Jaouen Salaün

Quand vers l'an 3000, les terriens découvrent accidentellement une espèce de sarcophage sur la lune minière Aldeman, ils ne peuvent bien-sûr pas s'empêcher d'essayer d'ouvrir cette boîte de Pandore...

Parce que la curiosité humaine est insondable... à l'instar de ce mystère que révélera finalement cette châsse apparemment dotée de pouvoirs et entourée de matériaux inconnus.



Comme je suis une humaine toute aussi curieuse, je suis évidemment impatiente de connaître l'origine de cet arcane dans le tome suivant de cette série, prévue en trilogie.



J'avais, au départ, été un peu rebuté par les dessins, certes remarquables, mais très sombres... illuminés quand ils éclairent le sarcophage afin de mieux nous préparer à la découverte de son contenu. Je dois pourtant admettre qu'ils soulignent admirablement l'intrigue.

Un certain mysticisme plane sur l'histoire où l'inexpliqué voisine avec l'horreur dans une ambiance oppressante, or, qu'on ne s'y trompe pas : il s'agit bel et bien de la SF pure et dure.

J'ai beaucoup aimé l’introduction qui nous fait penser que les choix amoureux peuvent parfois être lourd de conséquence sur notre destinée. Choisir par exemple une femme plutôt qu'une autre.



Par la suite, cela va virer à un thriller sur fond d'acte destructeur de certains projets soi-disant environnementaux. Il est dommage de se perdre avec un aspect plus économique et politique alors qu'on partait d'une histoire d'amour.



L'ambition de l'auteur est également de nous projeter dans une société du futur qui donne une belle place à de nouveaux véhicules plus intelligents.



Certes, il va y avoir une lente évolution jusqu'au final où tout pourrait recommencer. C'est parfois trop long pour ce résultat. Pour autant, cela se concentre sur la psychologie des personnages ainsi que leur évolution pour faire face aux difficultés de la vie.



Cependant, j'ai aimé non seulement ce graphisme moderne mais également le style de l'auteur qui signe pourtant l'une de ses premières œuvres en matière de roman graphique. C'est déjà une belle réussite.



On pourra se laisser séduire par cette lecture pour une œuvre forcément un peu originale qui fait dans la finesse à tout les égards. A découvrir !

Je suis né dans les années 80 donc je n'ai pas connu l'âge d'or du magazine "Métal Hurlant".

Cependant, à l'annonce de la toute nouvelle renaissance du magazine alors que j'étais en pleine effervescence artistique à ce moment là, m'a grandement excité à l'annonce de cette nouvelle mouture du journal façon début du XXIème siècle.



Depuis, j'ai acheté tous les numéros depuis leurs sorties mais je n'ai pris la décision de commencer le tome 1 que hier ou avant-hier.



Je me suis lancé donc dans la lecture de ce "Mock" sans savoir à quoi m'attendre.

Les parties documentaires et interviews sont excellentes.

On y trouvera les interviews par exemple Enki Bilal, Alain Damasio ou encore William Gibson pour ne citer qu'eux.



La partie graphique celle où la bande dessinée et la science-fiction sont mises à l'honneur est elle aussi très intéressante. On y trouvera divers artistes, scénaristes et dessinateurs et l'ensemble des petites histoires courtes qui nous est proposé fait le taff.



Très bon premier tome placé sous le signe du "Near Future".

Un tantinet décevant ce premier numéro du revival. Il y manque un peu de l'irrévérence et du foutraque qui étaient la marque de fabrique de son glorieux prédécesseur. Et de gros nénés, aussi, c’est important les gros nénés.



La partie magazine est vaguement intéressante mais la maquette un peu trop classique. Pas grave, c’est pas pour ça qu’on l’achète.



Côté BD, j’ai trouvé la plupart assez décevantes. Je promets que je l'ai pris sans l’a priori mentionné plus haut, avec l’idée de découvrir une nouvelle génération de talents. Et ben j’ai pas été époustouflé. C’est souvent rebelle gnangnan et pas super original. Parfois sympa (la domotique bien comprise de Matt Fraction et Afif Khaled, par exemple, ou l’app à faire parler les animaux de compagnie de Diego Agrimbau et Lucas Varela) mais guère plus.



Je crois aussi que c’est une fausse bonne idée de faire un numéro thématique, la SF « near future » en l’occurrence : l’ennui naquit un jour de l’uniformité. Chère rédaction, si vous me lisez, laissez davantage de mou dans les rênes à vos auteurs. J’espère que cette idée ne sera pas systématique.



Bon, et à l’heure du bilan, qu’est ce que ça donne ? La palme graphique à Anna Mill et Luke Jones pour une double page superbe. La palme de l’histoire qui scotche à Paul Lacolley et Pierre Colleu pour un grand délire mystico-futuriste auquel on ne capte pas tout du premier coup. Et la palme du bon esprit à Ugo Bienvenu pour son vieux richou en train de revenir de tout au moment où sa pulpeuse sort de la piscine. Une pulpeuse ? De la piscine ? Oui ! Y a des gros nénés ! Merci.

Voilà un album de BD dont le dessin est absolument magnifique, à commencer par la couverture. On pourrait reprocher les couleurs, vert ou bistre, mais cela passe bien.

Alors c'est vrai c'est le tome 1, un album de présentation et, je suppose de connaissance des différents personnages, donc il faut indulgent. Je suis indulgent et je donne 2/5 car je n'ai rien compris. Je tiens compte du fait que mes yeux fonctionnent et que je sais lire. Mais, franchement plus confus je vois pas!

L'album débute par un combat entre un personnage et des forces mystérieuses. Lequel personnage sait qu'il va mourir. C'est très joli, couleurs, badaboum, tsouin-tsouin et tout. Mais pourquoi, quel but, qui contre qui? Mystère et cocottes en sucre.

Ensuite deux mondes, en haut, en bas ou vice versa, au choix, manque d'eau, désert, on cherche des femmes, on les kidnappe. Les hommes pleurent, les femmes aussi, etc.

Vivement la suite mais...sans moi.

Quelle purge!
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Le graphisme est très impressionnant, c’est un dessin numérique très léché, avec des effets de perspective, d’éclairage, pas ce cerne, tout est travaillé en aplat, minutieux, détaillés, en nuance subtiles, le travail sur la lumière est très fin, le couleurs sont posée méticuleusement, des petites lumières des éclairages de la ville la nuit, les reflets sur le tableau de bord de la voiture, sur la peau, dans les cheveux, les nuances du ciel.

C’est une histoire de couples dans un univers très technologique, axé principalement sur la technologie automobile et l’architecture, dans un futur assez proche, avec une évolutions dans les thématiques d’aujourd’hui, écologie, pollution, lobbying, terrorisme… Tout ça est très réussi.

Les personnages qui évoluent dans cette histoire vivent dans des villas modernes et luxueuses, ce sont des cadres dynamiques, très sûrs d’eux, tout aussi froids que le graphisme. Je n’ai pas eu envie de m’intéresser à leurs petites histoires, on a pas envie de les plaindre, il sont beaux, parfait, possèdent tout, et là dessus, leur vie amoureuse vacille, mais on s’en fout un peu, l’histoire de couple est une histoire banale, un homme trop souvent au travail, sa femme dans les bras d’un autre… rien de très original.

Jaouen Salaün nous propose un univers très esthétisant qui nous immerge dans une atmosphère riche et prégnante, et malheureusement, l’histoire sentimentale n’y trouve pas sa place, impossible de réveiller mon empathie pour les protagonistes. Ici, on dirait qu’il y a deux histoires, celle autour de la technologie, de la corruption, du lobbying, pas assez poussée, et de l’autre côté un drame sentimental très banal, les deux se parasitent plutôt qu’elles ne fusionnent.

Je ressors déçu de cette lecture. Cette ambiance très réussie aurait mieux servi un techno thriller façon Antoine Tracqui.

Mon avis:



Une chose est sûre: je ne regrette pas d'avoir craqué! Je l'ai tout simplement dévoré!



Dès le prologue, l'intrigue est posée, le lecteur n'aura pas a attendre une mise en place longue (comme dans certains romans) pour entrer dans le vif du sujet!! Gros point positif puisque dès le départ ma curiosité à été piquée... et par conséquent je ne l'ai plus lâché!





Ainsi, aux chapitres 1 et 2, le lecteur fait connaissance avec les protagonistes, les jumeaux Raphaël et Raphaëlle, ainsi que Tristan leur oncle. Des personnages fort sympathiques pour lesquels on ressent une véritable empathie.



C'est quelques pages plus loin que le lecteur va véritablement découvrir de quoi il est ici question: de société secrète, de chevalier de l'Insolite, de sous-terrains cachés au Louvre, bref du très mystérieux quoi!!!





Dès ce moment là, on est plongé dans une sorte de 5ème dimension tout à fait extraordinaire, et un peu à la façon d'un petit sorcier à lunettes mondialement connu, les jumeaux vont découvrir leur destinée, oh combien palpitante.



La visite de la Commanderie est un des passages du livre que j'ai adoré! Les apprentis y découvrent tout un tas de créatures aussi improbables les unes que les autres, mais pas que! Ils y assimilent des notions tout à fait nouvelles telles que la télépathie, la lévitation... et bien d'autres comme le Strom par exemple!



Côté intrigue, je me suis laissée emporter par cette enquête tout à fait insolite, j'ai d'ailleurs apprécié au plus au point, la quête du Collectionneur et surtout la découverte de son identité! J'ai juste trouvé un peu trop "gentille" la fin, je m'attendais sans doute à autre chose, mais ça n'a rien gâché de mon plaisir de lecture!!!



Tout au long de ce livre, j'ai adoré les références à la réalité, notamment celles du Louvres. La statue, le chemin du Louvres médiéval, L'Egypte ancienne, La pyramide inversée... c'est agréable, dans une lecture de pouvoir se référer à du concret aussi... Et ayant visité le Louvre en juin dernier, c'était vraiment tout frais dans ma tête!!!



Coup de coeur pour les Komolks, je n'en dis pas plus pour laisser la découverte à ceux qui souhaiteront livre STROM, mais j'ai adoré!!! Surtout Sparadrap, dans aucun doute!

Ma note: 9/10



Joli coup pour ce roman jeunesse! J'ai adoré.



Un savant de mélange de découverte, de paranormal, et d'aventure!



J'y ai, pour mon plus grand bonheur, retrouvé ici et là quelques jolies références (voulues ou non par les auteurs?!) à la littératures et au cinéma comme le Da Vinci Code (pour le côté Louvre au départ de l'intrigue), Men In Black (pour le côté "Effaçage rapide" et"chevaliers de l'ombre destinés à le rester) et Harry Potter (pour le côté apprenti doté d'une destinée extraordinaire).



Bref un mélange tout à fait réussi!

2122 en Amérique du Nord , deux mondes , l’un dans un très grand dénuement , l’autre ´ le monde d’en haut ´ , qui dirige et vit dans l’opulence , une histoire d’amour malheureuse , des affrontements entre les deux clans si différents , d’étranges créatures qui paraissent pacifiques au premier abord mais qui finissent par attaquer , c’est l’univers étrange d’Elecboy .

J’ai beaucoup aimé les illustrations, l’histoire par contre m’a paru un peu trop complexe , il faut dire qu’il s’agit d’un premier tome , les choses doivent se mettre en place , personnellement ça m’a suffisamment intrigué pour avoir envie de continuer .

Un grand merci aux éditions Dargaud et à NetGalley.

En Résumé : J’ai passé un moment sympathique avec ce roman qui a rempli son rôle de divertissement entre deux lectures plus denses. L’intrigue, mélange d’action, de policier et de fantastique se révèle plaisante, même si restant dans les aspects classiques des romans jeunesse. On ne s’ennuie jamais à travers ce récit qui offre un univers intéressant dont on aimerait clairement en savoir plus tant, parfois, on a l’impression que les auteurs gardent des informations. Les personnages sont intéressants et entrainant mais manquent, selon moi, d’un peu de complexité. La plume des auteurs se révèle fluide et entrainant, même si un peu trop tournée jeunesse à mon goût. J’ai bien apprécié l’idée des énigmes et des tours présents dans le récit. Au final un roman qui plaira vraiment au plus jeune et devrait divertir les plus grands, même si le tout se révèle sans surprises pour eux.



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Cette BD ouvertement ambitieuse ne m’a pas convaincu. Plus de deux-cent pages, grand format, cases étirées au visuel panoramique, couleurs saturées, dessins très photographiques ; nul doute que cet ouvrage en jette. Le graphisme m’a fait penser aux films de Tony Scott : décors léchés, lumières tombantes permettant constamment des jeux d’ombre. Avec ses limites : personnages déshumanisés, qu’on distingue à peine grâce à leurs coupes de cheveux ou la couleur de ses derniers. BD ambitieuse oui, BD réussie pas certain.



La faute en incombe à une intrigue qui n’en est pas une. L’auteur nous parle d’un futur proche, mais en puisant dans toutes les thématiques d’aujourd’hui : crise énergétique, écologie et éco-terrorisme, absence de confiance dans le politique, le tout amené assez lourdement.



Au milieu de tout cela, deux couples en crise, une handicapée dépressive, un cadre hyper jaloux… Le blues est là – il gagne le lecteur. Où veut-on en venir : un déroulé des crises de couple ? L’impossibilité de concilier carrière et vie de couple ?



Un beau livre d’images dont je ne perçois toujours pas l’originalité scénaristique (malgré la présence d’une préface et d’une postface en forme de promotion pour le livre).

Le final ne m’a pas déçu, toujours du grand spectacle de science fiction, et une résolution finale à la manière de Stefan Wul, très classique mais qui fait son effet, efficace et marquante avec une petite pointe de mysticisme, un peu grandiloquente, c’est vrai, mais les amateurs de science fiction comme moi aiment ça, pas la peine de s’en cacher.

Cette trilogie aura été une lecture plaisante et divertissante.

Toujours ces décors soignés, parfois grandioses, ce dessin léché - presque trop, je suis partisan d’un peu plus d’expressivité - ici on se rapproche plus du cinéma, les illustrations en double pages sont majestueuses. L’intrigue se dévoile au fur et à mesure, les pièces du puzzle commencent à s’imbriquer. C’est de la SF pure et dure, classique mais spectaculaire et efficace.

Décors de science fiction très léchés, un démarrage façon Alien, rythme intense avec des scènes de différentes époques, différents lieux qui construisent une intrigue solide, c’est très cinématographique, ce premier volume lance parfaitement cette trilogie.

Nous voilà plongé dans le monde de 2122 soit à peu près 100 ans de plus que notre époque actuelle. La Terre a bien changé car elle a été victime d'une catastrophe d'envergure laissant place à une terre aride brûlé par le soleil où une communauté tente de survivre.



L'introduction met en scène le combat d'espèce d'entité qu'on a encore du mal à identifier: est-ce une intelligence artificielle ou bien des extraterrestres ? Le récit va revenir à quelque chose de plus classique en suivant le parcours d'un adolescent Joshua. C'est suffisamment intéressant pour que l'on suive son histoire qui n'est pas très clair au niveau de sa filiation.



J'ai bien aimé la perspective et le graphisme de cet univers un peu particulier. A noter une couverture particulièrement réussi dans le réalisme. On sent une certaine maturité dans le dessin mais également dans l'écriture du scénario. C'est une BD très prometteuse.

Dans ce livre, on a affaire à deux jumeaux, qui ont tous deux le même prénom : Raphaël et Raphaëlle. Orphelins, ils mènent une jeunesse des plus normale avec leur parrain : Tristan. Un journaliste qui en réalité n'en est pas vraiment un puisqu'il fait partie des Chevaliers de l'Insolite. Ceux-ci protègent l'humanité de forces obscures et utilisent le Strom (une force se situant dans une partie inexploitée du cerveau des hommes) qui leur confère des pouvoirs : télépathie, lévitation, télékinésie (entre autres...). Les deux jumeaux vont devenir des initiés de cette confrérie. Mais un être mystérieux appelé "le Collectionneur" s'est emparé d'un objet qui ne lui appartient pas. Avec l'aide de leur parrain, ils vont tenter de le retrouver...



Je ne sais pas si ça a fait le même effet à ceux qui l'ont déjà lu, mais j'ai eu l'impression que les auteurs se sont légèrement inspiré d'Harry Potter pour écrire leur saga, bien que l'histoire n'ait rien à voir. Ce sont plutôt quelques petits détails qui m'ont interpellé et m'ont fait pensé à ma saga préférée : des héros orphelins qui ont des fortes valeurs d'amitié et de courage, une confrérie secrète que personne ne doit découvrir, des êtres ayant des pouvoirs, un monde étonnant mêlant réel à l'imaginaire... C'est sans doute une des raison pour laquelle j'ai vraiment apprécié ce livre ! J'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans un univers à la Harry Potter.



Passons à la lecture en elle même : j'ai trouvé que ce premier tome se lisait avec une facilité déconcertante, et une fluidité sans pareille. On vient à bout des 300 pages en à peine quelques heures ! Bon, je l'admets, c'est assez jeunesse (en même temps, c'est fait pour !). Mais cela ne m'a pas dérangée du tout car c'est très bien écrit et les auteurs parviennent facilement à leur but : nous imprégner de l'univers des Chevaliers de l'Insolite.



J'ai aimé la manière dont les auteurs s'inspirent de lieux et d'évènements réels pour les transformer et les intégrer à l'histoire. Ne vous étonnez pas de trouver plusieurs références à des lieux connus, tels que les grottes de Lascaux, l'Île de Pâques ou encore à des légendes telles que le triangle des Bermudes, mais dont les histoires ont été modifiées pour leur donner une nouvelle dimension. Ce mélange de réalité et d'imaginaire est un réel succès !



J'ai également apprécié nos deux jumeaux, dont les valeurs fortes (le courage, l'amitié...) les rendent si attachants. Ils ont chacun leurs qualités qui leurs permettent de créer un duo "parfait". Raphaëlle est une "élève exemplaire", c'est un peu la Hermione Granger de Strom. Elle passe la plupart de son temps à apprendre à se servir de ses pouvoirs, tandis que Raphaël est un peu gaffeur mais très doué pour résoudre des énigmes et faire fonctionner son cerveau. Ces jumeaux se complètent et forment un groupe qui fonctionne très bien.



Les auteurs ont également intégré des créatures toutes mignonnes mais un peu étranges : les komolks. Ils viennent d'un monde différent, ont la possibilité de se transformer en l'objet de leur choix mais sont très susceptibles ! Chaque apprenti a un komolk qui sont charger de vérifier que les apprentis respectent bien les règles de la confrérie, et leur rapporte leurs moindres faits et gestes. Raphaël va malheureusement vexer le sien ce qui va entraîner des échanges assez drôles entre eux. J'ai vraiment adoré ce petit peuple très original !



Quelques petits points négatifs cependant (mais vraiment peu gênants). J'ai trouvé que l'intrigue était résolue trop facilement par nos jeunes apprentis. Quand ils sont confrontés à une énigme, celle-ci est résolue en deux temps trois mouvements, c'est assez peu crédible au final. Par contre, la fin m'a assez surprise, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de dénouement concernant le collectionneur ! Je m'attendais à tout autre chose.



En résumé, un roman jeunesse vraiment très réussi, dont l'univers imaginaire est bien travaillé ! Je trouve juste dommage que l'enquête sur le collectionneur n'est pas été plus approfondie, plus poussée. En même temps ce premier tome est plus concentré sur la présentation de l'univers que sur l'enquête en elle même.
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…. crise en crise …



Un gros pavé ce roman graphique. J’ai pris le temps de m’insérer dans la vie de ces 2 couples, essayer de comprendre le contexte de demain car nous sommes dans le futur … crise politique, crise écologique, crise familiale … trop de crises et je me suis perdu dans cette fiction.

Bolides, action, vie américaine aseptisée. Voilà c’est fini, comme le dirai la chanson de JL Aubert, j’en suis resté sur des lenteurs, un film au ralenti, un lendemain de fête à la bouche pâteuse.



Mais quand au graphisme, alors là c’est du haut vol, les éclairages, les transparences, le côté sophistiqué des personnages un peu trop poupée mannequin rendent tout cet univers ultra connecté.

Sur des plans très large de nature, de ville endormie ou industrialisée, la mise en page est sublime.

J’ai suffoqué sous l’eau ou fut ébloui par le soleil !

J’aime cette nouvelle façon de dessiner à la palette graphique quand cela est bien maîtrisé.

Donc mes étoiles iront au dessin mais pas à l’histoire …

[lecture interrompue]

J'ai stoppé ma lecture un peu avant la moitié du livre. Dès le début j'ai été assez énervée: pas mal de sexisme, de la psychophobie ("folle", "vieille folle", déshumanisation de ce personnage sans nom et sans aucun intérêt qui disparaît en un chapitre), succession de clichés, de stéréotypes ("Les mouchards se transformèrent tous en une montre passe-partout, bleue pour les garçons et rose pour les filles") et de non-sens.

J'étais affligée: les jumeaux avec un garçon et une fille qui portent le même prénom (Raphaël et Raphaëlle, leurs parents les détestaient dès leur naissance ou quoi?), qui ont le pouvoir des jumeaux... la télépathie entre eux, qui se ressemblent à 100% (alors qu'ils sont hétérozygotes visiblement) sauf les cheveux (bah ouais y'a une fille donc elle doit avoir les cheveux longs!) et les lunettes.



J'ai trouvé ce livre assez ridicule. Il y avait quelques bonnes idées (le jeu de cacher des chiffres sous les objets était un tour que je connaissais mais que je trouvais sympa d'apprendre à des enfants, mon neveu et ma nièce ont d'ailleurs adoré). Malheureusement les bonnes intentions sur l'esprit critique sont gâchées par des stupidités. Par exemple à un moment un prof explique (et paf ça justifie la télépathie) que comme la partie immergée des icebergs: "Elle représente en effet neuf dixièmes du volume total. Il en va de même pour le cerveau humain. Même l'homme le plus intelligent du monde utilise moins de dix pour cent des capacités de son cerveau." Alors que c'est complètement faux, c'est une erreur, un mythe qui continu d'être répandu alors qu'il est faux.



Par contre, si je n'ai vraiment pas apprécié et pourtant j'aime bien lire de la littérature jeunesse, mon neveu, ma nièce et ma mère ont bien aimé. Mon neveu (12 ans) a dévoré les 4 tomes d'après ce que j'ai compris.

On le savait, c’était annoncé en grande fanfare et le voilà le grand retour de Metal Hurlant.

Et ce n’est pas un 2.0, mais bel et bien une renaissance de ce magazine mythique.

Un beau recueil de science-fiction, et le thème de cette première saison est « le futur proche ».

Ainsi pas moins de 52 artistes, écrivains, scénariste, illustrateurs, et journalistes y ont travaillé avec des noms dont le succès n’est plus à vanter (Alfred, Mathieu Bablet, Ugo Bienvenu, Alain Damasio, Carole Maurel, Merwan et j’en passe beaucoup…) mais aussi de bien belles surprises avec des artistes moins connus mais tout aussi excellent comme Adam Sillard qui publie ici sa première BD, ou bien Julien Perron, Ingo Römling, Paul Lagolley, Berliac etc…

C’est un délice de lire toutes ces histoires imaginées, plus ou moins moralisatrices et/ou lanceuses d’alerte, mais toujours avec un œil critique bien acerbe. Elles nous amènent toutes à réfléchir aux possibles conséquences de nos actes, de nos excès et de nos inventions sur notre avenir proche.

L’épaisse première partie d’articles est toute aussi passionnante et nous démontre à quel point l’imagination et un minimum de jugeote nous permettrai de devenir visionnaire, à l’instar de tous ces artistes de SF ayant trituré leurs méninges pour imaginer notre devenir.

C’est vraiment jouissif !

Je ne sais pas trop quoi penser de cette BD. Je ne sais pas trop non plus comment vous donner un pitch...

Elecboy se passe dans un monde post apocalyptique. Mais pour un album d'à peine 60 pages, l'intrigue prend beaucoup trop de directions : une guerre des clans, des secrets de familles, la rivalité entre deux ados, des problèmes techniques dans la recherche de l'eau, sans parler des attaques d'IA. Le tout avec une fin plutôt brutale qui m'a laissée pantoise. Je me suis senti peu perdue, et c’est vraiment dommage, parce que l'univers à la Mad Max qui est développé est vraiment intéressant. On passe d'une sous histoire à une autre au bout de quelques pages seulement. Et puis il y a beaucoup de personnages.

Bref, pour un premier tome de série, il y a vraiment trop de choses à incorporer pour vraiment apprécier le tout.

Pourtant, tous ces arcs sont intéressants, mais auraient pu être introduits dans un second temps. Je suis tout de même curieuse de découvrir la suite.

En bref, un tome d'introduction trop dense, mais qui pose des bases intéressantes pour cette nouvelle série.

Un début très fouillis avec des tas d'histoires, dans tous les sens, sans lien. C'était vraiment trop compliqué à suivre, on n'y comprend rien ! Arrivé à la moitié, l'histoire n'avait pas vraiment commencé, je ne savais toujours pas où l'on voulait m'emmener.

Le début d'accroche a eu lieu vers la page 50. Sur 70, ça fait un peu tard... C'est un premier tome, ça c'est sûr on a bien compris, mais je n'ai pas du tout eu envie d'aller plus loin.



Côté esthétique, la première chose qui saute aux yeux sont les couleurs sombres, avec une palette allant du marron au jaune/orange. Ce n'est pas l'ambiance que j'affectionne le plus et cela n'a pas aidé. Sans parlé que je n'ai pas du tout aimé les personnages bizarres qui viennent d'on ne sait où et qui sont on ne sait qui. En revanche, les dessins des personnages (visages et corps) étaient très réussis ! Les regards notamment : sublimes !



Mais la conclusion sera que je ne me pencherai pas sur le tome 2, histoire trop bizarre et décousue.
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