Jean-Charles Poupard

Un premier tome qui est clairement le commencement, un prélude. Il décrit la Suède dans lequel ce passe l'histoire, pose les bases de l'enquête, plante les personnages. Si on pense que l'histoire est une banale enquête policière, on est bien détrompé à la fin. On se demande où tout ça va nous mener. Soit à quelque chose d'originale et très intéressante ou soit à quelque chose de complètement farfelue. Les tomes prochains nous en diront plus.

A part ça un bon début, Eva est un flic très présente avec un fort caractère. Elle pourrait vite devenir agaçante car pour l'instant elle n'a pas beaucoup attiré la compassion et la sympathie. A côté d'elle les autres sont un peu effacés. Par contre l'enquête promet du mystère et du fantastique, et même un peu de glauque.

Les dessins sont assez classiques mais très jolis. Une seule chose m'a vraiment gêné dans ma lecture, le tutoiement à tout bout de champs. On a envie de dire "hey mais vous n'avez pas garder les cochons ensemble !". Rien à faire je n'ai pas réussi à m'y habituer.

Une bonne lecture qui ne fait que commencer et qui nous réserve des surprises. Bonnes ou mauvaises à voir dans la suite.

Si la mise en place de cette enquête est réussie et les personnages crédibles, l'orientation prise lors des dernières planches pourrait surprendre les lecteurs réfractaires au fantastique.
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L'inspecteur Abberline, faute de se rapprocher de Jack l'Éventreur, devient de plus en plus "borderline" chez Scotland Yard, et ses méthodes deviennent tellement limites, que même son ami George Goldey commence à douter de la suite de sa carrière au Yard.



Mais une porte vient de s'ouvrir du côté de Paris, en France.

Depuis quelques temps déjà, la métropole est en proie à une série de meurtres tous plus abjectes les uns que les autres, Jack aurait donc traversé la Manche pour se refaire une santé.

A l'aube de l'inauguration de l'Exposition Universelle dans la capitale française, voilà qui est plutôt fâcheux.



La police française demande donc l'aide de son homologue anglaise et Frederick Abberline est tout désigné pour cette mission.

Il doit rejoindre au plus tôt l'inspecteur Ambroise Méridien pour l'assister dans son enquête.



Mais à peine parti, George fait une découverte surprenante dans la cave du Dr. Aclands, qu'on vient de retrouver mort, suicidé.

Un manifeste ancien, rédigé en langues anciennes, "Protocol Hypnos" fait référence au Dr. William Gull, longtemps soupçonné d'être Jack l'Éventreur par Frederick Abberline, coïncidence ?



Pis encore, la traduction terminée, tout semble confirmer la thèse de non pas un seul Jack, mais de plusieurs et dont la source serait... à Paris !



Frederick est parti enquêter directement dans la gueule du loup...

Ce second tome entre très clairement et sans ambiguité dans le fantastique, avec plusieurs éléments distinctifs, les plus significatifs étant la rencontre brutale entre eva et un représentant de l'autre monde, et le flashback nous présentant les origines du shamaniques du second personnage de cette histoire, Josef Wörg. L'aspect policier n'est pas pour autant mis de côté, autant par le fait que l'enquête suit son cours, mais également par le fait qu'un nouvel élément apparaisse en la personne d'Ingrid Zetterlund, chef des services de renseignements suèdois, la Säpo, dont l'une des fonctions, très dicrète et peu connue, concerne la gestion de créatures du folklore. Cette présentation intervient assez tôt dans le tome ce qui nous donne un indice de taille sur la suite d'un éventuel cycle, indice confirmé par ailleurs en fin de tome par la décision d'Eva.

Sylvain Runberg maîtrise son histoire, celle ci laissant supposer fortement qu'il existe bien plus que ce que l'on ne croit dans les bas fonds des villes suèdoises.

Je reprocherai juste à cette bd le manque d'avancement, qui laisse présager une série à rallonge. Il ne se passe pas vraiment grand chose dans ces deux premiers tomes, on a plus l'impression d'avoir en main une introduction à un plus grand cycle, qu'un dyptique.

Un vent épique souffle sur la série des Maîtres inquisiteurs. Ce 5ème album, aussi bon, voire, meilleur que le précédent, propose des combats et des créatures redoutables. Aronn s'avère être un initié vraiment puissant, aux côtés d'un elfe lui aussi badass et le résultat est réussi : ça bouge de tous les côtés et les combats sont expéditifs.

Toujours le même postulat de départ : une série de meurtres et une enquête à mener. Mais ici on sent bien que ce n'est pas seulement l'affaire de l'ordre et que les problèmes risquent de prendre une ampleur considérable, en touchant tout le monde d'Oscitan.

On imagine que ça va envoyer du lourd une fois les 5 mages réunis. Ce qui, à en croire la couverture du 6ème album, ne saurait tarder..

Le premier tome m'avait laissé perplexe sur la fin. J'avais peur que ça parte en cacahuète. Mais le deuxième tome rassure. Le côté fantastique devient normal.

Malheureusement l'histoire ne prend pas son envol, et reste au final une enquête policière assez simple. Elle fait vraiment introduction au prochain cycle à venir. Elle explique ce qu'est le peuple caché et son fonctionnement. Pas de grand suspense, ni de retournement de situation. Juste une fin qui nous laisse présager la suite avec un peu plus d'enjeux.

On apprend à connaître mieux Josef, qui fait le lien avec les deux mondes. Par contre Eva reste peu détaillée. J'avoue ne pas l'apprécier. Elle n'est ni attachante ni compréhensible.

Le tutoiement à tire larigot est toujours présent et agaçant.

Les dessins sont très agréables, même si ils sont assez classiques.

Dense, joliment et efficacement mis en images, ce cinquième chapitre est une réussite.
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Ca partait bien et puis... plop! C'est retombé! le scenario commence avec une mystérieuse disparition, des runes tracées au sang et une enquête suédoise, autant dire les bases d'une excellente intrigue scandinave!! Sauf que cela bascule vite dans le grand guignol aux frontières de la science fiction. Je ne suis pas contre le mélange des genres mais là, le scénariste m'a complètement perdue en route!!

Je trouve les dessins plutôt baclés. J'ai eu du mal à reconnaitre les personnages (notamment les féminins), cela n'aide pas à la compréhension. Il y a des césures peu efficaces et des raccourcis de langage un peu cavaliers (le tutoiement à tout va pour des gens qui ne se connaissent pas, ça me gène dans la lecture... même si c'est une habitude suédoise!).

Bref, peu convaincue par l'ensemble... je tenterai le tome suivant mais avec peu d'entrain! dommage...

Le second tome devra confirmer, car pour l’instant le doute subsiste sur la solidité d’un album dont les seules surprises tiennent dans les dernières pages.
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Jack l'Éventreur restera sûrement encore longtemps une source d’inspiration pour les auteurs qui veulent se lancer dans l’époque victorienne. Il faut dire qu’il y a eu tellement de pistes, coupables possibles qu’il est assez facile d’y mettre son grain de sel. Et j’avoue que cette version est vraiment pas mal.



Tout d’abord, la couverture est très belle.



Puis on se replonge dans les horribles crimes de l’éventreur. On retrouve l’inspecteur Abberline, qui reste l’inspecteur le plus emblématique de cette enquête ratée. Car il faut bien l’avouer, l’affaire de Jack l'Éventreur reste un fiasco. La BD comment par les pages d’un journal tenue par Abberline dans lesquelles il affirme être l’éventreur.



Donc dans ce tome, on retrouve l’inspecteur enquêtant et le ramenant malgré lui à son passé. Bien que l’on soit dans une enquête de rippologie assez classique, c’est le coup de théâtre à la fin qui fait toute la grandeur de cette BD, et qui bien sûr nous incite à nous jeter sur le 2e tome après la mort de l’éventreur, mais pas celle d’Abberline … le mystère continu ….

Mise en image de l'histoire de la bête du Gevaudan qui sévit au XVIIeme siècle, on reprend les faits, les personnages impliqués successivement, les différentes hypothèses. On suit plus particulièrement le jeune fils du capitaine mandé par le roi lui même pour tuer la bête. Son père est persuadé qu'il s'agit d'un loup, certes un peu plus gros que la moyenne, mais un loup. Tandis que le jeune homme se persuade que l'homme est impliqué dans ces meurtres.

Le premier tome est très explicatif. Il se conclut par la mort d'un loup de belle taille. Mais les massacres reprennent après une interruption. Et la dernière image semble donner raison au jeune homme. Suite à suivre.

Un dossier complémentaire à la fin de la BD donne des explications complémentaires.

Bien fait, didactique sur un fait réel qui s'est mué en légende.

Aux source de l’histoire



Véritable cold case du Grand Siècle, l’affaire irrésolue de la Bête du Gévaudan n’a pas fini d’inspirer scénaristes, romanciers, cinéastes et créateurs…



Sylvain Runberg retrouve Jean-Charles Poupard avec qui il avait signé Le Chant des Runes pour nous entraîner dans le Gévaudan du XVIIIe siècle à la suite de François Antoine, sous-lieutenant de la Capitainerie royale de Saint-Germain-en-Laye mandaté par le Roi Louis XV pour traquer et tuer cette bête qui terrorise la région…



S’appuyant sur une solide documentation et sur le dessin réaliste Jean-Charles Poupard, le scénariste signe un scénario édifiant et passionnant, donnant vie aux différents protagonistes de cette affaire qui défrayait déjà la chronique à l’époque des faits…



Ce premier opus des Griffes du Gévaudan ravira les amateurs d’histoires mystérieuses et de récits historiques ancré dans les légendes et les croyances populaires…
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Vous me direz un énième ouvrage sur la Bête du Gévaudan ... oui mais pas n'importe lequel. Les griffes su Gévaudan est une magnifique BD , les dessins, la mise en couleur, les textes sont superbes. Dans ce premier tome nous collons aux faits historiques avec la recherche de la bête, l'abattage massif des loups tombant sous les fusils, jusqu'à cette bête qui sera tuer et transporter à Versailles devant le roi. Empaillée, transformée pour en faire un monstre ...

L'histoire pourrait s'arrêter là mais les meurtres reprennent dans le Gévaudan ...

Hâte de lire le tome 2 et dernier pour savoir là où les auteurs souhaitent nous emmener

En tant que fan de l'histoire de la Bête, je m'y retrouve complètement dans cette BD. Par contre, pas fan du style de dessin réaliste, je n’arrive pas à reconnaître un perso d’un autre et je le trouve souvent très rigide. Mais l’ambiance, l’histoire et la mise en scène sont prenantes.

J'aime bien le parti pris de l'identité de la Bête, hâte de voir la suite.

Avec les révélations à la fin du premier tome, on ne pouvait qu’entrevoir une théorie encore plus grande sur le mystère de Jack L’éventreur.



Pari tenu puisque, l’inspecteur Abberline se rend en France et va découvrir ce qu’est l’hypnose, utilisé par le professeur Charcot, célèbre neurologue français et spécialiste des maladies nerveuses telles que l’hystérie, par exemple.



Ce deuxième tome est une course contre la montre pour la vérité. J’ai trouvé ce deuxième tome plus haletant que le premier.



Les planches sont toujours aussi belles loin des rues crasseuses de Whitechapel, les couleurs solaires de Paris montreront un autre côté de la monstruosité de la nature humaine.



C’est une duologie que je recommande fortement. Allez y les yeux fermés.

Il y a trois semaine exactement le réseau Historia en anglais à mise sur pied une nouvelle série American Ripper. Dans cette série, ce serait l'arrière grand oncle d'un certain Herman Webster Mudgett qui serait le fameux Jack l'Éventreur. Ou plutôt Henry Howard Holmes serait le vrai et tout au long de la série, ils vont essayer de confirmer cette hypothèse. Dans cette bande-dessiné, on va plutôt dans la ligne de Maxime Chattam avec son livre l'Ame du mal. Comme je suis plus roman que bande-dessiné peut-être vous trouverez mon point de vue erroner. Les dessins sont intéressant et la base de l'histoire aussi mais manque un petit quelque chose.

Un très bon cinquième tome.

On sent de plus en plus les liens possible entre les tomes et que la résolution est proche. Il se passe beaucoup de choses en un tome. On ne s'ennuie jamais, il y a du suspense. Et les personnages sont attachants en peu de temps. Avec une narration à la première personne qui aide à plonger dans la tête du maitre inquisiteur. Que ça soit Aaron et son elfe, pas arrogants et quelques failles, ou Eliezer assez touchant.

Quant aux dessins ils restent classiques mais efficaces et agréables.

J'ai hâte de lire le dernier tome.

Excellent moment de lecture ! Une bd très bien écrite avec une enquête très bien menée. Le dessin est au hauteur. Une série de fantasy qui ressemble à un bon polar. On retrouve les sensations du Nom de la Rose.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je ne regrette pas du tout mon achat ! Je regrette que le côté macabre n'est pas été plus exploité, il s'agit quand même du psychopathe le plus mythique ! Mais de très beaux dessins et une réécriture de l'histoire très intéressante !
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Sylvain Runberg revisite avec cette album le mythe de la bête du Gévaudan avec brio.

A l’instar des dents de la mer on voit peu la bête, en revanche chacune de ses apparitions nous fait ressentir toute sa férocité.



On notera également que l’ambiance est au rendez-vous les paysages escarpés de la Lozère où l’animal peut se cacher à porter de croc des personnages principaux est admirablement retranscrit. Une tension que l’on ressent tout au long du récit, c’est vraiment appréciable pour nous lecteurs.

J’ai également apprécié l’évolution des rapports entre nos héros où la pression populaire et/ ou royale couplé à une incapacité de saisir le monstre vont mettre à mal leurs unité.

Autre gros point fort du titre c’est d’arriver à mêle une simple histoire de bête monstrueuse à des intrigues politiques entre la noblesse locale et le roi.



Pour la partie graphique j’ai adoré, le dessin est précis, la colorisation est parfaite. On notera le soin apporter aux décors et aux costumes.



Pour conclure si ce fait divers vous intrigue, cette BD est faite pour vous ! Elle est bien documenté, la narration est excellente couplé de magnifique dessins.