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EAN : 9782367600765
407 pages
Erick Bonnier (26/01/2017)
1.17/5   3 notes
Résumé :
Chicago n’est plus aussi tranquille depuis que le dénommé « Chicago Bang-Bang » fait des cartons sur de gentilles petites filles mineures à la peau plus noire que la réglisse !

Holmes, Sherrinford de son prénom, prétend que son arrière-grand-père ne serait pas moins que le maître détective, l’immense Sherlock Holmes ; preuves à l’appui bien sûr. Ce beau gosse de Sherrinford, détective privé comme grand-p’pa, n’est pas payé pour retrouver ce fondu de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
4ème de couv :

Chicago n'est plus en paix depuis que le dénommé 'Chicago Bang-Bang' fait des cartons sur de gentilles filles mineures à la peau plus noire que la réglisse !
Holmes, Sherrinford de son prénom, prétend que son arrière-grand-père ne serait pas moins que le maître détective, l'immense Sherlock Holmes, preuves à l'appui bien sûr. Nombre des protagonistes de cette histoire ne sont-ils pas les descendants des personnages présents dans l'oeuvre de Sherlock Holmes ? Ce beau gosse de Sherrinford, détective privé comme grand-p'pa, n'est pas payé pour retrouver ce fondu de Chicago Bang-Bang !
Il a assez de mal à joindre les deux bouts et c'est une bénédiction quand le colonel Appledore, un 'amazing' colonel, un haut gradé comme on en fait plus, le charge de retrouver Amy, sa fille de dix-sept ans, petit génie informatique qui serait mieux ans la Silicon valley qu'en fugue avec sa copine Laura. Un colonel milliardaire, ça fait la pelote de Holmes Jr mais ça excite les convoitises…
Avec ça, du sang partout comme s'il en pleuvait, des femmes à la beauté du Diable, du Chinois, du Cosaque, du Sicilien, du Black muslin, du métèque, de l'hybride ; difficile pour un jeune et talentueux détective d'y retrouver un chien perdu sans collier, voire une chatte tatouée mais non pucée...


Ce qu'internet nous livre sur J-C Sacerdot :

« Traits de barbouze, face de bonze, gouaille d'un Belmondo et rocaille d'un Gabin sous les dehors d'un Gavroche déluré », tel est le portrait de l'auteur par le grand écrivain luxembourgeois Gaston Carré.

~ Parachutiste colonial, assistant de Max Meynier, «Les routiers sont sympa», inspecteur de police judiciaire, secrétaire particulier d'un prince du sang, chargé de mission dans les contrées les plus curieuses et les moins accueillantes de la planète, journaliste au Luxembourg, l'auteur a fini par poser ses valises pour cause de Pascale, jolie blonde, femme d'affaires et tête pensante, son rêve de toujours. Amoureux du camembert au lait cru et de la bonne crème de Normandie, notre homme y vit désormais avec Jouvette, sa chatte British et ses chihuahuas Barnabé et Gribouille, adhérents à SOS Chihuahua et au souvenir éternel de « Raoul ». Il est l'auteur du très remarqué "Lucky Lux, des petits saints qui tombent" (2014) chez le même éditeur (à savoir Erick Bonnier Eds) ~

******

Ce que j'en ai pensé :

Voilà un livre qui m'aura posé bien des soucis... Je suis rarement restée aussi hermétique à un récit.
Au vu des avis déjà publiés, je pense que ce bouquin fera partie du genre "on aime ou on aime pas". Faisant partie de la seconde catégorie, je pourrais probablement le fustiger encore plus que cela n'a été fait. Or il semblerait que dès lors qu'on a pas aimé et que l'on s'en explique, ouvertement ou vertement - ce qui nous est bien demandé - , on passerait presque pour des "plumitifs sans grande envergure". Pour le coup, je suis heureuse de ne pas avoir mis en ligne mon humble bafouille plus tôt (je n'aurai guère apprécié...)


Je suis pourtant la première à dire à qui veut l'entendre que tous les goûts sont dans la nature, qu'il en faut pour tout le monde,...
Cependant, je suis réellement désolée ; quand c'est mauvais, c'est mauvais! Point.
Cette lecture serait à peine bonne pour passer le temps sur les toilettes, pardonnez ma franchise.

Il ne se passe strictement rien, et rien, sur 400 pages, c'est long.
Vous voyez "Actor'studio", ben voilà, c'est l'effet que ce livre m'a fait : la réplique a beau être bonne, elle est malheureusement trop mal jouée.
Car, je l'avoue, au début pourtant, j'ai aimé la forme (le jargon argotique, l'humour décalé, quelques jeux de mots poilants, une plume vindicative et un style érudit et original m'ont emballée rapidement), mais très vite le fond est apparu, sans fond justement, vide et totalement inintéressant.

De plus, si comme moi le jazz ne vous fait ni chaud ni froid, passez votre chemin (Sacerdot ne ferait que vous en dégoûter d'avantage : l'étalage qu'il fait de sa culture musicale est à proprement parler déplaisant et pour peu que vous n'y connaissiez rien, vous resterez sur le bas-côté de l'autoroute).
Sans parler d'un emploi plus qu'excessif de phrases exclamatives - jamais vu autant de points d'exclamation de ma vie !!! - , qui certes, donnent vie et volume à l'ensemble, seulement voilà : l'auteur en abuse à outrance et trop, c'est trop. Cela a fini par nuire à ma lecture, au point que je ne pouvais plus voir un point d'exclamation en peinture (!).


Je regrette néanmoins que Chicago Bang Bang n'ait pas réussi à me convaincre (j'en attendais beaucoup... trop, assurément), et je suis peut-être passée à côté de quelque-chose au final. Tant pis.
Une chose est certaine, ce bouquin-là n'était pas fait pour moi et si je devais avoir un seul regret, ce serait celui de l'avoir coché lors de la dernière Masse Critique... mais tel n'est pas le cas ; cela ne m'empêchera pas de recommencer ^^, ni de remercier vivement l'équipe de Babelio et les éditions ERICKBONNIER car après tout, un des buts est bien de découvrir de nouveaux auteurs, que ceux-ci nous transcendent ou non.
Ensuite, libre à chacun de faire le tri.
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Pour être honnête, l'auteur m'a perdue? J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout, mais en toute franchise, j'ai décroché aux alentours de la page 100. Ce roman est surchargé de personnages et de situations absurdes, mais le plus lourd, ce sont toutes des expressions très très imagées. Ca finit par ne plus avoir aucun sens. L'intrigue est noyée dans tout ça et j'ai perdu le fil. Je serais incapable d'en faire le résumé. D'habitude, j'aime l'humour noir, le cynisme et les jeux de mots, mais j'aime aussi quand c'est bien dosé, et là c'est trop. Je ne pense pas être le public visé pour ce type de littérature.

Malgré ma déception, je remercie Babelio pour cette masse critique, ainsi que les éditions Erick Bonnier.
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Que c'est difficile d'être la première personne à faire une critique sur ce deuxième roman de Jean-Claude Sacerdot! Critique qui malheureusement n'ira pas dans le bon sens pour ma part...
Lu dans le cadre de la Masse Critique Babelio de janvier, c'est bien la première fois que je suis déçue par une découverte livresque!
J'ai d'abord été charmée dans les premières lignes de Chicago Bang Bang, en tant qu'amatrice d'humour noir et de cynisme, j'étais tout à fait comblée. Seulement, l'esprit clownesque a ses limites à mon sens!
Le personnage principal semble être dopé aux hormones ! Chaque fille croisée est encore plus belle que la précédente! A force de comparaison d'avion de chasse et autre qualité très rabaissant à mon humble avis pour une femme, c'est à croire que notre cher Holmes n'a pas pu, excusez moi de l'expression "tremper son biscuit" depuis un bon bout de temps!
Et d'ailleurs parlons en du Mister Holmes en question! Si le protagoniste principal se plait à se présenter comme le petit fils du grand détective, il ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. S'il réussit à mener tant bien que mal son enquête jusqu'au bout (ou pas), ce n'est que par des heureux hasards, ou avec l'aide des ses nombreuses connaissances.
Par ailleurs le livre est interminable, au lieu de mener son enquête à bien ce "beau gosse de Sherrinford" préfère passer son temps à vider la moindre bouteille d'alcool qui se trouve sur son chemin... ce n'est que dans les vingts dernières pages que nous nous approchons du dénouement final et pour ma part je reste sur ma faim!
J'ai eu cette nette impression d'un roman rempli de descriptions inutiles, d'une accumulation de personnages inintéressants et clichés... et j'en passe.
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"Les jours se suivent et ne se ressemblent guère, tout comme les avis ! Pour ma part, j'ai adoré ce nouveau roman de Jean-Claude SACERDOT. Un langage incomparable et sous le masque une culture incroyable. S'il est vrai qu'on s'y perd un peu parfois, la fantaisie et le politiquement incorrect transparaissent à chaque ligne, c'est rafraîchissant. On comprend que certain(es) n'apprécient pas du tout. Ses femmes sont belles ? Heureusement, il n'y a pas que des grosses à points noirs, mégot aux lèvres qui perdent leur temps à dire combien elles n'ont pas aimé et que si on les laissait faire, elle nous montrerait ce qu'il convient d'écrire. Une belle promenade dans un Chicago d'aujourd'hui que l'auteur visiblement connaît bien, tout comme le jazz dont il semble être un expert. Pour se dépayser et s'éloigner de cette horrible pensée unique, il faut lire Chicago Bang Bang. Vivement une suite. Allez lisez SACERDOT, ça nous ferait du bien : A l'Elysée !"
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
(...) Que dire du langage et de la raison qui se délitaient de jour en jour ... On avait des femmes à barbe et ce n'était plus des monstres de foire, mais... des modèles ! Des exemples pour les jeuuuunes !! A mourir de honte !
Belle humanité, encouragée par de dangereux imbéciles à creuser la mine inépuisable de la médiocrité et de la lâcheté. On attaquait un siècle plein d'obscurantisme et rien n'annonçait un changement de tendances. De vilains cuisiniers laissaient mijoter un drôle de velouté de moutons, un gruau d'humains, un pot-au-feu de connards fiers de l'être !

Heureusement, j'avais un lot de consolation. Mon volant d'une main, je comptais les dollars que renfermait l'enveloppe remise par ma belle colonelle ! ça me faisait chaud au coeur, à l'endroit du portefeuille, un de mes organes qui ne supporte pas le froid.
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[Gloria...]
Une affaire incroyable ! A elle seule, on avait l'impression d'un harem pour émir priapique amidonné et piquouzé au viagra... A croire que de s'être "déloilepée" devant tant de mâles, ça la mettait en appétit ! Dire qu'elle m'était fidèle eût été exagéré mais je galopais assurément dans le peloton de tête, je pouvais même prétendre au maillot jaune.
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Lew Sutro, pour un gars comme moi, représentait ce qu'on appelle le train à ne pas manquer. On le connaissait dans les prétoires sous le nom de Poison Lew ! C'est dire s'il était craint par tous ceux qui devaient l'affronter devant une cour de justice ; à commencer par le procureur et ses adjoints ! Nombre de présidents révisaient leurs codes dès qu'ils apprenaient qu'ils auraient à juger un individu défendu par Poison Lew ! Ce type avait tout pour plaire, un physique de jeune premier hollywoodien, une fortune à faire pâlir les têtes de gondoles de la Silicon Valley, et un quotient intellectuel à côté duquel celui de Léonard De Vinci pouvait s'assimiler à celui d'un dragon de Komodo lobotomisé à la scie à métaux... Rouillée qui plus est !
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Un tueur en série en activité en cette période fébrile, ça la foutait bien pour le temple de la démocratie !
« Démocratie » avec un petit dé, un gros mo, beaucoup de crasse et un max de si...
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