La honte réalise donc une relation intime de moi avec
moi : j’ai découvert par la honte un aspect de mon
être ... .... Je pourrais ressentir de l’agacement, de
la colère en face d’elle, comme devant un mauvais
portrait de moi, qui me prête une laideur ou une
bassesse d’expression que je n’ai pas ; mais je ne
saurais être atteint jusqu’aux moelles : la honte est,
par nature, reconnaissance. Je reconnais que je suis
comme autrui me voit.