Le trait est sombre et épais et les gris opaques comme les vitres sales de cette ex-résidence de luxe où commence l'action.
Dans ce pays post-soviétique où la guerre civile menace, chacun espère se tirer de ce guêpier, selon ses moyens, ses capacités intellectuelles. Un roman noir et poisseux avec quelques éclaircies.
Les réparties font mouche. Seul le cynisme permet de continuer à vivre, plutôt mal que bien.
Pas d'illusion, pas de sourire (pour le lecteur non plus), une ambiance plombée.
Bref, une réelle réussite.
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Il fait partie de cette nouvelle vague de conquistadors de l'économie libérale. Il fume des cigares gros comme des cheminées d'usine. C'est sa façon à lui de garder un contact avec le monde du travail.
La mer noire était bleue. C'est dire que les choses avaient changé depuis les récents événements qui avaient agité le pays...