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Critiques de Jean-Pierre Autheman (25)
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Condor : L' Otage

Décidément, pas de véritables coups de coeur ces derniers temps. J'ai commencé cette série, trouvé dans les vieilles-bandes-dessinées de mon mari en me disant que de toute façon, je n'avais rien à perdre, si ce n'est à approfondir un peu plus ma culture en matière de bédéphilie. Bon, je ne les classerais certainement pas parmi celles que j'ai préférées mais disons que ce premier tome, bien que vite lu, sera malheureusement bien vite oublié ; d'où l'intérêt de poster cette critique et d'enchaîner sur les quatre suivants. Disons que le scénario est sympa mais part un peu dans tous les sens. La capitaine du navire "Le Moéna", un homme qui est la parfaite caricature du marin type, à savoir un homme qui a une maîtresse dans chaque port et qui force un peu sur la bouteille, un dénommé Conrad (bien que ce soit un pseudo puisque vous vous imaginez bien qu'il a déjà endossé plusieurs personnalités) est rejoint par le Commandant Charles afin de lui confier une mission des plus importantes : délivrer Julie Van Hole, petite-fille d'un homme très influent et qui est détenue en otage sur l'île de Mano-Négro par le chef des rebelles de cette petite île, un certain Ramon Suelo. Si tout ce passe bien, l'opération ne devrait pas prendre plus de quelques jours mais, je dis bien, si tout se passe bien....



Un graphisme assez bien travaillé et un scénario qyui tien la route mais bon, je demande à voir ce que me réserve la suite pour donner un avis définitif sur cette série ! A découvrir !
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Condor : Alerte en Afrique

Bon, déjà que j'étais un peu perdue dans le premier tome (d'où la raison pour laquelle j'avais dit que je lirai les cinq dans la foulée), quelle ne fut donc pas pas surprise en constatant que les histoires ne se suivaient pas et que chaque tome était indépendant. Certes, le lecteur y retrouve bien entendu le protagoniste, sorte de anti-héros de la série, à savoir le capitaine du navire la Moéna, Condor (ne vous méprenez pas, il s'agit bien du héros mais qui a quelques petits défauts car il a, entre autre, une fameuse tendance à être porté sur la boisson et, comme tout marin qui se respecte, à avoir une femme dans chaque port mais bon, n'est-ce pas là ce à quoi on reconnaît un véritable marin après tout ? Du moins d'après les clichés) ainsi que ses fidèles serviteurs mais l'histoire est toute autre. Cette fois-ci, il ne s'agit plus d'une histoire d'enlèvement mais qui reste toujours sur le même ton puisque, tout comme dans le premier tome, il s'agit encore une fois une affaire d'espionnage mais, là où la donne change, c'est que cette fois-ci, l'histoire se déroule en Allemagne puis direction l'Afrique car Condor va de nouveau avoir à faire avec le commandant Charles (ici connu sous le nom de Monsieur Moulin) qui va l'embarquer dans une nouvelle affaire afin de mettre la main sur des précieux documents démontrant l'implication d'un certain homme d'état africain dans une mission d'agent secret pour délivrer certaines informations concernant la bombe atomique...mais pour le compte de qui ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dévoiler...



D'ailleurs, ce que je viens de vous révéler n'est en réalité qu'une mince partie de l'affaire en question et je vous recommande, même si, en ce qui me concerne, je n'ai pas particulièrement accroché avec l'histoire, de découvrir ce second tome par vous-mêmes afin de pouvoir m'en faire le retour !

Le graphisme est assez bien travaillé et le scénario, quoique parfois loufoque, tient la route. A découvrir !
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Condor, tome 5 : Opérette marseillaise

Eh oui, c'est le drame, dans ce cinquième et dernier tome (enfin dernier tome que mon mari a dans sa bibliothèque car je sais qu'un sixième tome existe ainsi qu'un autre que l'auteur a numéroté "tome 0"), le cargo dont lequel Francis Merle, alias Condor pour les intimes, est le commandant, doit être mis à la casse. Estimé trop vieux par la compagnie de bateaux Van Hole qui en est le propriétaire et donc pas assez rentable, celui-ci doit effectuer sa dernière traversée en direction du Pakistan d'où il ne reviendra pas...C'était cependant sans compter sans l'attachement des marins pour leur bon vieux cargo, qui pour eux, est empli de leurs souvenirs et représente en quelque sorte leur maison et leur vie.

Mais là n'est pas toute l'affaire puisqu'un réfugié politique africain, Martin Douala, a été enlevé à Aubagne, non loin de Marseille, et tenez-vous bien, dans une voiture immatriculé au nom de Condor. Aussi, ce dernier ne sait-il plus où donner de la tête, d'autant plus qu'il y a une femme qui la lui a fait tourné lorsqu'il était en Afrique justement (voir premier tome intitulé "L'otage") et qui refait surface, ici, à Marseille...



Une histoire que j'ai trouvé attendrissante car, pour une fois, l'auteur fait passer les affaires politiques au second plan et se concentre avant tout sur les sentiments des marins qui voient leur vie se briser lorsqu'ils apprennent qu'ils ne pourront plus voyager sur "La Moéna", le cargo qui renferme tant de leurs précieux souvenirs. L'axe est aussi orienté vers les propres sentiments de Condor, non pas seulement envers son bateau mais également envers une femme, Éva. Notre bon vieux loup-de-mer pourrait-il cette fois-ci arrêter d'avoir une femme dans chaque port (comme tout marin qui se respecte selon la légende) pour s'arrêter d'écumer les mers une bonne fois pour toutes et s'attacher à une seule femme ? Rien n'est moins sûr mais sait-on jamais...



Je ne peux que vous recommander la lecture de ce tome, qui, des cinq que j'ai lus des aventures de Condor, est l'un de mes préférés ! Un graphisme bien travaillé et des personnages toujours aussi attachants !
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Condor : Le Testament de Marius Casanova

Toujours sur l'île de Yu Moon, Francis Merle, alias Condor pour les intimes, va devoir cette fois-ci endosser une autre personnalité et non pas des moindres, à savoir celle d'un ambassadeur français, représentant dans le monde occidental, du nom de Clairval. Sa mission ? Démanteler l'Organisation, à savoir une puissante association d'occidentaux qui sont aux mains de puissants de trafics de drogues, de réseaux de prostitution et j'en passe mais surtout, qui entretiennent de très bons rapports avec la mafia. Quand à Condor, si il a accepté de se déguiser et de jouer le jeu, ce n'est pas spécialement parce que celui que l'on surnomme dorénavant Mr Lombard (alias Mr Martin, Commandant Charles et j'en passe...voir tomes précédents) ne lui a pas donné le choix, mais surtout car il veut à tout prix son vieil ami, Marius Casanova qui aurait été enlevé ? Par qui, pourquoi et surtout celui-ci est-il toujours en vie ? Mystère mais c'est ce que Condor va tenter de savoir..



Un graphisme assez bien travaillé et bien que l'e scénario m'ait un peu moins plus que dans le tome précédent, je dois avouer que je commence un peu à m'attacher au personnage de Condor. En effet, sous ses aspects de "vieux-loup-de-mer"qui a tout des caractéristiques du marin type (pour ne pas dire qu'il en est la parfaite caricature, à savoir un homme un peu rustre, un peu trop porté sur la boisson et ayant une maîtresse dans chaque port), le lecteur que ce dernier est avant tout un homme de principes, fidèle en amitié et surtout étant horrifié par les jeunes prostitués que l'on met contre leur gré sur le marché alors qu'elles n'ont à peine que treize-quatorze ans ! Pour cela, Francis Merle (bon, je crois que je peux moi aussi t'appeler Condor puisque je commence à faire partie de tes intimes), respect !

A découvrir !
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Condor : L' Empire du Pacifique

J'avais bien fait de ne pas trop me faire une idée bien déterminée dès le premier tome car je commence de plus en plus à m'attacher au personnage de Condor et à celui, quoique secondaire jouant néanmoins un rôle important, à savoir le cuisinier chinois attitré sur le cargo de Condor, La Moéna. Bien que ce tome débute sur le port de "La Grande Joliette" à Marseille, la capitaine (promu au rang de commandant) ne va pas tarder à larguer les amarres suite à la visite de son ami de longue date, Marius Casanova, flic de son état. Direction : l'île chinoise de Yu-Moon. Raison : dételer un important trafic de matériel électronique ! Cependant, une fois n'est pas coutume, il ne faut jamais se fier aux apparences car que pourraient bien valoir des vieilles pièces électroniques sans intérêt ?



A cela se rajoute également l'histoire de la négociation pour la libération de la fille de notre ami policier, Julie Casanova, retenue sur les terres de Chine contre son gré depuis deux ans maintenant !



Condor va devoir traiter une fois de plus avec son "meilleur ennemi", alias Bras-de-Fer (se reporter au tome un intitulé "L'otage") pour dénouer tous les noeuds de cette lugubre affaire.

Ce qui m'a poussé à rajouter une étoile à ce troisième tome est donc bel et bien le cuisinier chinois Yango en qui Condor peut avoir une parfaite confiance, bien qu'il se plaise à le taquiner lui et son chat, Mr Li mais cela est une autre histoire ! A découvrir !
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Le Passage de Vénus, tome 2

Ce deuxième tome nous mène en Amérique du sud sur les navires de Bougainville avec les hommes de science, dont l'assistante de Commerson se dissimulant toujours en homme. L'aventure maritime reste intéressante avec les beaux dessins de Dethorey illustrant magnifiquement les paysages et les navires. Bourgeon terminera l'album avec des dessins volontairement en noir et blanc pour honorer la disparition malheureuse de Dethorey. Dessins tout aussi réussis.
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Le Passage de Vénus, tome 1

Un début d'aventure maritime pour le médecin du bord Commerson qui a fait embarqué sa jeune servante, auusi son amante, déguisée en homme. Ce sera en partie le noeud de l'histoire à bord. Parmi les hommes d'équipage on remarque l'antipathie et le conflit dans la méthode pour soigner certaines blessures, avec d'un côté le chirurgien Vivez qui ne travaille que par amputation et de l'autre, le médecin officiel nommé par le roi, Commerson qui pratique la médecine, toute nouvelle en ce XVIIIe siècle. Le début de l'histoire met en scène quelques scientifiques entourant cette expédition de Bougainville mais le sujet est assez dilué.
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Qu'est-ce-qu'elles ont les filles ?

Lise, Amanda, Pamela, Olga, Elvire, Luce, Adèle et Babette, Mélopée, Valérie, le papillon de nuit, Georgette, Marie-Louise, Brigitte, Juliette, Alexandra, Stéphanie, Huguette, Simone, Liliane.

Qu'est-ce quelles ont les filles? Une santé de fer, une pêche d'enfer.

Un graphisme grossier et réaliste: impossible d'échapper aux sexes nus et aux accouplements bruyants...

J'ai trouvé cette horreur dans ma boite à livres; je ne sais si je vais le remettre avec la mention: pour public averti ou si je le mets directement à la poubelle...

Beurk
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Le Passage de Vénus, tome 1

J'ai découvert toute l'oeuvre de Dethorey il y a peu de temps. Je suis consterné d'apprendre qu'il s'agit d'un auteur malheureusement disparu, je ne le savais pas. Le talent est là : il sait faire revivre des personnages dans un contexte historique bien précis. L'exécution m'avait surpris. (J'aimerais bien le posséder mais il n'est plus du tout édité). L'oiseau noir avait également réussi à nous faire revivre un moment d'histoire révolue.



Le tome 3 qui aurait pu être le plus intéressant de fameuse expédition militaire et scientifique de Bougainville ne paraîtra jamais. C'est trop dommage ! Je n'aime pas l'inachevé mais je comprends que l'éditeur ait voulu lui rendre hommage en publiant "Le Passage de Vénus". Son travail avec son souci du détail historique le mérite amplement.
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Le Passage de Vénus, tome 2

Cette série était originellement prévue en trois tomes pour un tour du monde complet et un récit des vies de Commerson, de Barret et d'autres personnages historiques. Mais le destin en a voulu autrement quand Dethorey décéda avant l'aboutissement de ce second tome.

Les choix, dans ce cas de figure, sont relativement limités : arrêter en l'état ou changer de dessinateur...la solution choisie ici est entre les deux. Autherman a précipité la fin de la narration pour terminer leur une fin ouverte encourageant le lecteur à se documenter par lui même et la fin nécessaire à ce dernier tome a été prise en charge par Bourgeon qui, en hommage aux qualités de coloriste de Dethorey, laissa ses planches en noir et blanc, avec un dessin qui fait plus penser à un story board ou a des esquisses.

J'ai trouvé ça à la fois judicieux et émouvant. Toutefois, le lecteur ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine frustration par rapport à la promesse qui lui était faite en début de série. D'autant que la narration, dans son ensemble, est assez sympathique et donne beaucoup d'humanité à cet époque de l'Histoire que je connaissais peu.
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Le Passage de Vénus, tome 1

Le périple de Bougainville par les yeux de deux de ses plus fameux participants : Philibert Commerson et Jeanne Barret.

Je dois avouer que je ne savais pas grand chose de ce voyage et encore moins de ce deux fameux botanistes.

Pourtant, l'histoire est belle et mérite d'être découverte.

A la part historique, très documentée, Autherman ajoute ce qu'il faut de jalousie, de passion et de rivalité qui permettent de donner à l'ensemble de la vie et de la profondeur.

Coté dessin, le dessin est assez légèrement stylisé mais plutôt agréable avec une colorisation à l'aquarelle très sympathique.

Une chouette découverte dont j'ai hâte de découvrir la suite;
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Le trésor d'Alazar, tome 1

Je me rends compte que la collection "Poisson pilote" de Dargaud regorge de petites merveilles qui ne demandent qu'à être découvertes.



Avec humour et sans moralisme, Autheman nous donne une vision corrosive de l'âme humaine et de la société dans laquelle nous vivons et même sur une île déserte.



Par contre, le dessin m'apparaît comme beaucoup trop spontané et donc un peu brouillon. Néanmoins, le genre humour et loufoquerie s'en accommode très souvent. Cela m'a fait penser au dessin de Cabu ou encore de Wolinski pour la presse.



Le récit est totalement lisible. Un homme vît seuil dans une île paradisiaque où il est parfaitement heureux. Il va vite être entouré de deux créatures de rêves tombées d'un paquebot qui sont aux petits soins pour lui.



Cependant, sa nature va changer à cause de l'appétit du gain, de la perspective d'un trésor qui ne sert à rien dans cette île. L'auteur nous montre l'insatisfaction humaine et où elle peut conduire. C'est à la fois mordant et caustique ! A découvrir !
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Le Passage de Vénus, tome 2

Une très belle bande dessiné, hommage aux hommes qui ont tout donné pour la science. Déçue de ne pas avoir pu en voir un peu plus sur la suite des évènement pour Jeanne et Commerson, mais cela reste une très bonne lecture. Dethorey étant parti sans avoir pu le temps de terminer son ouvrage, c'est François Bourgeon qui a dessiné les huit dernières pages afin de rendre la parution de cette bande dessinée possible. Je peux dire qu'ils ont fait un travail admirable...
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Une nuit chez Tennessee

Avec Une nuit chez Tennessee, Autheman produit un polar, noir de noir, dense et poisseux, comme les tonneaux de mélasses que San Severina produit à partir de canne à sucre.



San Severina, l'île vers laquelle Vic Valence se dirige à la recherche de Ponce, un ami de longue date. Il va aussi retrouver Tennessee, une ancienne égérie d'une marque de jus de fruits, célèbre pour sa paire de sein, qu'elle monnaie encore dans son boui-boui à San Severina.



Entre Vic, Tennessee et Ponce, il y a un passé, glorieux et moins glorieux. Il y a de l'amour, du sexe. Des liens indéfectibles, mais qui résistent parfois difficilement à 12 diamants. Ponce les a volés aux indiens miskitos, au Nicaragua. Ce pays est enfoncé dans une guerre civile, financée par la CIA du côté des Contras. Et d'ailleurs, ces diamants devaient servir à acheter des armes aux Contras.



Qui est le commanditeur de Vic Valence, marin au long cours, détaché des contingences matérielles, mais qui feraient bien des heureux s'il récupérait les diamants...



On devine (et je n'ai pas tout dit) un récit très bien construit, documenté, ancré dans des dizaines d'années de polars noirs, de Faulkner à Izzo, en passant par Irish ou Thompson, Hammett ou Goodis. Autheman connaît ses classiques et il les utilise à bon escient.



Côté dessin, je suis moins fan. Cela cadre bien avec le propos. On est dans du "sale", du brut, du gras. Mais il m'a manqué un trait un peu plus fini, plus fluide. Cela donne l'impression d'être dessiné à l'arrache, extirpé de la boue originelle, de la fange dans laquelle se vautrent les héros (ou anti-héros) de ce polar qui vaut le détour.



Je découvre qu'Autheman a produit 2 tomes de suite des aventures de Vic Valence. Le premier tome se termine effectivement sur une sorte de hangover, mais fort conforme à l'esprit looser des polars de ce type. J'irai quand même explorer ces suites...
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Le Filet de Saint-Pierre

Jean-Pierre Autheman imagine les "Mémoires de Fernand Morin". Un ancien résistant qui doit reprendre du service. Il faut appel à ces anciens camarades pour une mission secrète confiée par les services secrets. Tout de suite le mystère est posé. Les personnages sont présentés les uns après les autres. Ils ont tous des vies devenues un peu morne avec le temps. Heureusement que l'alcool et le sexe donnent du piment à leur quotidien. Reprendre du service, c'est avoir l'occasion d'une nouvelle jeunesse. On a l'impression d'être dans un film à Georges Lautner. Les personnages ont des caractères bien trempés avec une gouaille tonique. Rien d'étonnant à voir l'un mettre la main à la fesse de sa femme de ménage ou un autre qui demande à une femme de lui montrer sa poitrine. Dans le même esprit, on peut entendre le personnage principal dire : "Vous avez un beau cul. Mais comme vous passez votre vie assise dessus, y a que les chaises qui en profitent." Le tableau se montre en noir et blanc, avec un dessin avec un trait épais et peu précis. Un aspect qui peut assez peu séduire au premier coup d'oeil. Puis on se laisse guider par l'histoire et ces octogénaires haut en couleurs. On a l'impression de lire un vieux film mise en bulle. 




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Roman BD : La Passe du Manchot

Le trait est sombre et épais et les gris opaques comme les vitres sales de cette ex-résidence de luxe où commence l'action.

Dans ce pays post-soviétique où la guerre civile menace, chacun espère se tirer de ce guêpier, selon ses moyens, ses capacités intellectuelles. Un roman noir et poisseux avec quelques éclaircies.

Les réparties font mouche. Seul le cynisme permet de continuer à vivre, plutôt mal que bien.

Pas d'illusion, pas de sourire (pour le lecteur non plus), une ambiance plombée.

Bref, une réelle réussite.
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La dame de Dorfgrau

"Ce récit d'une grande originalité se déroule en 24 heures dans la bonne ville de Dorfgrau. En cette nuit de Noël 1520 la neige et le froid font peser une étrange menace sur la cité. À l'auberge, on prépare le repas de Messire Taner tandis que Theul, le bâteleur, fouille dans sa mémoire à la recherche d'un passé lointain qu'il ne parvient pas à saisir. Un récit qui au fil des pages va crescendo vers une conclusion surprenante." La 4ème de couverture dit juste : captivant et surprenant, ce récit emprunte au moyen-âge tous ses caractères, sa société et ses croyances. Theul est le héros d'un conte où l'histoire se répète mais où point aussi l'aube d'une renaissance. Le texte magnifique, à la hauteur du scénario, prend toute sa saveur et vit au rythme de cases qui sont autant de tableaux où la nuit, le froid, l'homme et ses errements sont palpables, comme la neige à nos pieds, le porc qui grille dans la cheminée, les souterrains ou la tour du château. Un vrai bonheur.

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Place des hommes

Jean-Pierre Autheman possède un style très personnel et singulier. J'aurais même tendance à dire, inimitable. Un trait marqué, imprécis, voir grossier et des personnages assez caricaturaux et vulgaire. C'est assez déroutant au début car je n'ai pas l'habitude lire de tels histoires que cela soit au niveau du graphisme ou soit du récit. Des personnages entiers qui osent tout et disent tout quitte à tout ravager sur leur passage. Le langage est cru : une bite, une couille, de la baise... Tout est dans le même acabit. Par conséquent, quoi d'étonnant à trouver des dealers de drogues, des tueurs à gage, des flics ripoux, des prostitués riches.... Un bagout cruelle nécessaire pour ce récit où les gens malhonnêtes sont prêts à tout pour arriver à leur fin. Par chance, les gens en face ne sont pas des anges non plus. Face à une arme à feu, il reste peu de possibilité pour un homme. Vous voilà prévenu.
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Roman BD : La Passe du Manchot

Après Le Pet du diable et sa moiteur tropicale, Jean-Pierre Autheman nous emmène dans une Europe de l'Est froide, enneigée, et post-soviétique... Tout un programme ! On y retrouve toutefois les personnages cyniques (anciens apparatchiks dans une immense résidence de luxe), la corruption ambiante. Un polar noir et plutôt pessimiste.
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Roman BD : Exotissimo

De la plage, de beaux paysages, du soleil, des hôtels climatisés... tout est réuni pour rendre un homme heureux. Sans oublier bien entendu les prostitués séduisantes avec de fortes poitrines. Même le policier français se laisse berné par une belle plante qui lui vole aussi bien son argent et son estime de lui. La police locale est corrompue et fait même du traffic de drogue. Le cadre pour poser le récrit se trouve parfaitement ajusté sans oublier des repris de justice qui rêvent de partir pour aller à Carcassonne. Les pages se tournent avec une certaine curiosité d'avoir le fin mot de l'histoire. Le fameux Cartier va t'il se faire appréhender par des flics corrompus? Le policier français va t'il pouvoir repartir chez lui et retrouver sa famille? Fortune et Carcassin vont-ils pouvoir réaliser leur rêve? Tout va vite tourner au vinaigre, pouvait-il en être autrement? Pour le graphisme, le dessin avec des traits noirs assez imprécis crée une ambiance parfaite pour un sombre policier où seul le désespoir et la déchéance sont possible. De ce fait, une pointe de couleur serait inutile, juste quelques nuances avec du gris et cela suffit amplement. D'ailleurs, les personnages féminins m'ont rappelées ceux d'Hugo Pratt pour les aventures de Corto Maltese. 
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" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

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