Il n'y a pas d'unité doctrinale non plus dans les parties les plus fortes de l'ouvrage, celles que l'on attribue traditionnellement à Tchouang-Tseu lui-même, par exemple le chapitre 2. L'auteur ne l'a pas voulu. Un discours trop cohérent lui paraissait suspect parce qu'il s’intéressait en premier lieu aux apories de la pensée, aux paradoxes et aux discontinuités sur lesquelles nous buttons dans l'expérience de nous-mêmes et du monde.