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Bibliographie de Jean-Marc Allemand   (1)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Avant de procéder à la Création, Marduk entreprend de nettoyer soigneusement les intestins de Tiamat. En effet, comme l'exprime Ibn Arabi « la faim procure la connaissance de Satan » ; ceci n'est pas sans rapport avec la forme serpentine des intestins, localisation du « moi » inférieur, le python que l'on doit combattre. Le jeûne est appelé en Islam la mort blanche. Le jeûne constitue non seulement une purification mais une domination, un piétinement des tendances inférieures. L'homme en tant que microcosme doit se délivrer de toutes les impuretés comme Jésus chassa les marchands du Temple selon l'enseignement de l'excellentissime Maître Eckhart.

On retrouve différentes allusions à tout cela, dans des expressions familières sans que le sens profond en soit perçu : « se sentir le cœur léger » et pour le ventre les « lourdeurs » d'estomac. Les intestins deviennent un support, un cheval de Troie dans l'organisme. « Avoir l'estomac noué » symptôme de l'angoisse qui ouvre une faille laissant le passage aux démons, conduisant à la folie et à la possession démoniaque. Le possédé est « fermé » à recevoir toute nourriture spirituelle, bloqué par les anneaux de Python, il est rempli de bile ; Le Temple est soumis au pillage, au lieu d'être rempli d'or (influences spirituelles) et devient peu à peu submergé par la boue.

Parodie du jeûne et du majdhûb, le possédé devient d'une maigreur effrayante. Quant Dante arrive au troisième cercle de l'Enfer, il y trouve ceux dont les appétits ne furent jamais rassasiés, qu'il nomme « maudits profanes ». Il les trouve soumis à la garde de Cerbère, fils de Typhon.

Le Prophète de l'Islam déclara dans un sermon : « Même si on lui donnait une vallée pleine d'or, le fils d'Adam en voudrait une seconde et si on lui en donnait une seconde, il en voudrait une troisième. La terre de la tombe seule donne la satiété au ventre du fils d'Adam. Il est cependant d'autres qui se tournent vers Dieu. »

L'Envoyé définit le jeûne ainsi : « Toute chose a son aumône purificatrice, l'aumône purificatrice du corps est le jeûne. »

On peut mesurer toute l'importance du jeûne que l'on présente comme les restes d'un fanatisme décadent voire d'une tendance au « masochisme ». Il reste aux médisants, aux « je-sais-tout » le jogging ou les cures d'amaigrissement et les produits « naturels ». Le tout pouvant être accompagné de mouvements blasphématoires récemment baptisés (à rebours) de prière à Allah ! (pp. 89-90)
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Commun à Horus et Apollon, le faucon est un tueur de serpents. Guenon avait signalé l'anagramme de typhon avec python. Le serpent sous son aspect néfaste devient l'un des animaux attribués au dieu Set. Alors que le faucon s'élève dans le Ciel, le serpent rampe sur le sol, il faut donc que ce dernier soit combattu et détruit, qu'il s'agisse de la stabilité d'une société traditionnelle ou bien de l'être expulsant de lui les éléments nocifs du psychisme. Si l'être se laisse envahir, subjuguer, le python l'enserre progressivement dans un mouvement contraignant et de plus en plus restrictif.

La vie « ordinaire » avec ses « obligations » en offre l'exemple le plus flagrant. L'invention de la civilisation des loisirs qui servait de garde-fous se désagrège inexorablement cernée par les gouffres causés par les désordres toujours plus nombreux qu'occasionnent les soubresauts du python avant que ne se lève l'Heure. Cette force oppressive qui tent à tout réduire à l'aspect commercial, devient de plus en plus irrespirable(1). Que le monde moderne s'appelle société de consommation cela correspond aussi à la localisation du « Moi inférieur » au niveau des intestins(2). De par ses déjections, le monde moderne ne transforme-t-il pas peu à peu la terre en une gigantesque fosse d'aisance ?

(1) Certaines expressions sont explicites tel le serpent monétaire européen.

(2) Saint Paul, Ep, Romains 16, 18 : « Ces gens-là ne servent pas notre Seigneur le Christ, mais leur ventre, et par leurs propos doucereux et flatteurs, ils séduisent le cœur des simples. » (pp. 41-42)
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Est-il nécessaire de rappeler que chaque peuple lorsque cela est nécessaire reçoit un avertisseur dont la majorité (la quantité) rejette le message et lui témoigne de l'hostilité, voire une haine virulente. En complément nous ajouterons le fait suivant : le Prophète de l'Islam en compagnie de Fidèles Compagnons passa par l'endroit désolé et désertique où étaient les ruines des habitations de l'ancien peuple des Thamoudes, châtiés par le feu pour avoir, malgré les avertissements de leur propre prophète Çalih, persisté dans des agissements semblables à ceux des C'Ans. Arrivant à proximité de ce lieu résiduel et maudit : « Le Prophète recouvrit son visage d'une aile de son manteau, afin d'éviter la vue de ces vestiges de l'impiété. Il voila sa bouche et ses narines pour ne point respirer l'air impur qui s'exhalait de ces ruines et poussa sa monture afin de s'en éloigner au plus vite. »(1)

La mentalité actuelle se chargeant de transformer ces endroits en curiosités archéologiques et en sensations touristiques !

(1) M. Etienne Dinet, La vie de Mohammed Prophète d'Allah. (pp. 126-127)
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L'art de la Renaissance n'est qu'une imitation des formes antiques : l'on vit à Florence placer de fausses façades gréco-romaines sur des églises gothiques.

Les artistes sculptent et peignent le plus souvent les effigies des mécènes et des condottiere. La Renaissance et ses artistes cultivent une véritable haine contre la culture médiévale. Le gothique est donné pour horrible et méprisable. Tout ce qui peut servir de base et de support de contemplation est regardé comme répugnant.

L'artiste n'a plus aucune notion de réalisation intérieure d'où la négation du chef-d'œuvre (en son sens originel). Le fil conducteur est le naturalisme. C'est aussi le refus de l'anonymat : l'art pour l'art, seules importent la fortune et la célébrité. L'art n'est plus une réalisation intérieure, ce sont des productions sorties d'un « moi exalté » lui-même à son tour déchiré par des aspirations désordonnées, recherches d'un prétendu raffinement poussé à l'excès.

Au sens traditionnel, une œuvre d'art permet à l'artiste un cheminement secret et personnel avec ses degrés de réalisation. L'œuvre réussie est le reflet extérieur de la « queste » de l'artiste et de son aboutissement. De plus, il permet par sa contemplation d'élever chacun selon son degré de compréhension du symbolisme. L'Œuvre en tant que beauté est un fruit de la magnificence divine en ce monde.

L'artiste de la Renaissance, lui, est agité par des soubresauts du besoin d'innover, jamais satisfait, tiraillant sa création ou s'abandonnant à la reproduction bâtarde en de pâles copies antiques. Outre son insatisfaction, il doit faire face, puisqu'il se complaît dans l'extériorité, aux plagiats et aux contrefaçons sans qu'il puisse s'y opposer. La Renaissance reconnaît comme parfaitement légal de reproduire les œuvres d'un artiste. Seule est condamnable l'imitation de la signature. On comprendra dès lors que pour l'artiste écartelé entre toutes ces vicissitudes, celui-ci doive alterner le mouvement du pinceau ou du ciseau avec le maniement de la dague. Outre la perte de l'art sacerdotal, les églises cessent d'être orientées régulièrement. (pp. 145-146)
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Les opinions qui prévalent sur l'Islam proviennent le plus souvent d'un mélange hétéroclite fondé à la fois sur les travaux des orientalistes et d'après les « avis autorisés » de journalistes spécialisés.

Ces diverses personnes données pour compétentes, lorsqu'elles parlent de l'Islam, ne retransposent que la façon dont elles le conçoivent et par là même le déforment intentionnellement ou non.

Le fait que certains résident depuis longtemps dans les pays dits « Musulmans » ou même y soient nés ne changeant en rien leurs interprétations superficielles.

Les exceptions provenant de rares individus attirés et motivés par une véritable sincérité, celle du cœur, et non par mode ou curiosité ou encore pour satisfaire un quelconque « vague à l'âme ».

Ceux-là ne doivent pas se laisser dévier lors d'approches avec des « occidentalisés » ou bien avec des groupes bornés et fanatiques faisant abondance de prosélytisme.

Le rôle de ces manipulés est, à leur insu, de faire office de méchant épouvantai! devant les foules occidentales horrifiées. Ceci servant aussi à constituer une barrière caricaturale et déformante de l'Islam.

Si l'occidentalisation pénètre de plus en plus profondément dans les pays orientaux et si les masses de ces pays se trouvent à leur tour fascinées par le « miroir aux alouettes », il existe et il existera toujours un véritable Islam, le noyau étant éternel.

Par analogie aux autres traditions, les temps actuels et leur désordre étaient prévus dans l'Islam et ce dès les origines.

Rien ne pouvant échapper au vouloir divin, ceci contribuant, malgré les apparences, à l'Ordre total.

« De même que Nous avons procédé à la première Création
Nous la recommencerons » (Coran XXI - 104). (pp. 215-216)
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Nous éviterons au lecteur un exposé ennuyeux de la philosophie profane de Descartes, basée sur la raison associée à une physique mécaniste, qui se résume en fait et simplement en la négation de toute connaissance métaphysique. Dans un compte-rendu d'un ouvrage de M. Persigout intitulé Rosicrucisme et Cartésianisme, Guenon parlant de l'auteur de la Méthode donne les indications suivantes : « Si certaines influences s'exercèrent sur lui d'une autre façon, consciemment ou plus probablement inconsciemment, la source dont elles émanaient était en réalité tout autre chose qu'une initiation authentique et légitime, la place même que tient sa philosophie dans l'histoire de la déviation moderne n'est-elle pas un indice amplement suffisant pour justifier un tel soupçon ? »

En effet, les scientifiques satisfaits ou les admirateurs béats de la pensée cartésienne pourraient être singulièrement surpris quant à l'inspiration, somme toute peu rationnelle de leur maître à penser. Descartes se sentit missionné pour fonder une science nouvelle permettant non seulement de répondre, mais de résoudre toutes les interrogations que l'homme est censé se poser. Cette mission lui fut révélée au cours de trois songes ; il les décrira dans un manuscrit appelé Olympica qu'il détruira par la suite. Le contenu nous en est néanmoins connu par la relation détaillée qu'en fait son biographe et confident Adrien Baillet.

Quant à nous, nous nous contenterons d'en faire un résumé suffisamment significatif.

Dans son premier songe, Descartes voit des fantômes qui 'épouvantent. Un vent impétueux l'oblige à marcher en se penchant du côté gauche, tandis qu'une douleur lancinante le fait souffrir du côté droit, il se trouve ensuite en présence d'une assemblée composée de mystérieux personnages. Il doit effectuer ensuite une circumambulation en sautant sur le pied gauche. A son réveil, Descartes souffre toujours du côté droit et en attribue la cause à un mauvais génie ! Sans plus de précision, il confiera à Baillet qu'étant irréprochable aux yeux des hommes, il était l'auteur d'actes relativement graves pour lui attirer les foudres du Ciel sur sa tête.

Le deuxième songe le terrifiera, lors d'une parodie de l'Eucharistie, son psychisme est ouvert aux influences maléfiques du monde subtil. Descartes pourra dès lors servir de support à ces influences « techniquement dirigées par la contre-initiation ». Les restes de Descartes ont été rapatriés en France précisément en 1666, alors qu'il était décédé depuis seize ans. On s'aperçut que son cercueil avait été ouvert pendant son transfert, des ossements ayant été prélevés. II est vraisemblable que ses restes furent utilisés comme des reliques à rebours.

Le troisième songe fut calme. Par l'intermédiaire d'un personnage inconnu, Descartes reçoit en quelque sorte l'abrégé du système qu'il développera dans ses écrits. (pp. 189-190)
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Après la découverte de la tombe du pharaon Toutankhamon se développa dans l'opinion publique ce que l'on dénomma la « Malédiction des Pharaons ». Tout ceci donnant lieu comme d'habitude aux extravagances occultistes ou aboutissant à un mutisme sarcastique et officiel. Ce n'était pourtant pas la première fois que se produisaient des incidents fâcheux ; les influences destinées à protéger les tombeaux ne faisant aucune différence entre pilleurs de tombes et archéologues patentés.
(...)
Les forces dirigées pour la protection de la tombe entrèrent en action avec une régularité croissante, les journaux qui comptabilisaient les victimes n'en dénombrèrent pas loin d'une trentaine. Les premières personnes atteintes furent celles qui faisaient partie de l'équipe des archéologues découvreurs de la tombe, mais aussi d'autres chercheurs qui ayant trouvé dans des fouilles antérieures des objets marqués au sceau de Toutankhamon, amenèrent Howard Carter à rechercher la tombe du pharaon.

Il est à noter qu'avant tous les incidents toutes les victimes se trouvaient en parfaite santé. Les attaques se déclenchèrent sous les aspects les plus divers tels que piqûres d'insectes inguérissables. Plusieurs archéologues succombèrent à des maladies mystérieuses sans que les examens médicaux puissent établir la nature du mal. Ceux qui conservèrent un restant de lucidité déclarèrent à leurs proches notamment Lord Carnavon, que Toutankhamon était la cause de leurs maux, son demi-frère qui l'avait accompagné se suicida lors d'une soudaine crise de démence.

D'autres, sujets à des malaises lorsqu'ils pénétraient dans la chambre mortuaire furent atteints de dépressions nerveuses qui les conduisirent au suicide eux aussi. Le docteur ayant radiographié la momie du pharaon s'écroula le lendemain frappé d'une crise cardiaque. L'archéologue principal, adjoint de Carter, fut chaque nuit la proie d'effroyables migraines et de visions terrifiantes, sa femme progressivement paralysée mourra peu après. Si les événements qui eurent lieu autour de la découverte de la tombe de Toutankhamon sont les plus connus il faut savoir que de nombreux archéologues, et ce dès le début de l’Égyptologie, subirent les mêmes désagréments, qu'il s'agisse de cancers foudroyants, de paralysies ou d'aliénations mentales. Avec ce que nous avons dit plus haut, on peut se rendre compte de la nature particulièrement malsaine des forces libérées. Celles-ci n'ont rien perdu de leur efficacité puisque le même genre d'incidents touchent les archéologues contemporains sans discontinuité, et même présentement ; événements dont on ne rend jamais compte bien entendu d'autant qu'ils sont difficilement réfutables, les personnalités concernées et rendues de ce fait à une douloureuse constatation, abandonnent le masque ironique du scepticisme scientifique. (pp. 34-36)
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Le chamanisme est devenu la pratique de sciences traditionnelles les plus inférieures, plus ou moins déviées, voire dévoyées et employées aux fins que l'on sait.

Bien qu'omniprésent le chamanisme n'a jamais eu à supporter les tracasseries, les persécutions qu'ont eues ou que subissent encore les croyants des trois religions du Livre. Dans des périodes difficiles pour lui le régime marxiste n'a pas hésité à jouer de la plus hypocrite bienveillance envers les représentants des autorités religieuses. Ces autorités de façade n'ont d'ailleurs jamais abusé les vrais croyants à quelque confession qu'ils appartiennent. Les soi-disant changements actuels confirment que le marxisme termine de jouer son rôle, le fait d'adapter les valeurs démocratiques montre simplement le resserrement et l'établissement mondial d'un pouvoir hiérarchisé contre-initiatique. Le chamanisme bénéficie donc d'une certaine bienveillance alors que l'Islam gêne de plus en plus les dirigeants communistes. Se faisant le porte-parole de cet embarras M. Gorbatchev déclarait dans un discours prononcé à Tachkent capitale de l'Ouzbékistan : « Nous devons mener une lutte résolue et impitoyable contre les phénomènes religieux. Nous devons intensifier parmi les masses l'agitation politique et la propagande en faveur de l'athéisme... Certains membres du Parti croient pouvoir participer à des cérémonies musulmanes, ils doivent savoir que le Parti ne tolérera plus le moindre décalage entre les mots et les actes... »(1)

Les événements l'Afghanistan n'ont pas dû arranger la mentalité de M. Gorbatchev à ce sujet. Si le retrait des troupes communistes de ce pays résulte pour une bonne part de la peur d'un soulèvement général parmi les républiques soviétiques à dominante musulmane il ne faudrait pas oublier d'autre part que l'Armée rouge a fait connaissance avec la « Guerre Sainte » sous les traits notamment de celui que la presse occidentale a nommé le commandant Massoud et dont M. Du Pasquier donne un juste portrait : « Ahmad Shad Massoud, le célèbre chef de guerre auquel la Résistance doit certains de ses plus beaux succès militaires, est lui-même fervent soufi et outre les devoirs religieux incombant à tout musulman, pratique assidûment la voie spirituelle de l'Ordre nasqshbandi. C'est sans doute ce qui ajoute à son autorité le rayonnement personnel dont parlent tous ceux qui l'ont approché. »(2)

(1) Cf. Le spectacle du Monde, mars, 1987.

(2) L'Islam entre tradition et révolution, Edition Tougui. (pp. 129-130)
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Si nous envisageons l'aspect positif, nous avons vu que - Saturne est Régent de l'Age d'or, Age béni entre tous ; or Saturne est précipité dans le Tartare par son propre fils Jupiter. Ceci pourrait être interprété comme une révolte, une rébellion, or il n'en est rien, il s'agit simplement de la fin de l'Age d'or et du début de l'Age d'argent, celui de Jupiter. Un cycle arrivant à son terme, devant par conséquent faire place à son successeur, suivant l'ordre de la manifestation. La fin d'un cycle et l'immédiate venue de son remplaçant amènent un renversement puis un rétablissement.

L'ambivalence de Saturne se démontre par la ressemblance phonétique entre son nom grec de Kronos avec celui de Cronos, le Temps dévorateur, aspects positif et négatif. (p. 67)
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