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Critiques de Jean-Marc Thévenet (11)
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Le Corbusier, architecte parmi les hommes

Une BD beaucoup trop courte pour se faire une idée de la vie de Le Corbusier, surtout s'agissant d'un personne aussi controversé.

On nous dit par exemple qu'il a mauvaise presse, mais sans expliquer pourquoi.

L'album fait défiler une succession de rencontres et une énumération de projets, mais beaucoup trop brièvement pour que cela soit réellement intéressant.

Quant au dessin, la couverture en donne un bon aperçu, il n'est pas forcément à mon goût, mais correspond relativement bien au sujet.
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Le Corbusier, architecte parmi les hommes

Biographie d'un des architectes contemporains les plus connus, ses oeuvres ne laissent personne indifférent

on voyage à travers la France, du Nord au Sud mais aussi autour du globe avec ses réalisations

ses compositions sont le plus souvent des idées puisées dans la nature et le naturel, oeuvres visionaires pour les uns (UNESCO) décrié par d'autres tel que Salvador Dali : "Le Corbusier, c’est un des plus mauvais architectes qui aient jamais existé. Dire qu’une maison est une machine à habiter, c'est ce qu’il y a de plus affreux et de plus masochiste. La seule architecture possible ne peut être faite que par des gens qui ont un sens aigu du plaisir."

La seule reconnaissance qu'il n'arrive pas à atteindre est celle de Paris, il l'aura mais pour ses obsèques.
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Moto : Le temps de la liberté

Salut les Babelionautes

La moto pour moi est un style de vie, étant motard depuis toujours, j'ai apprécié de parcourir ce beau livre des éditions TANA que j'ai reçus en MC de la part de Babelio.

Il y a énormément d'info sur l'histoire de la moto, avec des photos de Steve McQueen, Che Guevara, Marlon Brando tous motards.

Mais la partie la plus intéressante est celle qui relate la compétition et les succès des pilotes Français Michel Rougerie Patrick Pons et bien sur de Giacomo Agostini, avec ses quinze titres mondiaux.

Les Femmes ne sont pas oubliées car plusieurs d'entre elles ont parcourues la planète sur deux roues, a l'instar de Anne-France Dautheville dont je vais surement me procurer Et j'ai suivi le vent ou elle raconte le raid moto entre Paris et Ispahan (Iran), seule femme sur près de cent pilotes.

Merci a Babelio et au éditions TANA pour ce beau livre qui a attendue sous le sapin que je le dévore.
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Le chemin de l'Amérique

Enfin un album de Baru dégagé de toute vulgarité sur un sujet véritablement sérieux. On parcourt la vie d'un célèbre boxeur d'origine algérienne à savoir Saïd Boudiaf. J'ai honte de l'avouer mais ce nom m'était totalement inconnu m'intéressant guère à la boxe. A la fin des années 50, il vient en France pour remporter le titre et puis s'en va à la conquête de l'Europe pour affronter le champion Gustave Thil. Et pourquoi pas après : l'Amérique tout en évitant de prendre l'avion...



Le scénario semble se concentrer surtout sur les "évènements" en Algérie et les "troubles" dans la métropole. Cela donne une véritable crédibilité à l'album. Plus encore, on apprend que même un champion ne voulant pas se mêler de politique peut être rattrapé par les évènements et peut-être tout perdre... J'ai bien aimé la personnalité intègre de ce héros qui se partage entre la boxe et l'amour pour Sarah.



Visiblement, l'auteur aime bien la boxe puisqu'il va reprendre ce thème dans L'Enragé une quinzaine d'années plus tard. Cependant, l'histoire et la finalité sont totalement différentes dans cette bd. On a voulu montrer un homme sacrifié par l'Histoire et oublié de presque tout le monde. Réhabiliter sa mémoire n'est pas une mauvaise chose pour rappeler que l'intolérance ne doit jamais gagner.
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Le chemin de l'Amérique

En Algérie, dans les années 50. Said Boudiaf est fils de boucher. Son père espère bien qu'il va continuer dans le commerce familial et lui confie les livraisons de viande. Pourtant, le seul rêve de Saïd est de devenir boxer. Il n'hésite d'ailleurs pas à participer à quelques petits combats de rues. C4est de cette façon qu'il est repéré par le "constantinois", un manager bien décidé à le transformer en champion. Quand Saïd est envoyé à Paris, la consécration n'est pas loin. Mais c'était sans compter sans l'Histoire qui, avec la guerre pour l'indépendance de l'Algérie, demande à chacun de prendre parti...



Inspiré de l'histoire vraie d'un boxer ( Chérif Hamia) qui quitte son Algérie natale, gagne ses galons en France avant de partir pour l'Amérique, "Le chemin de l'Amérique" dresse le portrait d'une époque sombre à travers le destin d'un homme, entrainé bien malgré lui par les évènements historiques.

Saïd, à la fois combatif et naïf, arrive à Paris pour les championnats de France qu'il remporte brillamment. Son statut d'algérien n'est pas toujours vu d'un très bon oeil mais le boxer fait fi d'un certain racisme ambiant exacerbé par la guerre d'Algérie qui vient de débuter. Il fait la connaissance de Sarah, une belle femme dont il tombe amoureux, le reste lui important désormais peu.

Pourtant Saïd n'est pas complètement heureux : son frère resté en Algérie s'engage farouchement pour l"indépendance en rejoignant le FLN et cherche à convaincre Saïd de le rejoindre. Certains indépendantistes cherchent même à lui soutirer "l'impôt révolutionnaire" pour soutenir leur mouvement mais Saïd refuse en vertu du fait qu'il est du "côté de la boxe".

Chaque camp essaie d'en faire le symbole de sa propre cause et Saïd se trouve pris entre 2 feux.



Voilà un album à la dimension historique importante. S'éloignant du thème des souvenirs de jeunesse de ses précédents albums, Baru continue néanmoins à dénoncer toute forme de violence morale et politique. Sans montrer aucun combat, il réussit à aborder un sujet difficile en relatant de manière quasi documentaire un parcours d'importance. En effet, le récit est emmaillé de nombreuses coupures de presse, de fausses photos avec des dirigeants politiques (comme Saïd avec Ben Bella) accentuant ainsi l'aspect réaliste de l'histoire. Sans prendre parti, Baru réussit néanmoins à pointer du doigt les dérives de la guerre.



Son trait a quelque peu évolué et semble plus abouti, plus "fini" que dans "Cours camarade". Croqués de manière moins fuyante, les personnages restent cependant toujours en mouvement. Les scènes de boxe sont d'ailleurs extrêmement bien rendues et dénotent d'une observation certaine. La narration est plus posée, plus réfléchie. Un narrateur intervient régulièrement pour poser les choses et éclairer le récit.



Bref, "Le chemin de l'Amérique" est un album extrêmement fin sur le sujet de la guerre d'Algérie. En montrant le parcours d'un homme sur une dizaine d'année, Baru réussit à parler de la Grande Histoire en pénétrant par la Petite. Un album qui dénote d'un certain engagement politique de son auteur, un engagement que nous retrouverons aussi plus tard.



A noter : L'album a reçu le prix Alph-art du meilleur album au festival d'Angoulême de 1991.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Le chemin de l'Amérique

"Le chemin de l'Amérique" raconte l'ascension d'un jeune boxeur d'origine algérienne, dans le contexte de la guerre d'indépendance. Saïd Boudiaf est pris entre le F.L.N. et l'autorité française qui, tous, veulent utiliser sa notoriété à leur profit alors que Saïd ne souhaite pas prendre d'autre parti que celui de la boxe. Ce récit paraît très vraisemblable, en grande partie par la peinture réaliste du contexte historique et, également, par la fin ouverte et pleine de points d'interrogation. J'ai même fait une petite recherche Google pour savoir si tout cela était vrai. J'ai failli me faire avoir, comme pour "Les maîtres de l'orge", de Van Hamme. L'histoire m'a intéressée mais je n'ai pas accroché du tout au dessin de Baru. Je pense également qu'il faut, pour bien comprendre cette BD, avoir quelques connaissances de base sur la guerre d'Algérie.
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Le Corbusier, architecte parmi les hommes

C'est un exercice bien difficile de résumer la vie d'un architecte tel que Le Corbusier dans une bande-dessinée d'une vingtaine de page. Mais on peut dire que c'est bien fait. Une entrée en matière intéressante quand on ne connaît ni l'homme, ni son oeuvre, d'autant que la chronologie qui suit apporte un complément riche et bien illustré. Mais on peut regretter une construction lapidaire du scénario qui donne une impression de collage de citations : les dialogues se suivent et ne se ressemblent pas, manquent de fluidité, semblent construits par juxtaposition de petites phrases. A cela, s'ajoute une absence vertigineuse : celle des détracteurs de Le Corbusier. Pas un mot, pas un argument pour expliquer leur attitude négative, leur rejet des projets de ce dernier. Cela ne fait que renforcer la caricature de l'architecte avec un grand A : artiste incompris et brimé dans son élan créateur, limite démiurgique lorsqu'on lit les propos de Le Corbusier. C'est dommage. Cela aurait permis de mettre en relief le travail de Le Corbusier, que l'on peut critiquer mais qui ne manque d'intérêt. Pour s'en convaincre, il suffit d'aller visiter la réplique grandeur nature d'une unité d'habitation de la Cité radieuse de Marseille, à la Cité de l'architecture à Paris. Peut-être qu'il vaut mieux voir les réalisations de Le Corbusier plutôt que lire sa biographie en fin de compte.
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Moto : Le temps de la liberté

J'ai eu un grand plaisir de recevoir ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio, je les remercie d'ailleurs de leur confiance, ainsi que la maison d'édition.

Mon père étant un grand fan de moto, j'ai voulu découvrir cet univers pour ensuite pouvoir lui donner une seconde vie en le lui partageant. Il en est d'ailleurs très heureux !

L'ouvrage dans mes mains, j'ai trouvé la couverture et les images particulièrement belle. Les photographies qu'il comporte sont très bien choisi, elles sont vraiment de qualités et montre la moto au fil des années, ainsi que son évolution dans le monde et auprès des gens.

Les textes eux sont intéressants et diversifiés, ils retracent le parcours du transport des années 50 à aujourd'hui. On évoque les musiques, les films, les célébrités qui ont un lien avec le deux roues.

Ce qui est appréciable avec "Moto, le temps de la liberté", c'est qu'il aborde différents aspects concernant la moto. Pas elle, mais ce qui l'entoure. On découvre des personnes plus ou moins connues, qui ont pour points communs cette liberté ressentie par la moto. Elles sont toutes différentes, vivent pas de la même façon, mais ont pour passion la vitesse et la sensation de vivre quand ils sont assis sur la moto.

Aussi, j'ai trouvé l'ouvrage bien construit. C'est fluide, les textes et les images bien placés et ne donnent pas cette sensation d'entassement. Autour de moi, j'ai pu entendre du bien sur le livre. Il représente vraiment bien l'univers de la moto.

Je dirais que c'est un beau cadeau à offrir à un passionné qui serait vraiment très heureux de l'avoir. Même une personne qui n'aime pas forcément lire.
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Moto : Le temps de la liberté

Je pensais lire un énième livre sur la moto, mais pratiquant la moto moi-même, cela ne me dérangeait pas. Dès les premières pages j’ai compris que ce serait différent, Che Guevara, Steve Mac Queen …… La moto reliée à l’humain et non un « catalogue » d’engins tous plus beaux les uns que les autres, voilà l’âme de ce livre. Tout y est mélangé, les hommes , les motos, la musiques, les modes, bref, la moto omniprésente dans la culture des années cinquante à nos jours. Parfois, l’auteur s’arrête sur des évènements tels que Woodstock, Atalmont , la coupe Kawa, le Paris-Dakar, mais il nous parle aussi de quelques pilotes qui ont marqué l’histoire de la moto comme Agostini ou Patrick Pons et quelques routardes comme Anne-France Dautheville et Elspeth Beard. Les courses mythiques sont aussi évoquées ainsi que les films cultes, Easy Rider par exemple. Tout est là. Même si l’on n’est pas motard , l’auteur nous montre combien la moto fait partie du paysage , et est présente lors de toutes les évolutions de la société. J’ai beaucoup apprécié ce livre car j’y ai découvert de nombreuses informations que j’ignorais sur la moto mais aussi sur les années 50/60. Merci à Jean-Marc Thévenet de nous avoir fait ce cadeau.

Petite remarque personnelle, j’aurais aimé que l’auteur nous parle un peu plus de Michel Rougerie dont un poster ornait ma chambre d’ado. Alors, peut-être un tome 2 ?

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Le chemin de l'Amérique

Dans ce one-shot, l’auteur embrasse deux thématiques récurrentes de son œuvre : la boxe et la révolte politique (ici, la guerre d’indépendance d’Algérie). Il s’agit en effet de l’histoire (presque) vraie d’une gloire de la boxe algérienne, dont l’ascension sportive et médiatique, en France puis aux USA, est perturbée par la guerre. En marge de ses combats et de ses victoires, le héros y est en effet racketté par l’impôt révolutionnaire et ses courriers déchirants avec son frère, politiquement engagé, rythment la narration. La question sous-jacente est aussi celle de l’instrumentalisation et de la récupération : à travers son parcours d’excellence, Boudiaf est-il un symbole ? Et symbole de quoi, et pour qui ? Le choix du sport de « combat » pour souligner ces questions n’est pas vraiment innocent, au regard de la révolte politique qui a toujours animé Baru. Au scénario, Jean-Marc Thévenet, acteur multi-casquettes du 9e art français, s’est en réalité inspiré de la vie authentique du boxeur algérien Chérif Hamia, champion d’Europe 1957. La mise en scène de fausses photos et coupures de presse, ainsi que la restitution du contexte géopolitique réel accordent beaucoup de crédibilité à cette histoire, au point de la confondre avec une BD documentaire. Sur ce plan, tout comme sur celui du dessin semi-réaliste, acéré et hargneux, qui vous happe pour ne plus vous lâcher, c’est une franche réussite.
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12 Pilotes, tome 1

Petit à petit, nous entrons dans une histoire prestigieuse, ponctuée d'exploits, de conquêtes, de grands prix. [...] Alors oui, en effet, cet album ne se concentre pas uniquement sur les afficionados, bien au contraire, il s'adresse à tout le monde, érudit comme curieux.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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