens…
— Ok, tu crois ce que tu veux. Mais je te demande de prêter attention à Laetitia quand elle va se lever et passer prêt de nous.
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La journée se déroula comme dans un rêve. Frances était enjouée, charmante, câline avec son mari. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas été aussi gaie. Elle proposa à Bill, puisqu’il n’irait pas travailler aujourd’hui, de prendre un peu de bon temps. Pourquoi pas aller déjeuner dehors, rien que tous les deux. Les sorties au restaurant se faisaient généralement le samedi soir, lorsque Nathan rentrait du campus. Les deux parents emmenaient leur fils manger un bon gueuleton, effrayés qu’ils étaient par sa maigreur d’étudiant qui devait se nourrir de façon plus qu’aléatoire au cours de la semaine.

Mais aujourd’hui, Frances avait envie d’un déjeuner en tête à tête avec son mari. Ils ne le faisaient jamais. Elle dit d’ailleurs à Bill que, s’ils voulaient retrouver une vie de couple, il leur faudrait prendre le temps de sortir tous les deux, de rencontrer des nouvelles personnes, de s’amuser ensemble.
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Cependant, une petite chose lui titillait l'esprit. Pendant ces quelques secondes où elle s'était donnée elle-même du plaisir, les images mentales qui lui étaient venues n'incluaient pas son mari [...] La vision qui lui était venue au moment où elle allait jouir était celle de Maria-Dolorès moulée dans une combinaison noire, cravache à la main, donnant de petits coups très secs sur ses fesses offertes. Laetitia s'était aussi imaginée menottée et bâillonnée. Bizarre.
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Les mésanges se regardèrent. Qui allait oser dire ce qui avait fait écho dans le texte ? [...]
_ Allons mesdames, allez-y. Je sais que la plupart d'entre vous ne pouvaient même pas imaginer qu'une telle sexualité soit possible. Je suis certaine que ce livre a révélé à la majorité des mésanges la pauvreté de leur vie intime.
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Il s'agissait d'un livre qui venait tout juste de sortir, mais dont on parlait déjà énormément. Un texte précédé d'une réputation quelque peu sulfureuse, racontant une histoire d'amour entre une jeune femme vierge et un homme porté sur la sexualité sadomasochiste. [...] La lecture fut adoptée à une large majorité.
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Les livres ne sont pas faits pour être consensuels, ils doivent nous permettre de réfléchir, quitte à nous heurter parfois.
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— Christopher Black, mais vous pouvez m’appeler Christopher.

— Bill Niels, mais vous pouvez m’appeler Monsieur Niels, lança Bill sur le ton de la plaisanterie agacée.

— Frances Niels, mais vous pouvez m’appeler… quand vous voulez, plaisanta Frances.
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Une lueur passa dans le regard de la vendeuse. La jeune femme mit les articles dans deux très gros sacs en papier kraft qu’elle tendit à Marge. Elle souriait de nouveau, mais d’un sourire narquois.
— Amusez-vous bien ! lança-t-elle à une Marge qui tourna les talons sans mot dire.

Lorsque sa cliente eut passé la porte, la vendeuse lâcha entre ses dents :
— C’est ton mari qui va rigoler quand il cherchera partout la clé des menottes…
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Marge Dalby était en colère. Très en colère. Il faut dire qu’elle l’était souvent. C’était même probablement son humeur la plus naturelle. Son tempérament irascible était connu de toutes ses fréquentations qui, lorsqu’elles voyaient son visage se fermer, préféraient fuir, tout bonnement, plutôt que d’affronter ses foudres.
Seul James, son mari, était contraint de subir ses sautes d’humeur. Lui n’avait aucun endroit où fuir, si ce n’est le bar du coin, mais il savait qu’à chaque fois qu’il y entrait on ricanait dans son dos et que les murmures que se glissaient les clients mâles à l’oreille disaient tous la même chose : « Tiens, voilà Dalby qui s’est encore fait engueuler par sa bonne femme… »
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Car, s’il était une chose qui bouleversait Frances, c’était bien la lecture. Ses courtes études dans le lycée public de Gray ne lui avaient pas vraiment permis d’accéder aux plaisirs immenses que recèle la littérature. C’est à l’âge adulte qu’elle avait découvert ce qu’un roman peut provoquer de sentiments contradictoires, d’émotions fortes, d’amours passionnées, inassouvies, amours dont elle rêvait parfois le soir dans son lit, yeux ouverts, en écoutant la respiration rauque de son époux.
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Petite trentaine, yeux gris, cheveux noirs de jais, sourire sponsorisé par les plus grandes marques de dentifrice, brushing parfait et sourire engageant. Il avait de plus quelque chose d’extrêmement mystérieux, intimidant et troublant dans le regard.
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Une seule et unique solution, être un homme, un vrai, et nier qu’il y ait un quelconque problème, l’enfouir au plus profond, n’en parler à personne, et faire comme si tout cela n’était jamais arrivé.
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La foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit.
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Ce roman m’a beaucoup plu. Il m’a fait penser à la vie sexuelle débridée que j’ai avec mon mari. Toutes ces choses que l’on fait à tout bout de champ. C’est fantastique de lire un roman qui vous montre à quel point vous êtes épanouie !
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Quel plaisir, à mon âge, de revivre par procuration, et par le souvenir, les moments les plus délicieux de mon mariage.
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C’est à l’âge adulte qu’elle avait découvert ce qu’un roman peut provoquer de sentiments contradictoires, d’émotions fortes, d’amours passionnées, inassouvies, amours dont elle rêvait parfois le soir dans son lit, yeux ouverts, en écoutant la respiration rauque de son époux.
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L’alcool avait sur lui l’effet d’un puissant aphrodisiaque, et il n’hésitait pas à se ruer sur son épouse dès qu’il passait la porte pour tenter de lui faire l’amour, à la hussarde, sans aucun ménagement.
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