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Nationalité : France
Biographie :

Diplômée à l'Université de Paris, Jane Oz est nouvelliste et romancière.

Souvent emprunts de fantastique et de magie, ses livres décrivent avant tout des tranches de vie où chacun pourra se retrouver.

Elle habite à Paris.

page Facebook : https://www.facebook.com/jane.oz.75

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Tout était réfléchi, la littérature prend l'eau, les livres sont en train de se noyer. Tu le sais très bien, j'en avais tellement discuté avec vous tous. Dans l'ère du temps numérique, ma librairie se serait transformée en kiosque de location de livres à télécharger sur une tablette, fin du rêve, fin de la poésie.
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Rien ne sert de dire que la mort est injuste, que nous aimerions être éternels, entourés de ceux que nous aimons, rien ne sert de s'appesantir sur la durée, souvent, toujours trop courte de la vie, rien ne sert de regretter un temps révolu tout ceci serait pléonasme et masochisme.
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Là, je ne comprends plus rien. Des enfants décidant de la vie de couple de leurs parents, des adultes les écoutant pour des sujets aussi graves que le divorce, c'est le monde à l'envers. Il n'y a pas si longtemps que cela, le divorce était mal vécu par les enfants, il n'était pas proposé par eux. Quand le monde avait -il arrêté de tourner en rond ?
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Il ne s’agit nullement de prodiguer un plaisir évanescent, mais de permettre aux âmes de se sentir en paix, en communion avec des idéaux de plus en plus antédiluviens, la société leur fustigeant, à coup de matraquage médiatisé, une fervente image de consommateur à adopter, plutôt qu’un modèle de vertu préconisé par quelques saints en perdition. Ne vous méprenez pas sur une quelconque outrecuidance de ma part, je ne souhaite aucunement me substituer à un quelconque saint, mon rôle ne se résumant qu’à permettre à mes donateurs de se sentir l’âme plus légère grâce au devoir accompli. Certains esprits caligineux me traiteront de « clocharde », ou bien de « mendiante ». Ces qualificatifs que je juge trop réducteurs ne me peinent pas, dans le sens où ils ne m’atteignent pas. Je préfère penser que je donne plus que je ne reçois.
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L’imaginaire, le rêve, l’évasion ne font plus partie de ce monde. En le désertant, ils m’ont privé de mon bonheur, de ma raison de vivre, de continuer la lutte. Tu es la seule depuis si longtemps à m’avoir regardé avec discernement. Tu m’as offert le plus beau des cadeaux avec tes yeux innocents, pétillants de reconnaissance. Pourtant, je ne t’offrais ni un toit ni un feu de cheminée, seulement un café insipide dans un gobelet en carton. Tu m’as redonné foi en l’humanité en acceptant ce breuvage comme s’il s’agissait d’un trésor longtemps convoité. Tu n’as pas boudé mon présent, le jugeant en inadéquation avec ton besoin du moment, tu l’as mis sur un piédestal qu’il ne mérite pourtant pas d’ailleurs, le rendant précieux, inégalable, unique.
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Certains trésors n’ont pas de prix, et être récompensée de quelques centimes d’euro jetés négligemment sur le bout de trottoir recouvert d’un chiffon sale, pour un bien-être à long terme et une paix intérieure, n’est pas cher payé, vous me l’accorderez.
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Mon métier est le plus vieux du monde. Je ne souhaite nullement voler la vedette aux péripatéticiennes que je côtoie régulièrement et que j’admire secrètement, timidement. Je les trouve gracieuses, dans leur tenue bariolée, se dandinant sur leurs talons aiguilles servant de vases sobres à leurs bas résille fluorescents. À côté d’elles, je passe tellement inaperçue dans mes guêtres sombres que je préfère aller m’installer dans des endroits où les couleurs sont moins chatoyantes, les laissant à leur attente du prince charmant auquel, j’en suis persuadée, elles ne croient plus depuis très longtemps.
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L’avantage que j’ai, c’est d’être invisible aux yeux des gens. Je suis une sorte de statue que l’on aurait édifié mais qui ne serait pas assez artistique pour qu’on s’y attarde, qu’on la regarde, encore moins qu’on l’admire. Je fais, en quelques sortes, partie du décor, créée par la ville, la société. Vous me considérez comme un rebut de l’humanité, je le vois bien à votre regard. Mes habits ne passent pas bien, mon maquillage est fané, mes yeux sont fatigués, mes mains sales et écorchées, quant à mon odeur, elle est trop naturelle, trop prononcée, sans parler de mes cheveux rarement lavés.
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Toutes les femmes sont belles, mais certaines l’ignorent. Je ne suis ni plus ni moins qu’un révélateur. Ce n’est bien sûr pas par pur altruisme que je joue aux archéologues, il s’agit pour moi d’une question de survie.
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Je ne suis que la somme des beautés de toutes les femmes. Sans elles, je disparais dans une banalité qui me serait fatale. Les perles sorties sans moi de leur écrin de nacre gris sans saveur m’indiffèrent, celles-là ne donnent rien, elles gardent pour elles leur beauté innée. Non, les seules qui sont d’une générosité sans limites sont les femmes qui ignorent leur réelle valeur. Mais, dès l’instant où elles se comportent comme des trésors, elles rejoignent les pommes se trouvant encore sur les branches des arbres.
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