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Citations de Jean Baptiste Say (14)


Jean Baptiste Say
La plus belle pensée, la plus neuve, la plus utile n'obtiendront jamais en public autant d'applaudissements qu'une niaiserie convenue.
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Je ne sais pas jusqu’à quel point la justice politique commande de donner l’argent d’une nation à un citoyen qui n’a jamais rien fait pour elle, et qui ne se rend particulièrement recommandable par aucun talent ni aucune vertu, uniquement parce que le sort l’a rendu frère d’un amiral qui a perdu la vie dans un combat de mer. Voici ce que la famille Nelson coûte à la nation anglaise chaque année à perpétuité.
Au comte Nelson, frère de l’amiral, outre une pairie ; une pension de 5000 liv. st. 120,000 fr.
Pour l’achat d’un bien d’une somme une fois payée de 100,000 liv. st. (2 millions 400 mille francs) dont l’intérêt annuel coûte à l’État 120,000
À la vicomtesse Nelson sa veuve 2,000 liv. st. 48,000
À mesdames Suzanna Bolton, et Catherine Matcham ses sœurs 48,000
Total en argent de France 336,000 fr.

Dernièrement (20 février 1815) le Parlement s’est en vain récrié sur un article de 4000 liv. st. ans les dépenses (96 mille francs) donnés au duc d’York pour l’indemniser d’avoir le roi de Prusse. Ce dîner en effet coûte un peu cher à la nation anglaise.

Le trésor public paye encore au duc de Marlborough qui n’est point descendu du grand Marlborough, mais qui a pris son nom, parce qu’il a épousé une descendante, 120 mille francs de France annuellement outre la magnifique terre de Blenheim dont il a hérité.
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Jean Baptiste Say

« On dirait que le singe n'a été fait que pour humilier l'homme et lui rappeler qu'entre lui et les animaux,il n'y a que des nuances. »
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La longue interruption des communications entre la France et l’Angleterre, a rendu bien précieux les momens qui se sont écoulés depuis la paix. On a pu aller chercher de l’autre côté de la Manche, l’explication de plusieurs phénomènes dont on ne connaissait que les résultats, et mesurer le levier qui, plus d’une fois, a soulevé l’Europe.

Ce ne sont point les forces militaires de la nation anglaise, ni même sa marine, qui ont exercé une influence majeure sur le Continent ; je ne dirai pas même que c’est son or ; car, depuis 1797, elle n’a qu’une monnaie de papier qui ne repose sur aucun gage métallique ; et c’est peut-être, de toutes les nations du monde, celle qui, proportion gardée, possède le moins de métaux précieux ; mais c’est par sa richesse et par son crédit qu’elle a pu agir ; et comme ces armes puissantes sont le résultat de toute son économie, c’est son système économique qui est son trait saillant, et qui mérite de fixer notre attention.

Jusqu’en 1814, la France qui avait l’ascendant sur le Continent, et l’Angleterre qui l’avait sur les eaux, n’ont pu sérieusement se prendre corps à corps, et les nombreux combats qu’elles se sont livres sur l’un et l’autre élément, ne pouvant compromettre leur existence, ni même leur puissance, quelqu’affligeans qu’ils fussent d’ailleurs pour l’humanité, ne pouvaient, quant à leurs résultats, être considérés que comme des escarmouches. Mais leur effet total a été de priver pendant près de vingt-trois ans l’Angleterre de ses communications faciles et régulières avec le Continent, et la France, de presque toutes ses relations maritimes. Les colonies séparées de leurs métropoles, se sont rendues indépendantes, ou sont devenues la proie des Anglais, et tout le commerce d’outre-mer est tombé entre leurs mains. Sauf un petit nombre de navires aventuriers, dont la plupart même n’ont pu leur échapper, ce n’est que par leurs vaisseaux, ou du moins avec leur permission, que les denrées de l’Asie et de l’Amérique ont pu parvenir dans notre quartier du globe, et que les produits du sol et de l’industrie des Européens ont été portés dans les autres parties du monde. Que cette prépondérance ait été avouée ou non, que ce commerce se soit fait par contrebande ou par des licences, sous des pavillons masqués ou à visage découvert, le fait n’en a pas moins existé.
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Jean Baptiste Say
La galanterie, que je ne confonds pas avec l'amour, est un jeu où tout le monde triche : les hommes y jouent la sincérité, les femmes la pudeur, et chacun se trompe mais il faut que la volonté du ciel soit faite
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Les conséquences de cette politique étaient évidentes. La privation des moyens de faire respecter la discipline entraînait une impuissance quasi totale de professeurs n'ayant pas les moyens de réaliser correctement leur travail. Se sachant intouchables, les élèves se montraient pour la plupart impolis et méprisants. La direction ayant décidé de se coucher devant des élèves-clients et leurs parents-clients, la valeur que l'établissement privé catholique leur inculquait en priorité était l'adoration de l'argent et le pouvoir qu'il confère.
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Je vous faisais observer qu'il existait des lois sur les retraites ; qu'il y avait lieu d'en examiner l'ensemble, qu'en cette matière la difficulté consistait dans le chiffrage de la loi, qu'il y avait des charges dont on devait bien se rendre compte.
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Je vous faisais observer qu'il existait des lois sur les retraites ; qu'il y avait lieu d'en examiner l'ensemble, qu'en cette matière la difficulté consistait dans le chiffrage de la loi, qu'il y avait des charges dont on devait bien se rendre compte.
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Jean Baptiste Say
Les seuls amis solides sont ceux qu'on acquiert par des qualités solides. Les autres sont des convives, ou des compagnons, ou des complices.

[ Jean-Baptiste Say ] - Petit volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société (1817)
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Jean Baptiste Say
Si vous aimez la vie, ne perdez pas le temps, car la vie en est faite.

Olbie (1800)
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Jean Baptiste Say
La perversité fait le mal ; la faiblesse le permet ; l'ignorance y applaudit.

Les pensées détachées (1818)
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L’intérêt personnel est toujours le meilleur juge […]. Mais l’intérêt personnel n’offre plus aucune indication, lorsque les intérêts particuliers ne servent pas de contrepoids les uns les autres.
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À mesure que l'intelligence grandit, les considérations relative aux personnes prises individuellement, frappent moins et les généralités davantage. Un enfant, un esprit peu cultivé, ne font attention qu'aux individus ; il faut être plus avancé pour s'intéresser aux masses. Chaque personne est un être réel qui frappe les sens ; tandis qu'une nation est un être de raison dont les maux, les besoins, l'opinion ne frappent que l'esprit.
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Lorsqu'une fois on a pris l'habitude de généraliser facilement, et qu'on le fait avec un jugement passablement sain, on peut ensuite descendre de la loi genérale à des faits particuliers même inconnus. C'est ainsi que Newton a prédit les aberrations des planètes qu'on n'avait pas encore observées de son temps. C'est ainsi que la connaissance de la nature humaine fait prévoir les aberrations des hommes, même avant qu'elles n'arrivent.
La fermeté de caractère, quand elle se trouve jointe à la faculté de généraliser, fait les hommes supérieurs. Ceux-là savent penser ; et en même temps ils savent agir.
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