Jean-Claude Belfiore

Je ne fais pas souvent des critiques négatives, car j'estime qu'il est inutile de placer un coup de projecteur pour un ouvrage qui ne m'a pas plu. Mais je fais une exception pour cet ouvrage de vulgarisation.

L'auteur a donc pour ambition de nous présenter la vie d'Hannibal, principalement à travers le prisme de la deuxième guerre punique. Sur le positif, le livre se lit très rapidement, et le propos est clair. La trame générale est tout à fait correcte, les grandes lignes du conflit sont bien respectées.

Je peux comprendre les raccourcis empruntés sur certains concepts toujours sujets à débats, comme le serment de haine d'Hannibal envers, les délices de Capoue, et certains points d'histoire politique romaine pas toujours évidents à appréhender. Toutefois, certains aspects m'ont énormément gêné. Tout d'abord, le fait d'apposer à des réalités antiques des concepts contemporains, tels que le "diktat", ou la "drôle de guerre". Même si cela est fait pour que le lecteur néophyte comprenne mieux, le recours à l'anachronisme ne me paraît pas utile. Je passe sur l'emploi d'expressions limites, même pour un titre grand public, comme "le Sénat romain pas chaud pour...", ou "cité-chamallow", qui m'a personnellement fait tomber de mon fauteuil.

Mais le pire, ce sont les inexactitudes historiques. J'ai été stupéfait de voir des mentions, pour des hommes politiques romains, qualifiés de dictateurs alors qu'ils ne l'ont jamais été, ou qu'ils occupaient une autre fonction, bien différente de cette magistrature. Il suffit d'un simple retour aux sources antiques pour vérifier l'identité de ces personnages, et éviter ces maladresses.

Certes, on pourra me rétorquer que cela reste de la vulgarisation, et non pas un essai ou un travail de recherche universitaire. Il n'empêche, vouloir donner accès à la connaissance ne signifie pas que cette dernière doit être tronquée.

Ce roman est une immersion dans le milieu pugilistique.



Après avoir disputé un combat de boxe, Joachim Montechance prend la route pour rentrer chez lui. Une jeune femme l’oblige à s’arrêter. Après une soirée trop arrosée qui a tourné à une violente dispute, son mari l’a forcée à descendre de voiture et est reparti aussi sec.

En lui proposant son aide, Joachim ne se doute pas un seul instant que cette femme est le diable en personne.



C’est un roman riche en rebondissements, alimenté par de bons dialogues. J’ai découvert le monde de la boxe où se déroulent des combats arrangés qui désignent le vainqueur avant le premier round, avec des organisateurs qui s’en mettent plein les poches, mais aussi l’existence de réels combats loyaux.

Bien que je ne m’intéresse pas à ce sport de combat, la quatrième de couverture m’a immédiatement attirée et j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre ce thriller.

Il est des vérités dangereuses à dévoiler. Surtout quand elles touchent à la religion at au sexe.

Julien Gréal est une victime enfin c'est comme cela qu'il se perçoit. Il faut dire que c'est bien mis dans le pétrin. Mais pourquoi a-t-il cherché à dévoiler le compromettant passé de St-François-d ‘Assise. On ne touche pas impunément au Saint de l'église catholique. Et pour s'être mêler de ce qui ne le regardait pas Julien va être poursuivi par des intégristes catholiques. Il aura aussi à faire au grand banditisme qui ne plaisante pas quand ses intérêts sont mis à mal.

Voilà une lecture que je vais n'empresser d'oublier. Pourtant le pitch de départ me plaisait bien. Mais je ne suis pas rentrée dans l'histoire et je n'ai pas su m'attacher à ce pauvre Julien Greal. On retiendra tout de même la collusion entre l'église et la mafia même si ici on a sorti la grosse cavalerie pour nous convaincre qu’elle existe belle et bien.


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Montechance est un boxeur honnête et loyal. Un soir, alors qu'il rentre chez lui, il trouve une jeune femme seule au milieu de la route. Il l'invite à monter dans sa voiture. Sa vie tourne alors au cauchemar.

Ce petit polar nous fait entrer de plein pied dans le monde de la boxe. Et si j'avoue ne pas être friande de ce sport, j'avoue aussi que cet univers de la boxe s'est révélé à moi ici avec ses mach arrangés et paris truqués. Une belle entrée en matière pour un polar noir même si peut-être j'aurai aimé plus de psychologie dans tout cela afin de m'attacher un peu plus au personnages. Bon ok, "Montéchance" est un peu à part.

Et même si ce roman policier ne m'a pas laissée KO, j'ai passer un bon moment de lecture. Une sympathique redécouverte de l'auteur
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Guillaume Laigle est un truand à la petite semaine. Un jour pas comme un autre un de ses larcins tourne mal. En effet, pour avoir volé un sac qui contient un précieux microfilm, Guillaume Laigle se retrouve poursuivi, à son insu, par une bande de dangereux terroristes. Après le meurtre de ses deux petites amies, il décide enfin à demander aide et conseil à son grand frère Roger. Roger Laigle est lui commissaire divisionnaire. Dans un sursaut de courage étonnant pour son entourage il décide de jouer l’appât. Il sera la chèvre qui va attirer nos affreux criminelles quitte à frôler la mort à partir du moment où la police arrivent à mettre les méchants sous les verrous

Voilà un roman policier bien naïf. On peut dire qu'il manque de suspense. Le seul point positif et peut-être ce portrait de jeune homme qui se voit comme un looser et n'arrive pas à assumer son rôle de héros car il a toujours été ce voyou un peu révolté paria de sa famille. Et à nos yeux il devient ce héros attachant. L'autre point positif peut-être de ce roman c'est que c'est une lecture malgré tout rafraîchissante sans réellement de violence alors qu'il y est question de terrorisme. Bref une lecture très mitigée qui je le pense, ne restera pas en mémoire.


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Je remercie tout d’abord les éditions @moissonsnoires. J’’ai terminé « À poings fermés » de @jeanclaudebelfiore.

Nous rencontrons Joaquim Montechance boxeur semi-pro. En rentrant d’un de ses match il rencontre une femme qui fait du stop. Elle lui raconte sa mésaventure avec son petit ami qui l’a laissé sur le bord de la route. Il l’invite à monter pour la ramener mais vu le nombre de kilomètre il lui propose de passer la nuit chez lui... il ne sait pas quels combats il devra mener pour s’extirper des pièges qui lui seront tendus...

J’ai bien aimé l’histoire, j’ai pu découvrir un peu les dessous de la boxe et des combats arrangés... le personnage principal est attachant et il a des répliques tordantes... je crois que la seule chose qui m’a dérangé c’est que le protagoniste tombe amoureux fou de la fameuse femme a une vitesse qui n’est pas très crédible.

La fin est sympa ça se ficelle bien.

Tout d'abord merci aux Editions Moissons noires pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique (gros coup de coeur pour la couv').

Joachim Montechance, jeune boxeur, rentre chez lui en voiture lorsqu'il croise une jolie jeune femme sur le bord de la route. Elle viendrait de se disputer avec son petit ami, il est tard, il la ramène donc chez lui. C'est le point de départ des mésaventures de Montechance. Le lendemain on retrouve un homme mort, une personnalité du coin, quel est le lien avec Joachim ? Avec la jeune femme ?

Cette histoire a pour toile de fond l'univers de la boxe, ce qui aurait pu être rédhibitoire (pour moi), sauf que là on parle surtout du côté "sale" de ce sport, les combats truqués et les petits malfrats qui font du business sur le dos des joueurs, ce qui donne une vraie ambiance au livre.

On s'attache au personnage principal et on essaie de relier tous les éléments qu'on nous délivre au fur et à mesure.

J'ai trouvé que c'était efficace, assez original, j'ai passé un bon moment.

Plongée dans le monde de la boxe, A poings fermés est un polar agréable et très facile à lire, même lorsqu’on est totalement étranger à ce sport, ces rites, ses magouilles et autres « petits arrangements ». Jean-Claude Belfiore réussit à donner beaucoup d’intérêt à son roman grâce au contexte qui se révèle particulièrement intéressant.



Après un premier assassinat sorti de nulle part, ayant pour seul lien pascale, personnage mystérieux et sans aucun doute venimeux, et un second cadavre directement en lien avec Joaquim, pas facile de voir où l’auteur va nous embarquer. Sans se montrer particulièrement palpitante, l’enquête assez classique par ses procédés (interrogatoire, recoupement, analyse des situations…) et en même temps menée originalement par un suspect, frappeur de flic et son beauf, est efficace.



Jean-Claude Belfiore, par le biais de son protagoniste narrateur, nous entraîne dans les sombres affaires du monde des mach arrangés et paris truqués. Ça va vite, la narration est fluide et tout s’enchaîne agréablement et sans temps morts. Car, à mesure que l’on avance dans l’intrigue, tout semble tomber sur le coin de la tête de ce Joaquim, personnage honnête, intelligent, gentil et malgré tout faible toutefois lorsqu’il s’agit de belles jeunes femmes. Le voir ainsi malmené (ses proches tombant comme des mouches) laisse quelque peu le lecteur sous tension.........................................................
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Comme le grand dictionnaire de la mythologie grecque et romaine du même auteur, cet ouvrage a (de toute évidence) l'ambition d'être exhaustif sur la mythologie nordique... et plus encore : on y trouve les personnages des sagas et des légendes, tous ces héros et anti-héros que je n'ai trouvés dans aucun autre ouvrage de mythologie nordique. C'est incroyable, on reste fasciné, admiratif devant tant d'informations (plus de 500 pages sur deux colonnes!). D'autant qu'ainsi que le précise la 4e page de couverture, le texte se lit facilement. Un bon point aussi pour l'index très fourni et les nombreuses illustrations. Ce livre mériterait sans doute du beau papier glacé, mais j'imagine que ce serait plus cher et (beaucoup) plus lourd. Si on aime la mythologie nordique, alors c'est l'ouvrage qu'il faut avoir. Indispensable. Sans équivalent.

Après avoir lu cet essai de Jean-Claude Belfiore, on sait tout sur les gladiateurs (et les gladiatrices), depuis leur origine jusqu'à leur disparition. On partage leur gloire et leur détresse. Des témoignages nous bouleversent; d'autres nous irritent; mais tous nous captivent. Cet ouvrage, d'un style agréable, se lit quasiment d'une traite. On comprend aussi qu'il n'est pas simple, pour nous qui vivons au XXIe siècle, de porter un jugement objectif sur la Rome impériale. Comment se fait-il que les "bons" empereurs n'aient rien fait pour supprimer les jeux de l'arène ? On se rappellera que Rome est née dans le sang, d'un fratricide. Un livre passionnant, instructif et stimulant (pour l'esprit).

C’est un livre à la quelle il y’a beaucoup de bénéfique

Je ne reviendrai pas en détail pas sur le thème, la quatrième de couverture étant explicite.

Comment dire ? J'ai adoré ce livre, je l'ai lu (pratiquement) d'une traite, j'ai même laissé sonner mon téléphone parce que je ne voulais pas être dérangé.

Deux inconnus, un homme, une femme font… connaissance et, apparemment, c'est le coup de foudre. Mais il ne s'agit pas d'un "simple" amour, ni d'un amour simple. Montechance et la femme qu'il prend en stop me font penser aux personnages du roman "Le facteur sonne toujours deux fois", Chambers et Cora. Il s'agit d'une passion très physique, et Montechance le reconnaît d'ailleurs à une ou deux reprises, celui qui n'a pas vécu cela, ne peut pas comprendre ce que lui éprouve pour cette jeune femme. Mais quelle galère ensuite pour lui! Ses ennuis personnels, ses démêlés avec la police se succèdent, s'enchaînent à toute vitesse pour le plaisir du lecteur qui a à peine le temps de reprendre son souffle.

Les personnages sont distinctement campés, l'intrigue tient bon jusqu'au bout, le monde de la boxe en toile de fond est une valeur ajoutée sympa, les dialogues sont ponctués d'humour, ce qui accroît le plaisir de la lecture.

Finalement, la seule réserve que je ferais concerne la couverture : elle "déchire", c'est vrai, mais le sens qu'elle véhicule (Nazis, bastons) ne reflète pas l'atmosphère du roman. Mais peu importe. Personnellement, j'attache peu d'importance à la couverture.

C'est vraiment un bon roman à découvrir. J'en profite pour dire que j'ai lu "Le pendu de Notre-Dame de Nantes", un autre roman, du même auteur, paru à peu près en même temps : intrigue superbement ficelée, noir et très drôle cependant, car beaucoup, beaucoup d'humour. Voilà, voilà.

Sébastien.

Je remercie Masse Critique de Babélio de m'avoir transmit ce thriller qui tourne autour de la boxe.

Mon avis va être tranché, je n'aie pas aimé du tout l'histoire, je n'est pas réussi à rentrer dans le livre pour y découvrir des personnages, un décor mais aussi des réflexions. Je me suis ennuyée et été très déçu par rapport à ce que laissait penser la 4eme de couverture sur l'histoire.Je n'est pas ressentie la psychologie des personnages, ils sont tous à peu près identiques dans cette histoire.

Pour le style je n'aie rien à dire à ce sujet car il est bien raconté.

Un dernier points sur la couverture que je ne trouve pas du tout attrayante, elle est assez masculine, donc je me demande à qu'elle public l'auteur destinait ce roman ? A moins qu'il n'y en aie pas.

En bref, l'objet, le livre n'est pas assez attractif pour moi, je ne m'y arrêterais pas si je devais choisir un livre. Par contre la 4eme de couverture est attrayante donc dans le cadre de Masse Critique, je me suis laissée aller à sa découverte, qui au final m'a déçue.
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Quelques nantais sont pris d’accès de violence ou de folie qui vont les mener au suicide pour certains et aux meurtres pour d’autres ou encore.... Ces changements de comportement touchent surtout des proches et des salariés travaillant dans un grand groupe pharmaceutique, Santo-Ryn. Que fait exactement ce laboratoire ? Manipulations ? Expériences inédites ? En tout cas la situation semble leur échappée, l’inspecteur Guillaume va mener l’enquête…

Je n’en dévoilerais pas davantage mais ce que je peux dire c’est que l’histoire en elle-même est plutôt originale (les personnages aussi d’ailleurs !) et intéressante. Le style est fluide et agréable.

Il y a tout de même deux choses m’ont dérangée dans ce livre. La première, les jeunes immigrés des pays arabes sont tous des voyous et les jeunes immigrés des pays de l’est sont tous des voleurs. Aïe aïe aïe les clichés !! Et la deuxième, il n’y a pas de justice pour la mort des délinquants. J’ai trouvé cela trop facile !