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Critiques de Jean-Marc Loubier (16)
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Michel Simon, roman d'un jouisseur

Michel Simon né en 1895, l'année de l'invention du cinéma

était pour le moins prédestiné...

Pourtant c'était pas gagné pour ce fils d'un charcutier Suisse, tête de lard.

Revêche aux études, aux cochons en pâté mais un peu moins aux images cochonnes qu'il collectionnera un peu plus tard, le jeune Simon part à 16 ans à Paris chercher dame fortune et se retrouve à fréquenter la pègre, les voyous, les filles de joie.

Plein d'énergie il pratique la boxe et monte aussi sur le ring et les planches.

Pitoeff le repère et lui fait faire du théâtre.

Simon est roublard, il a de la gouaille, s' impose sur scène et va vite devenir incontournable. L'oseille rentrant, il achète "une ménagerie" à Noisy le Grand qu'il partage avec Zaza, sa guenon préférée, sa meilleure amie.

Il enchaîne les rôles sur les planches et le Cinoche avec Achard, Jouvet et surtout Renoir qui lui fait entrevoir la gloire avec Boudu sauvé des eaux

qui finalement fait un flop !

les spectateurs furax se grattaient les puces en le voyant..

Même topo avec L'Atalante de Vigo qui ne connu pas le succès à sa sortie

Mais la pièce de théatre Fric Frac avec Arletty fait un tabac et son adaptation avec Fernandel qu'il trouve couillon est un succès.

Comme de bien entendu en duo avec Arletty se chantonne allégrement :

Elle était jeune et belle,

Comme de bien entendu !

Il eut le béguin pour elle

Comme de bien entendu !

Elle était demoiselle,

Comme de bien entendu !

Il se débrouilla pour qu'elle ne le soit plus!

Comme de bien entendu !....

Michel Simon fuit les gens tristes comme Jouvet.

Il préfère faire le clown, le pitre

ripailler, s'encanailler dans des bordels

et s'occuper de toute sa ménagerie.

A partir de 1937 le monstre du cinéma enchaîne les films :

Drôle de drame de Carné/Prévert,

Les Disparus de Saint-Agil avec Eric Von Stroheim,

Quai des brumes avec ,Gabin et Michel Morgan,

Le poison de Sacha Guitry, Austerlitz d'Abel Gance,

Le vieil homme et l'enfant de Claude Berri,

L'Ibis rouge de Jean-pierre Mocky etc...

Plus de 150 rôles aux théâtre et presque autant au cinéma,

sa filmographie est pour le moins impressionnante.

Cette biographie de Jean-Marc Loubier bourrée d'anecdotes a une sacré gueule...d'antan !
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Joséphine, un amour de Simenon

S'il est une lacune dans mes lectures c'est bien de n'avoir jamais lu un Simenon [selon l'Index Translationum de l'UNESCO de 2013, le dix-septième auteur toutes nationalités confondues, le troisième auteur de langue française après Jules Verne et Alexandre Dumas, et l'auteur belge le plus traduit dans le monde (3 500 traductions en 47 langues)] (*)



Aguiché dans une solderie par Joséphine, un amour de Simenon, l'occasion me sembla irrésistible d'enfin… Hi, hi ! Suis-je bête, dans l'instant je ne prêtai aucune attention à ce Jean-Marc Loubier, là tout en haut. Ah folie des soldes ! Ah passion, quand tu nous prends !



Une fois n'est pas coutume donc : une biographie. Et même deux pour le coup ! L'une des raisons pour lesquelles je m'en tiens habituellement éloigné est bien celle-ci : «Aujourd'hui, les chanteurs, les danseurs, les acteurs inventent leur vie parce que les journalistes peuvent remplir leurs journaux de ces fadaises et surtout que les lecteurs, et en particulier les femmes, ne demandent qu'à croire ce qu'on leur raconte. Personne ne va vérifier la vérité. Ne te gêne pas ma Joséphine. Invente. Ils t'en aimeront davantage. » p.125

La deuxième étant que trop souvent l'auteur verse lui-même dans l'adulation si ce n'est l'idolâtrie, ou au contraire dans un dénigrement excessif fruit d'une jalousie maladive. Reproche que je suis content de ne pas avoir à faire cette fois.



Je me suis bien amusé de quelques découvertes. Evidemment je me doutais que Joséphine Baker n'était pas une petite oie blanche^^. Absolument je savais déjà que Georges Simenon avait une réputation, aimant la pipe, adepte d'une bonne bourre.^^ Si je savais qu'il avait écrit sous différents pseudos, j'ignorais qu'il avait rédigé à lui seul, pendant un temps, tous les articles d'un journal. Surtout je n'avais pas idée que ses débuts furent difficiles au point d'accepter la proposition d'écrire un roman en 3 jours enfermé dans une cage en verre avec l'obligation de répondre à certains choix du public. Non plus de son bar américain.



Le plus bluffant étant probablement sa faculté d'écriture une fois trouvé son personnage «Pendant qu'il écrit, Maigret est là qui fume sa pipe. Ils se font confiance tous les deux… Un mois plus tard, Georges a perdu dix kilos mais, au rythme de onze heures de travail quotidien, il a tapé sur sa machine trois mille pages, quatre-vingt mille lignes… Soixante-dix mots à la minute ! » p.158



Quant à Joséphine, voilà ce que Georges avait écrit pour elle dans le Joséphine Baker's Magazine : « J'aime l'amour parce qu'il est fait pour ça. » et « J'aime par-dessus tout la vie, car, sans elle, qu'est-ce que je ferais ? »



Finalement oui, c'est bien aussi de laisser sa petite place à la légende.



(*) source wikipedia
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Patrick Dewaere : La Frayeur de vivre

Juillet 82, non, je n’ai rien oublié. L’autoroute entre Bologne et Parme, une radio française qui grésillait dans mon auto, brzzz, Patrick Dewaere, brzzz, suicide, brzzz, se tire une balle dans la bouche.

Gros blanc – comprendre – freiner – B.A.U. – larmes. Pourquoi ?

Parce qu’écorché vif, parce qu’une enfance de

saltimbanque délaissée, peut-être !

Peut-être pas, je ne sais pas...

Un instant, je me sens paumé, vide. J’ai perdu « le frère que je n’ai jamais eu ».

Tous les films de Dewaere l’acteur-joueur-farceur-noirceur m’ont ému, m’ont charmé, de « Série Noire » à « Mille Millions de Dollars » en passant par « Le Juge Fayard », ce mec est émouvant jusqu’au bout des doigts. C’est de la tresse sensible, de la pâte à émotions.

Sa vie, j’essaye de comprendre, ce livre, 20 ans plus tard ne m’éclaire qu’en demi-teinte, j’en demande trop !

Je lis « La frayeur de vivre » je relarme, je traduis. "La fureur de mourir" plutôt!

Fais chier, un sourire d’ange gâché, un type trop torturé pour résister à la tiédeur.

Dionysos a tué Apollon. On a perdu un Dieu de la pellicule.

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Louis Jouvet, le patron

Un Monstre... Un homme certes, mais quel comédien... quel metteur en scène, reconnu par toute la corporation.

Au théâtre comme au cinéma, il aura tout donné pour être au sommet de son art.

Jouvet, Monsieur Jouvet, c'est aussi une voix, et quelle voix.

J'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ce grand homme.
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Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles

Je ne lis jamais de biographie, parce que je n’aime pas ça… Mais il ne faut jamais dire jamais.



J’ai fait une exception pour Louis de Funès, acteur célèbre, et pour moi culte et surtout synonyme de bonne humeur.



Le "Fufu", comme je le surnomme souvent, fait parti de ces acteurs fétiches qui ont bercé mon enfance. J’ai le souvenir, du premier film enregistré par mes parents sur leur tout premier magnétoscope, je devais avoir huit ou neuf ans : La grande Vadrouille ! Mais quel film !



Avec cette biographie, le lecteur entre dans l’intimité de la vie de Louis de Funès, de la rencontre de ses parents en Espagne, sa naissance le 31 juillet 1914 (il y a tout juste 100 ans) jusqu’à la fin de sa vie le 27 janvier 1983.



Ses parents sont tous les deux nés en Espagne, ils sont issus de familles fortunées, mais le père de Louis, Carlos est un flambeur et un joueur invétéré, la mère de Louis, Leonor ne le sait pas. Elle est amoureuse et n’hésitera pas à braver les interdits de son propre père pour filer le parfait amour. Ils se marieront en 1904. Ils s’installeront en région Parisienne. En 1907, ils ont une petite fille, Maria (Mimi). Puis en 1010, leur premier fils, Charles (Coco). Malheureusement, comme à son habitude, Carlos est un peu trop flambeur, il fait une très mauvaise opération financière qui laissera la famille sur la paille. En 1914, le 31 juillet, Louis (Bibi), leur troisième enfant né à quelques jours de la première guerre mondiale. Leur père quitte le monde de la bijouterie pour se lancer dans l’élevage de lapins.



Dans cette famille, celui qui amuse déjà la galerie, c’est Louis. Mais à cette époque, il ne fait pas toujours bon d’être un comique. Carlos est sévère avec ses enfants. Louis bénéficiera d’une éducation très stricte. Louis de Funès depuis son enfance est un passionné de lecture, et il possède déjà un talent inné pour le théâtre. C’est également un pianiste accompli. Pourtant, il est vrai, qu’il n’a connu le succès que très tardivement. On mettra du temps, dans le milieu artistique à reconnaître qu’il a un véritable tallent.



Voilà ce que vous pourrez découvrir dès les premières pages de cette biographie. Ce n’est pas à moi de vous la résumer, ou d’aller plus loin, mais à vous de la lire, si vous désirez en savoir plus sur ce grand artiste.



De la première guerre, en passant par les années folles, la seconde guerre mondiale, et les années qui feront enfin le succès de Louis, vous pourrez découvrir des anecdotes, des témoignages de ses enfants, de ses amis et autres artistes de l’époque. Au centre se cache également un petit reportage photos en papier glacé d’une quinzaine de pages.



J’ai pris énormément de plaisir à découvrir cette biographie, que j’ai lu en prenant mon temps, sur plus d’un mois. J’ai ainsi pu savourer pleinement les divers informations qui m’étaient inconnues sur ce bourreau de travail. Pour moi, Louis de Funès restera à jamais un grand comédien, acteurs des films cultes qui ont bercé mon enfance, tel que Le petit Baigneur, Rabbi Jacob, La soupe aux choux ou encore Le Corniaud, LA GRANDE VADROUILLE restant mon préféré.



Croyez-moi, il en aura fallu de petites vadrouilles et du courage à Louis, pour arriver à se hisser tout en haut des étoiles du cinéma français.



Je remercie chaleureusement Les Editions Robert Laffont pour leur confiance.



Ce livre est disponible chez votre libraire depuis le 15 mai 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Louis de Funès : Le berger des roses

Une biographie très sympathique sur un grand acteur : Louis de Funès. Facile et agréable à lire.

Pour moi, il ressort que de Funès semble avoir toujours été en attente d'une certaine approbation de ses pairs et de son public.

Au début, il a du mal à trouver sa voie professionnelle, enchaînant les petits boulots. Puis au Cinéma, il restera cantonné pendant longtemps au second rôle, quasi insignifiant, jusqu'en 1956, à 42 ans, où il décroche le rôle de Jambier, l'épicier dans La Traversée de Paris. Encore un second rôle certes, mais qui va lui permettre d'enchaîner dans des films où peu à peu il donnera tout son talent.

Le seul bémol que je mettrais à cette biographie, ce sont les quelques photos qui reprennent ses plus grands films, alors que l'on aurait voulu avoir des photos de Louis de Funès jeune ou à ses débuts.

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Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles

J'ai beaucoup aimer la vie de Louis de Funès. Un grand homme, plein de courage et de volonté, qui n'a pas lâcher ces rêves ! Il a su garder la tête haute malgré les critiques et les refus qu'il a ou avoir à cause de ces mimiques

J'ai beaucoup aimer son parcours qui est un grand exemple, ne jamais laisser passer ses rêves chère



Une belle leçon de vie Mr De Funes
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Louis Jouvet, le patron

Superbe et réaliste ,un homme avec aussi sa face sombre
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Les Femmes Criminelles de France

Les femmes tuent moins que les hommes pourtant certaines n'hésitent pas . Trop de pression psychologique ou une véritable psychopathie c'est ce que ce livre essaie de nous faire découvrir avec ces histoires vraies . Écrites comme un roman , elles sont très vite prenantes surtout quand on se rend compte qu'on connaît certaines de ces femmes par les médias ou l'histoire. J'ai bien aimé et je vous le recommande ne serait ce que par la façon dont c'est écrit .
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Les Femmes Criminelles de France

Femmes criminelles de France est un livre qui propose un panorama des meurtres et assassinats de l'époque contemporaine perpétrés, comme le titre l'indique, par des femmes voire des groupes mixtes.



Ce livre n'a en soi rien d'exceptionnel et de fabuleux, cependant j'ai pris plaisir à lire ces faits divers expliqués de manière rapide et assez détaillé malgré tout. Tous accompagnés d'une mini chronologie en plus.



L'autre point fort de cet ouvrage, c'est qu'il aborde toutes les couches sociales. Effectivement, de la femme de chambre à la maîtresse de Félix Faure accusée d'avoir tué son mari et sa mère (la mère d'elle), en passant par la femme d'un mari moyen ou encore une sportive collaboratrice comme Violette Moris, les auteurs ont ratissé large, montrant ainsi que le crime (mais ce n'est pas une découverte) n'est pas seulement l'apanage de la misère. Derrière le champagne et les diamants les basses manoeuvres existent également…



Enfin, un autre avantage de ces pages c'est qu'au-delà du crime pas toujours sordide, il nous plonge dans les mentalités de l'époque et même la science médicale où parfois nous avons l'impression de retrouver du Zola avec l'hérédité. On retrouve aussi cette condescendance du milieu médical et une certaine misogynie générale dans les plus anciennes années évoquées.



Une justice un peu trop sûre d’elle également, figure ici. N’oublions pas que Catherine Sauvage qui tient quelques pages dans le livre, s’est protégée d’un mari que la justice aurait certainement eu peu de chance de mettre hors d’état de nuire, les ratés à ce niveau-là sont légions. Donc, quand cette dernière lui reprochait l'absence de recours au bras séculier, tu rigoles (jaune).



Bref, ce n'est pas un livre nécessaire, mais il se lit avec plaisir. On replonge dans des époques avec leurs sciences, leur système de pensée, judiciaire, etc.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Les Femmes Criminelles de France

💀Je lis en ce moment ce livre Femmes criminelles de France des @editionsdeboree qui est très bien documenté avec de supers graphismes ou photos.



💀Il est très agréable à lire.

💀Je vous en reparle rapidement



4ème de couverture :



Le crime au féminin est plus rare que le crime au masculin, il n'en est pas moins une réalité.

À travers plus d'une vingtaine de destins féminins tous différents les uns des autres, les auteurs Serge Cosseron et Jean-Marc Loubier abordent les facettes diverses de cet objet historique fascinant :

Les unes jalouses, d'autres battues, les unes dominatrives, d'autres soumises, toutes ces femmes plongent dans le crime selon une trajectoire personnelle, dans l'absence d'un "milieu du crime" féminin.



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Mata hari

Solidement documenté, cet album résume "les vies insolentes de l'agent H 21 Une anti-héroïne qui fut incarnée à l'écran par des "déesses" de l’écran telles que Greta Garbo et Marlene Dietrich (en 1931 puis par Jeanne Moreau (en 1964) et par les néerlandaises Sylvia Kristel (en 1985) et Maruschka Detmers (en 2003). La plus ensorcelante est peut-être Françoise Fabian dans l'émission de l'ORTF « La caméra explore le temps » en 1964. Regards sur un "mythe".
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Mata hari

Un destin des plus fascinant et surprenant. Un bon livre.
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Mata hari

Jean-Marc Loubier revient sur la vie de Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous le nom mystique de Mata Hari. On sait qu’elle a employé l'argent gagné en Hollande pour acquérir de belles toilettes et devenir une une femme entretenue. Mais cela ne lui suffit pas. Elle désirait se hisser sur le plan social. Elle souhaite devenir vedette et se lance dans la danse exotique très sexy pour l’époque, avec des conques qui lui masquent les seins, Très vite, son numéro oriental lascif plaît et elle acquiert une réputation qui la dépasse. Elle additionne les conquêtes amoureuses, sans se soucier de la nationalité de ses amants. Au cours de la guerre, elle poursuit ses activités en devenant vaguement agent secret, travaillant tantôt pour son pays et tantôt pour l’Allemagne. Son histoire finit fort mal. Arrêtée et conduite devant les juges, elle est condamnée à mort pour intelligence avec l’ennemi et fusillée.
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Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles

Je viens de terminer la biographie sur ce grand monsieur. Toutes ces choses qu'on a pu entendre et qui finalement se révèlent fausses... je retiens surtout que c'était un homme généreux et très proche de sa famille. Tout le monde aurait voulu avoir un grand-père comme lui..
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Michel Simon, roman d'un jouisseur

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