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Critiques de Jean-Claude Sacerdot (10)
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Coeur de fer, le Chouan bleu, tome 3 : Gerv..

Dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genres de mars 2023, j'ai reçu « Coeur de fer, le Chouan bleu, tome 3 : Gervaise », un « polar historique » durant la révolution française.



Ce roman de cape et d'épée tisse sa toile autour d'épisodes parisiens et normands et plus précisément cauchois (l'auteur a préparé son roman à Fécamp) … tout pour me plaire et me plonger dans ma province natale. Et j'ai passé deux soirées agréables en suivant Jean-Eudes et ses « chouans », enquêtant aux cotés du commissaire Conan Percebois, en compagnie de femmes fort séduisantes.



Cet ouvrage est écrit en français « d'époque », une langue savoureuse, épicée d'expressions rabelaisiennes ou cauchoises, qui restitue la période de la terreur et décrit superbement les atmosphères oppressantes des intrigues mais demande de l'attention et décourage les lecteurs (guichetière ou président de la république) fuyant « La princesse de Clèves », ou la prose de la Marquise de Sévigné. Ajoutons que le texte souffre d'une absence manifeste de relecture et est truffé de fautes d'orthographes (exemple p. 121 : « il savait qui était ceux-là »).



L'ouvrage est une suite de scènes, d'actions, d'épisodes, qui ouvrent beaucoup de portes, sans toujours les refermer, sans bâtir une réelle intrigue. Les épisodes normands et parisiens se déroulent en parallèle, et donc n'ont aucun point commun. Les scènes parisiennes avec Danton, Marat, Robespierre, sont sans lien évident avec le scénario. Les haltes dans les cafés, estaminets et restaurants sont multiples, redondantes, mais leur multiplication finit par être indigeste. Enfin c'est un roman noir et non un polar.



La découpage en seize chapitres ne révèle pas ses secrets. Un chapitre est d'habitude un ensemble cohérent centré sur une action, un instant, un lieu ou un personnage … qui lui donne un titre. Ici, un chapitre mélange plusieurs éléments sans logique expliquant en quoi ces morceaux de puzzle s'assemblent et çà complique singulièrement la lecture.



Enfin le générique multiplie les personnages, dont certains ne jouent qu'un rôle décoratif dans le scénario, et ils sont nombreux à cumuler noms et surnoms ce qui double l'effort de mémoire indispensable pour saisir qui fait quoi, et, cerise sur le gâteau, le romancier les compare aux héros mythologiques en ressuscitant Achille ou Penthésilée pour achever d'égarer son lecteur !



Gervaise est le titre de ce roman … mais de quelle Gervaise s'agit-il ?



Jean-Claude Sacerdot a baptisé deux héroïnes du même prénom, ce qui nous vaut au Chapitre 5 (par exemple) ce passage : « Alors que les hommes s'allaient boire quelque vin d'appréhension bien que chaud, au logis des Francs-citoyens on s'en était revenu à moins de fièvre. La Gervaise, en fille qui a su faire face à vicissitudes, se reprenait sous la salvatrice ardeur de Bertille et Gervaise. Quelque peu rasséréné, on avait précédé les hommes pour le boire, faisant sauter le bouchon d'un vin de Champagne que Jean-Eudes avait ramené de son dernier périple. À la seconde gorgée, les bulles du nectar avaient repoussé les miasmes de l'angoisse et ceux de la mélancolie. Confiantes et grisées de ce pétillant à perles d'apparat ouvrant à belle humeur, on avait à maintenant rose aux pommettes et l'on babinotait comme à jour de ducasse. Ainsi que toutes femmes entre elles, on parlait des hommes, de leurs travers, de leurs atouts aussi et mérites réciproques. Pour Bertille et Gervaise, l'affaire s'entendait au-delà des espérances, quant à la belle Gervaise, on sait ce qu'elle connaissait des hommes. Pour elle, ce badinage de candeur et de félicité n'avait pas l'écho de ses campagnes, elle aussi avait rêvé de grandes amours. »



A la lecture de ces lignes je me pince et me demande si je ne vois pas double, si les bulles de champagne ne troublent pas ma vision, car qui est, ou qui sont, Gervaise ?



En conclusion, j'avoue une certaine déception due à une plume aussi complexe que talentueuse. Il manque, à mon humble avis, une relecture et un dialogue avec un architecte, un éditeur, qui aide l'écrivain à planifier l'action, cimenter les briques de l'édifice, élaguer les éléments inutiles et muscler l'intrigue.



C'est à ce prix que Coeur de fer, le chouan bleu rejoindra le Mouron Rouge de la baronne Orczy, Hyacinthe, l'indien au sang bleu de Philippe le Douarec, et Charrette de Philippe de Villiers, aux cotés des héros légendaires de Jean de la Varende.



Je remercie Babelio et les Editions Erik Bonnier pour cet envoi appréciable mais qui ne semble du même niveau d'excellence que L'Anglaise d'Azur et Hortus conclusus : Les litanies du jardin, deux chefs d'oeuvre édités par Erick Bonnier.



PS : ma critique de L'anglaise d'Azur
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Coeur de fer, le chouan bleu, tome 1 : Herm..

J'attendais beaucoup de ce roman historique et cela principalement parce qu'il porte sur cette période de la Révolution Française qui me captive.



Ma déception fût à la hauteur de mon enthousiasme. Et cela est dû essentiellement à ce phrasé du XVIIIe siècle, ces mots et expressions qui ne sont plus usités depuis plus d'un siècle et demi.

Il semblerait que, ce faisant, l'auteur ait voulu nous immerger dans l'atmosphère de l'époque... ce qui, pour ma part, a eu l'effet inverse. D'autant que tout le roman est rédigé dans ce phrasé.

Au départ de ma lecture, j'ai fait l'effort puis, la lassitude s'est installée et le désintérêt avec. C'est un peu comme si quelqu'un me racontait son voyage à Shanghai en se sentant obligé de prendre l'accent chinois. Ça va cinq minutes mais ça devient vite lourd.



Se greffe à cela une relation des événements passablement décousue qui fait que, à chaque changement de situation, un petit temps d'adaptation est nécessaire pour comprendre où l'on est et de quoi ou qui l'on parle.



J'y ajouterais des fautes d'accord et autres fautes d'orthographe... Petit exemple :

Page 298 - "La deuxième salve commandée cette fois par le compte de Kermorgan..."

Il faudrait savoir, soit c'est "pour le compte de Kermorgan", soit c'est "par le comte de Kermorgan".

Satané correcteur automatique qui, dès lors que le mot existe, on le laisse passer ! On ne peut que regretter que depuis deux ou trois décennies, les éditeurs ont priorisé la facilité à leur éthique professionnelle.



Mais tout n'est pas négatif dans ce roman et ce qui fait que ma note n'est pas aussi catastrophique que je l'envisageais, réside dans un chapitre de la dernière partie du livre où, de manière totalement arbitraire et disproportionnée, le marquis local "usant de son droit de haute et basse justice" avait requis les services du bourreau de Béthune avec la complicité et, pis encore, la complaisante participation de Monseigneur l'évêque à la torture puis à l'exécution du malheureux précepteur de son fils.

À savoir qu'à ce spectacle, aussi morbide que sadique, étaient conviés tous les notables du coin dans une ambiance de fête et de ripailles.



On connaît tous les abus de pouvoir de la noblesse et du clergé de l'époque mais d'en prendre connaissance de manière aussi précise me laisse à penser qu'il était plus que salutaire que la Révolution Française mette un terme à leur toute puissance obscène.



Il n'empêche que j'adresse tous mes remerciements aux Éditions Erickbonnier pour leur envoi gracieux en souhaitant que ma modeste, mais non moins sincère, chronique ne les heurtera pas.
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Coeur de fer, le Chouan bleu, tome 3 : Gerv..

Je garderai un beau souvenir de ce roman qualifié par l'auteur de polar-historique. Je suis allé à la rencontre de ce Chouan bleu, intrigué par ces Chouans qui étaient ni bretons ni vendéens. En focalisant le récit vers une certaine Gervaise, comme la Bretagne eut sa rebelle Marion, la chevaleresque Marion du Faouët, j'imaginais déjà un récit où ces dames remplaceraient les mousquetaires.



Mais celui que je remercie et vous invite à découvrir, se fait appeler Jean-Claude Sacerdot, épicurien et digne successeur de Rabelais. Partons à la rencontre d'un écrivain épris de bonne chair, de bon vins et de solides amitiés. JeanClaude Sacerdot auteur peu connu aurait pu écrire une des intrigues du poulpe, personnage haut en couleur créé par Jean-Bernard Pouy... On retrouve parfois le ton d'un bel écrivain du sud, Jean Claude Izzo, fin connaisseur des vins de Bandol.

Cette exclamations : " Ah qu'il était goûteux ce fricandeau" en page 41,  suivie par une suite d'impressions empruntées à François Régis Gaudry "des soubresauts de marjolaines"...D'autres empruntées à Céline ou à d'autres agités du bocal ; "Ces bougresses de nones s'y entendaient en matière de cuisine , çà ouiche ! ".



Ces écrivains qui ont choisi la plume, plutôt que le képi pour mener des enquêtes policières, trouvent ainsi  de multiples prétextes de faire ripaille. Pour les plus sportifs, le plaisir du romancier est de nous enchanter par des combats, musclés entre bandes rivales. Cette fois en Normandie l'auteur se délecte à décrire la fougue de Gervaise opposé à un terrible tueur, truand et républicain au doux nom de Mâchefer, dit le Dayak.





J'ai ainsi redécouvert au fil des pages la vie parisienne en ces temps délicats de la révolution, où le Paris de la fin du siècle était loin d'être une cité des lumières. Dans un tel théâtre d'ombres la mort rôdait partout, et se cacher devenant le seul moyen de survie.



Cette vie parisienne est bien mise en valeur avec une rigueur d'historien que les lecteurs pourront apprécier.

En conclusion, peut être hâtive j'ai aimé l'humour grinçant de cet auteur, dont le style d'écriture prend parfois un côté vieillot, truffé de mots désuets, "Parla malepeste, tu as bien manqué me noyer dans ta pestilence page67".

J'ai aussi apprécié le nom de ses personnage, comme Percebois  pour le patron de la police     
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Coeur de fer, le Chouan bleu, tome 3 : Gerv..

Jean-Eudes, Percebois et Gervaise



Je remercie Babelio et les éditions ERIKBONNIER pour ce roman.reçu lors de l'opération masse critique "Mauvais Genres" de mars 2023



Jean-Eudes de Kemorgan est le Chouan bleu : il avait été de ces bleus (les soldats républicains) à ses débuts, mais après maintes déceptions, il (re) devient royaliste et combat les républicains .

Il a sauvé Bertille (une ingénue de la Comédie française) et a retrouvé l'amour !



Dans ce tome, trois enquêtes sont entremêlées : celle de Jean-Eudes pour retrouver l'assassin de Bertille, celle de l'inspecteur Percebois et celle de Gervaise pour neutraliser les assassins d'enfants.



Désolée, mais je n'ai pas du tout apprécié ce roman.



Outre le fait qu'il s'agit d'un troisième tome d'une saga et que la lecture des tomes précédents s'est révélée indispensable pour connaître les personnages et suivre l'intrigue, ceci malgré un prologue abscons… ;



j'ai trouvé ce roman particulièrement difficile à lire parce que :

- il est rédigé dans un langage qui se veut proche de celui du XVIIIe siècle

- parce que les chapitres sont trop longs et eux-mêmes sont découpés en sous-chapitres séparés par des étoiles ; ces scissions perturbent la lecture en interrompant l'intrigue et passant à une autre subitement.

- il y a peu d'intrigues, beaucoup de passages sans intérêt, comme certaines descriptions, le travail des boueux par exemple ou l'invention des lanternes publiques.

- je n'ai pas apprécié le personnage du chouan bleu, assez froid, taiseux.

- je n'ai pu m'attacher aux autres personnages.

- j'ai été dégoûtée par les scènes de meurtres

- j'ai été choquée par les nombreuses fautes orthographiques et de ponctuation,

- les critiques redondantes sur cette période historique : présentant les sans-culottes comme des monstres, alcoolisés aux mauvais vins, aux dents aiguisés !



Bref, une déception même si je n'attendais rien de cet ouvrage !
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Chicago bang bang

4ème de couv :



Chicago n'est plus en paix depuis que le dénommé 'Chicago Bang-Bang' fait des cartons sur de gentilles filles mineures à la peau plus noire que la réglisse !

Holmes, Sherrinford de son prénom, prétend que son arrière-grand-père ne serait pas moins que le maître détective, l'immense Sherlock Holmes, preuves à l'appui bien sûr. Nombre des protagonistes de cette histoire ne sont-ils pas les descendants des personnages présents dans l'oeuvre de Sherlock Holmes ? Ce beau gosse de Sherrinford, détective privé comme grand-p'pa, n'est pas payé pour retrouver ce fondu de Chicago Bang-Bang !

Il a assez de mal à joindre les deux bouts et c'est une bénédiction quand le colonel Appledore, un 'amazing' colonel, un haut gradé comme on en fait plus, le charge de retrouver Amy, sa fille de dix-sept ans, petit génie informatique qui serait mieux ans la Silicon valley qu'en fugue avec sa copine Laura. Un colonel milliardaire, ça fait la pelote de Holmes Jr mais ça excite les convoitises…

Avec ça, du sang partout comme s'il en pleuvait, des femmes à la beauté du Diable, du Chinois, du Cosaque, du Sicilien, du Black muslin, du métèque, de l'hybride ; difficile pour un jeune et talentueux détective d'y retrouver un chien perdu sans collier, voire une chatte tatouée mais non pucée...





Ce qu'internet nous livre sur J-C Sacerdot :



« Traits de barbouze, face de bonze, gouaille d'un Belmondo et rocaille d'un Gabin sous les dehors d'un Gavroche déluré », tel est le portrait de l'auteur par le grand écrivain luxembourgeois Gaston Carré.



~ Parachutiste colonial, assistant de Max Meynier, «Les routiers sont sympa», inspecteur de police judiciaire, secrétaire particulier d'un prince du sang, chargé de mission dans les contrées les plus curieuses et les moins accueillantes de la planète, journaliste au Luxembourg, l'auteur a fini par poser ses valises pour cause de Pascale, jolie blonde, femme d'affaires et tête pensante, son rêve de toujours. Amoureux du camembert au lait cru et de la bonne crème de Normandie, notre homme y vit désormais avec Jouvette, sa chatte British et ses chihuahuas Barnabé et Gribouille, adhérents à SOS Chihuahua et au souvenir éternel de « Raoul ». Il est l'auteur du très remarqué "Lucky Lux, des petits saints qui tombent" (2014) chez le même éditeur (à savoir Erick Bonnier Eds) ~



******



Ce que j'en ai pensé :



Voilà un livre qui m'aura posé bien des soucis... Je suis rarement restée aussi hermétique à un récit.

Au vu des avis déjà publiés, je pense que ce bouquin fera partie du genre "on aime ou on aime pas". Faisant partie de la seconde catégorie, je pourrais probablement le fustiger encore plus que cela n'a été fait. Or il semblerait que dès lors qu'on a pas aimé et que l'on s'en explique, ouvertement ou vertement - ce qui nous est bien demandé - , on passerait presque pour des "plumitifs sans grande envergure". Pour le coup, je suis heureuse de ne pas avoir mis en ligne mon humble bafouille plus tôt (je n'aurai guère apprécié...)





Je suis pourtant la première à dire à qui veut l'entendre que tous les goûts sont dans la nature, qu'il en faut pour tout le monde,...

Cependant, je suis réellement désolée ; quand c'est mauvais, c'est mauvais! Point.

Cette lecture serait à peine bonne pour passer le temps sur les toilettes, pardonnez ma franchise.



Il ne se passe strictement rien, et rien, sur 400 pages, c'est long.

Vous voyez "Actor'studio", ben voilà, c'est l'effet que ce livre m'a fait : la réplique a beau être bonne, elle est malheureusement trop mal jouée.

Car, je l'avoue, au début pourtant, j'ai aimé la forme (le jargon argotique, l'humour décalé, quelques jeux de mots poilants, une plume vindicative et un style érudit et original m'ont emballée rapidement), mais très vite le fond est apparu, sans fond justement, vide et totalement inintéressant.



De plus, si comme moi le jazz ne vous fait ni chaud ni froid, passez votre chemin (Sacerdot ne ferait que vous en dégoûter d'avantage : l'étalage qu'il fait de sa culture musicale est à proprement parler déplaisant et pour peu que vous n'y connaissiez rien, vous resterez sur le bas-côté de l'autoroute).

Sans parler d'un emploi plus qu'excessif de phrases exclamatives - jamais vu autant de points d'exclamation de ma vie !!! - , qui certes, donnent vie et volume à l'ensemble, seulement voilà : l'auteur en abuse à outrance et trop, c'est trop. Cela a fini par nuire à ma lecture, au point que je ne pouvais plus voir un point d'exclamation en peinture (!).





Je regrette néanmoins que Chicago Bang Bang n'ait pas réussi à me convaincre (j'en attendais beaucoup... trop, assurément), et je suis peut-être passée à côté de quelque-chose au final. Tant pis.

Une chose est certaine, ce bouquin-là n'était pas fait pour moi et si je devais avoir un seul regret, ce serait celui de l'avoir coché lors de la dernière Masse Critique... mais tel n'est pas le cas ; cela ne m'empêchera pas de recommencer ^^, ni de remercier vivement l'équipe de Babelio et les éditions ERICKBONNIER car après tout, un des buts est bien de découvrir de nouveaux auteurs, que ceux-ci nous transcendent ou non.

Ensuite, libre à chacun de faire le tri.
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Chicago bang bang

Pour être honnête, l'auteur m'a perdue? J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout, mais en toute franchise, j'ai décroché aux alentours de la page 100. Ce roman est surchargé de personnages et de situations absurdes, mais le plus lourd, ce sont toutes des expressions très très imagées. Ca finit par ne plus avoir aucun sens. L'intrigue est noyée dans tout ça et j'ai perdu le fil. Je serais incapable d'en faire le résumé. D'habitude, j'aime l'humour noir, le cynisme et les jeux de mots, mais j'aime aussi quand c'est bien dosé, et là c'est trop. Je ne pense pas être le public visé pour ce type de littérature.



Malgré ma déception, je remercie Babelio pour cette masse critique, ainsi que les éditions Erick Bonnier.
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Coeur de fer, le chouan bleu, tome 1 : Herm..

Coeur de fer, le Chouan bleu est un polar historique se situant en pleine Révolution Française, entre la Normandie et Paris.

On y suit les aventures d'un comte devenu Hussard, qui va se retrouver au cœur d'une vengeance orchestré un un mystérieux cercle, celui de la "rose noire".

Ce sera l'occasion pour l'auteur de nous emmener de Paris jusqu'en Normandie, d'y découvrir les prémices de la Terreur, les guerres entre républicains et chouans.



Le côté historique est très documenté, l'auteur écrit par ailleurs dans le langage de l'époque qui ne facilite pas la lecture mais l'a rend d'autant plus véridique et instructive.

La plume est intelligente, emprunte d'humour et le contenu est réellement riche de cette période.



En revanche, le côté polar me laisse plus dubitative, l’histoire d'un cercle secret n'est pas nouvelle et rien ne très surprenant dans la quête du coupable ...



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Coeur de fer, le chouan bleu, tome 1 : Herm..

Jean-Eudes de Kermogan est un hussard à l'époque de la Révolution Française. Il est accusé d'avoir assassiné une comédienne et sa domestique. Le jeune homme fuit en Normandie sur les terres de son père car il est recherché. Il se réfugie à la Huschaye, un lieu isolé dans le pays De Caux, non loin d'Ambreville. Il y rencontre la femme de sa vie, la belle Hermine. Il prend ensuite la décision de revenir à Paris pour confondre ses accusateurs mais la Révolution et ses mouvements sont en marche.



Il est précisé un peu plus bas sur la quatrième de couverture "Jean-Claude Sacerdot, on aime ou on déteste !" Je fais partie des lecteurs qui n'ont pas du tout aimé ce roman. J'ai choisi ce livre car il était question de la Révolution Française, d'un polar historique et de la Normandie. Ce sont trois thèmes qui m'intéressent et qui sont développés dans l'ouvrage sans toutefois répondre à mes attentes.



Le style de l'auteur n'est pas agréable à lire, l'utilisation d'anciens mots français pèse sur le récit et sur la lecture. Les passionnés de linguistique seront comblés mais je n'en fais pas partie. On retrouve aussi quelques mots de cauchois qui sont en italique dans le texte mais cela est moins gênant dans la lecture.



Les personnages ne sont pas très attachants et l'histoire ne m'a pas paru très originale. Il y a peu d'enquête policière au final.



Le seul point positif, c'est que l'auteur est très documenté sur la période de la Révolution. Il fait état d'un certains nombre d'événements qui se sont déroulés dans la grande Histoire de France et qui servent de toile de fond pour son intrigue.



Merci aux éditions Erick Bonnier et à Babelio.
Lien : https://lilasviolet.blogspot..
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Chicago bang bang

Que c'est difficile d'être la première personne à faire une critique sur ce deuxième roman de Jean-Claude Sacerdot! Critique qui malheureusement n'ira pas dans le bon sens pour ma part...

Lu dans le cadre de la Masse Critique Babelio de janvier, c'est bien la première fois que je suis déçue par une découverte livresque!

J'ai d'abord été charmée dans les premières lignes de Chicago Bang Bang, en tant qu'amatrice d'humour noir et de cynisme, j'étais tout à fait comblée. Seulement, l'esprit clownesque a ses limites à mon sens!

Le personnage principal semble être dopé aux hormones ! Chaque fille croisée est encore plus belle que la précédente! A force de comparaison d'avion de chasse et autre qualité très rabaissant à mon humble avis pour une femme, c'est à croire que notre cher Holmes n'a pas pu, excusez moi de l'expression "tremper son biscuit" depuis un bon bout de temps!

Et d'ailleurs parlons en du Mister Holmes en question! Si le protagoniste principal se plait à se présenter comme le petit fils du grand détective, il ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. S'il réussit à mener tant bien que mal son enquête jusqu'au bout (ou pas), ce n'est que par des heureux hasards, ou avec l'aide des ses nombreuses connaissances.

Par ailleurs le livre est interminable, au lieu de mener son enquête à bien ce "beau gosse de Sherrinford" préfère passer son temps à vider la moindre bouteille d'alcool qui se trouve sur son chemin... ce n'est que dans les vingts dernières pages que nous nous approchons du dénouement final et pour ma part je reste sur ma faim!

J'ai eu cette nette impression d'un roman rempli de descriptions inutiles, d'une accumulation de personnages inintéressants et clichés... et j'en passe.

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Chicago bang bang

"Les jours se suivent et ne se ressemblent guère, tout comme les avis ! Pour ma part, j'ai adoré ce nouveau roman de Jean-Claude SACERDOT. Un langage incomparable et sous le masque une culture incroyable. S'il est vrai qu'on s'y perd un peu parfois, la fantaisie et le politiquement incorrect transparaissent à chaque ligne, c'est rafraîchissant. On comprend que certain(es) n'apprécient pas du tout. Ses femmes sont belles ? Heureusement, il n'y a pas que des grosses à points noirs, mégot aux lèvres qui perdent leur temps à dire combien elles n'ont pas aimé et que si on les laissait faire, elle nous montrerait ce qu'il convient d'écrire. Une belle promenade dans un Chicago d'aujourd'hui que l'auteur visiblement connaît bien, tout comme le jazz dont il semble être un expert. Pour se dépayser et s'éloigner de cette horrible pensée unique, il faut lire Chicago Bang Bang. Vivement une suite. Allez lisez SACERDOT, ça nous ferait du bien : A l'Elysée !"
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