On était arrivé dans le pays de la nuit. (...)
Il n’y avait tout autour dans la nuit que des formes mouvantes à grandes robes d’argent. La frayeur du cheval remontait en secousses le long des guides.
Soudain, il y eut un bruit haut dans le ciel. S’avança le corps d’un arbre, immense de ramure, sans feuilles. Il semblait découpé dans du carton. Derrière lui on voyait les formes d’autres arbres. La brume grésillait dans leurs branches.
Chapitre 3