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Citations de Jean-Claude Belfiore (35)


Au salon, le domestique nous attendait. Il nous a reconduits vers le vestibule. Comme il ouvrait la porte, Jean-Paul lui a demandé :
- Vicken, c'est bien cela ? Quand êtes-vous entré au service de Mme Bertellec ?
- Il y a treize ans, monsieur.
- Madame Bertellec ne nous a pas parlé de sa fille. Savez-vous pourquoi ?
- C'est Madame qui décide.
- D'accord, Vicken.
- De rien, monsieur.
- Je suis capitaine, Vicken.
- Je suis content pour vous, monsieur.
Jean-Paul, un peu contrarié, m'a dit :
- Viens, on s'en va.
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- Le gars se souvient d'une femme qu'il n'a jamais vue autrement qu'avec des lunettes noires et un chapeau. Il a cru que c'était une star, parce que toi, il t'a pris pour Vincent Cassel.
Je me suis marré.
- Vincent Cassel et Diane Kruger ou Naomi Watts dans un "deux étoiles" à Nantes ! On se demande ce qu'ils viendraient foutre ici !
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Le plus important, pour moi, c'était que le combat reste vraisemblable, que le public en ait pour son argent. J'adaptais ma boxe à celle de mon adversaire. Je reconnais que parfois ce n'était pas simple, quand c'était un vrai tocard qui agitait les poings sous mes yeux. Mais le public se foutait de voir gagner l'un ou l'autre des types, qu'il ne connaissait pas. Il voulait y croire, assister à de beaux échanges, à de beaux déplacements, et un peu de sang ne faisait pas de mal. Voilà ce qu'il voulait, le public.
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Ton ami n'est pas celui qui t'aide quand tu as des ennuis, c'est celui qui t'évite d'en avoir.
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Je ne savais pas si j’étais un bon boxeur, ni si j’allais devenir un champion. En tout cas, ça s’annonçait mal. Je montais le plus souvent sur des rings de quartiers, dans des petites villes de province, histoire d’animer la soirée d’un samedi.
J’avais la réputation d’être loyal. Si on me disait : ‘Au sixième, tu te couches’, au sixième round je me couchai
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— Un lieutenant en robe, est-ce incongru ?

— Dans un monde de femmes, non. Mais je crains que les hommes ne soient pas encore prêts à être commandés par des jupons.
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Elle passa mentalement en revue ses robes, se demandant laquelle était la plus appropriée, elle aurait dû lui demander la couleur qu’il préférait. Et puis non, elle se serait découverte (façon de parler en l’occurrence), il fallait qu’il la conquière, mot après mot, attention après attention. Elle alluma le couloir. Elle souriait toute seule en se dirigeant vers son appartement. Quand elle eut introduit la clef dans la serrure, et qu’elle l’eut tournée une fois, l’expression de son visage changea. Elle plongea la main sous son aisselle et dégagea son arme du holster. Son cœur s’emballa. Coralie Chevallier fermait toujours à double tour, et la porte avait cédé au premier claquement du pêne !
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Si un ecclésiastique me donne une définition de la chasteté qui ne correspond pas à celle qui figure dans le Petit Larousse, je me dis aussi que cet homme peut mentir, en me refilant une définition bidon du mensonge. Et ne me répondez pas, s’il vous plaît, que ce qui est mensonge pour moi ne l’est pas pour lui !
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Ce doit être dur de côtoyer un ami et de se rendre compte que tout lui réussit et qu’il vous est supérieur en tout !
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On vit dans un autre monde, un monde indécent de perfection, parce qu’il n’y a plus de pauvres, et quasiment pas de limites. L’expansion de l’univers !
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Moi, dit-il, j’appelle ces filles, des Sirènes. Elles vous appâtent, je reconnais qu’elles ont de quoi, mais tout en elles n’est que vernis. Une fois qu’on l’a usé à force de caresses, on découvre ce qu’il dissimulait : un néant total. Votre mari vous reviendra, vous verrez.
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Apollinaire Salvyen avait le visage fermé. N’eussent été les rides accusées de son front, ses paupières plissées, son regard fixe qui ne voyait sûrement rien, Coralie eût tenu son comportement pour une bouderie de gosse. C’était plus sérieux. Elle se demandait s’il regrettait de s’être laissé emporter ou s’il était encore sous le choc de la violence de Freddy Davenport à l’égard de sa fiancée. Elle voulut détendre l’atmosphère en lui relatant les derniers mots de Pascale Revonsart, n’oubliant pas une fois de plus de rappeler qu’on n’avait aucun nouvel indice concernant le louis d’or.
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Freddy avait une liaison. Je l’ai découverte. J’ai découvert qu’il avait connu plusieurs filles alors même que nous étions fiancés. Ça ne lui a pas plu que je le lui dise, ni que je décide de ne plus l’épouser.
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Je n’aurais jamais imaginé qu’un prêtre pouvait recevoir tant de courrier et avoir un emploi du temps si chargé ! Entre les demandes pour les baptêmes, les mariages, les funérailles, les circulaires de l’évêché, les heures consacrées aux chapelles dans les écoles catholiques, les messes le week-end – jusqu’à quatre ! –, les réunions diocésaines, les confessions, les déclarations d’amour de mémés… Vous saviez que les mariages et les baptêmes peuvent être retransmis par webcam, pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer ou pour les parents qui habitent à l’autre bout du monde ? Et encore ! Apparemment, Darbin avait de la chance de ne devoir s’occuper que d’une paroisse. Je suis tombé sur la lettre d’un de ses collègues en campagne qui lui écrivait en se plaignant « trente clochers ! Trop, c’est trop ! ».
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Il voulait savoir deux choses : où en était l’enquête et comment cela se passait avec monsieur Salvyen. Quand Coralie lui dit (mais il l’avait déjà appris par le lieutenant Fusarolle) que le prêtre ne s’était pas suicidé mais qu’il avait été assassiné, il marqua son mécontentement, non tant à cause de la mort d’un homme, fût-il un homme d’Église, mais parce qu’Apollinaire Salvyen s’attarderait davantage dans le commissariat, en tout cas plus longtemps que s’il s’était agi d’un suicide.
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Elle sentit qu’il la dévisageait bizarrement, comme si elle avait été plus brutale qu’elle ne l’avait désiré. Elle se forçait à regarder droit devant elle, au-delà du pare-brise, feignant d’ignorer son regard. Elle ne comprenait pas pourquoi elle lui en voulait autant, comme si elle attendait quelque chose de lui, une sorte de reconnaissance… Ils ne se connaissaient que depuis deux jours !
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Dire qu’il lui arrivait de penser qu’elle était toujours une belle femme, attirante, avec son visage fin, son mètre soixante-quinze et sa taille de guêpe ! Elle en voulait à Salvyen de jeter le doute dans son esprit, de ne pas se rendre compte du mal qu’il lui faisait, avec ses paroles blessantes, qui vantaient les attraits érotiques de la bonne. Elle avait beau se répéter qu’il n’y avait pas que le sexe dans la vie… Et qu’Ana-Maria de Villota Cortès avait la jeunesse pour elle, cela ne la calmait pas. Alors, elle se mit à penser à son mari…
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En réalité, j’ai fait un master 2, et je me suis spécialisé dans les renseignements. Les Services secrets. C’est là-dessus que j’aurais dû faire ma thèse. Mais en France, nous sommes si bien protégés que je n’ai jamais réussi à m’infiltrer. On ne me proposait que des stages type « secrétariat ». Et comme je tenais à être sur le terrain… Ça vous intéresse ?
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Un curé, ça n’a pas son pareil pour cacher son jeu. La foi est un masque redoutable. Pédophile, cupide, vicieux, alcoolique, lubrique, escroc… Quant à l’amour de son prochain, d’accord, à condition que ce soit sa prochaine, comme une Ana-Maria de Villota Cortès. Voilà, selon moi, l’ecclésiastique d’aujourd’hui.
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Notre mystérieux visiteur connaît sa victime, ils se sont déjà rencontrés au presbytère, il a projeté de tuer le père Darbin. Il a repéré la corde. Quelque temps plus tard, il donne rendez-vous à sa victime chez elle sous un prétexte quelconque. Là, il met son plan à exécution avec les gants dont il a pris soin de se munir.
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