Une chronique sur la superbe série Okko, et une occasion de parler brièvement de moult autres uvres sur le Japon médiéval.
Une chronique de Boris Bruckler, spécialiste en bande-dessinée. Vidéo produite par les Bibliothèques de la Ville de Lausanne.
- Alors, Almarik ? Tu ne viendrais pas avec nous ?
- Pas vraiment, non ? Entre ta guerre fratricide et ta recherche d’un vieux conteur, je trouve que ça sent mauvais ton affaire. Je préfère le calme et la tranquillité de ma forêt !
- Mais, Almarik, et l’aventure ? La découverte ? Tu es un guerrier !
- Je suis un guerrier en quête de sérénité ! Adieu et bonne chance à vous deux ! Puissent les dieux vous protéger… Mais je sens que ce n’est pas gagné, ça !
Le sommet de la montagne n’est jamais très loin du vide.
Le chant rend le labeur plus léger.
À celui qui ne sait pas vers quel port il navigue, nul vent n'est jamais favorable.
- Pas maintenant, Kurt ! Laisse parler les adultes !
- T'aurais dû dire ça aux loups pour les empêcher de te bouffer ! Heureusement que j'étais là pour te sauver la vie ! Abruti !
- Tlaloc, Seigneur de la Pluie !!! Ô cyprès séculaire… Sois l’éternel témoin de notre serment. Ici, devant toi, nous mêlons notre sang et nous jurons l’un et l’autre entraide et amitié jusqu’à la fin de notre éphémère passage dans ce monde… Que celui qui brise ce pacte secret soit maudit à jamais...
- Mon cher capitaine Roald, nous allons devoir arriver les premiers si nous voulons ce livre.
- Le Markvart est le plus rapide de tous les drakkars du royaume. Ce ne sera pas difficile !
- Hum… Ne vendons pas la peau de l’ours… Enfin, tu connais la rengaine…
L'eau est le miroir de l'âme.
Elle est calme, limpide et pure comme le lac des montagnes pour le sage.
Opaque comme la vase pour le menteur.
Bouillonnante et violente comme l'écume qui surmonte la plus haute vague d'un tsumani pour le fou.
Ô douce lune, que la froide sagesse de tes rayons dans cette nuit aussi profonde qu'un puits vienne soulager les fardeaux les plus lourds à porter et apaiser les blessures et chagrins de ton âme pure.
Tes suspicions frôlent le blasphème.