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Critiques de Jean-Yves Masson (9)
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L'incendie du théâtre de Weimar

Quand Robert Doolan reçoit une lettre d'Allemagne lui annonçant la mort de son ami Eckermann, ses souvenirs le ramènent quelques trente années plus tôt. Encore jeune alors, il était allé passé quelques mois à Weimar pour y apprendre l'allemand et s'imprégner de la culture du lieu. Le hasard avait voulu qu'il assiste à l'incendie du théâtre de la ville, celui-là même que Goethe avait dirigé pendant très longtemps. Son amitié avec Eckermann lui avait permis d'approcher le grand écrivain au moment où il se désolait de cette terrible perte qu'il pensait annonciatrice de sa propre fin, mais se réjouissait aussi à l'idée de concevoir un nouvel opéra.



Un roman délicieusement érudit dans lequel Jean-Yves Masson, par l'intermédiaire d'un témoin inventé mais privilégié, nous convie aux côtés d'un Goethe, déjà âgé mais toujours enflammé. On y découvre un homme cultivé, passionné, plein de projets et grand amateur d'opéras. C'est l'occasion aussi de redécouvrir Eckermann, trop souvent réduit au rang de secrétaire du grand homme, alors qu'il était un ami, un confident et surtout le dépositaire de l'oeuvre colossal de l'écrivain.

Un livre au charme volontairement désuet qui décrit comme si on y était la belle ville de Weimar, alors capitale du Grand Duché de Saxe-Weimar, mais aussi la campagne alentours et la maison de Goethe où l'on assiste à une représentation clandestine de La flûte enchantée dont Goethe tentait d'écrire la suite.

Une belle lecture, à découvrir même si l'on a jamais lu Goethe, ne serait-ce que pour apprendre à le connaître et profiter de la jolie plume de Masson qui a su si bien décrire l'homme et son époque.
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L'incendie du théâtre de Weimar

Rêverie historique, autour d’une nouvelle conversation avec Goethe.



Robert Doolan, jeune citoyen britannique, séjourne à Weimar en 1825 pour apprendre la langue allemande. Il se lie d’amitié avec son professeur, Eckermann, déjà plongé dans l’œuvre de sa vie, l’enregistrement fidèle de ses Conversations avec Goethe, et se met à son tour à lui enseigner l’anglais. Johann Wolfgang Goethe (1749 – 1832) est déjà un vieil homme en cette année 1825, un peu édenté et souvent essoufflé, mais d’une force titanesque sous son apparente douceur.



«Oui, il se peut bien que le génie soit d’abord une extrême capacité d’attention, me dis-je ce jour-là en observant Goethe – d’attention à ce monde que la plupart des gens traitent comme s’il allait de soi. De cette capacité de prêter attention au réel, et donc de s’en étonner, naît la faculté de créer des relations, de mettre en rapport réciproque les choses les plus éloignées qui échappent à l’attention ordinaire, sans que ces rapports semblent arbitraires.»



La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Poèmes du festin céleste

Un recueil de poèmes qui aborde les thèmes de l'amour, la nature, l'art... Comme tout recueil de poésie contemporaine, j'ai toujours du mal à en parler... La musicalité du texte et le lyrisme des vers ont réussi à me transporter le temps d'une lecture, voire de plusieurs. J'ai aimé pioché au hasard un ou deux poèmes à savourer ou à déguster - à l'image du titre donné au recueil - ce festin céleste.

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Poèmes du festin céleste

Poèmes du festin céleste



Je trouve que le titre illustre bien ce que nous avons entre les mains : des poèmes que l'on déguste tel un festin, céleste car ils sont aériens, légers, voluptueux.

J'ai eu la chance de découvrir ce recueil grâce à Masse Critique de Babelio, et grâce aux éditions La Nouvelle Escampette. Quel bonheur, grand merci à vous !

J'aime beaucoup l' illustration de couverture : un bouquet de fleurs colorées, naturelles et sauvages.

Illustration que je trouve en phase aussi avec les poèmes, qui parlent notamment de nature, et qui évoquent aussi les sens comme la vue et l'odorat. Sauvage comme certains poèmes, parfois bruts, ou plutôt instinctifs et passionnés.

Ces poèmes parlent de la vie, de la mort, de l'enfance, de famille et d'amitié. Mais aussi d'amour, de mythologie, de nature. Les sens sont très présents, à travers la musique, la peinture, la poésie et la sculpture. Sans oublier le voyage.

Bien sûr j'ai lu ces poèmes. Mais il ne suffit pas de les lire. Ils se dégustent. Et se relisent. Donc j'y reviendrai. Au-delà du délai imparti dans le cadre de Masse Critique.

J' ai du mal à faire une critique de ces poèmes comme je ferai la critique d'un livre. Car ils sont multiples, variés, et hétérogènes. Certains m'ont beaucoup plu. J'en ai trouvé d'autres un peu abscons.

J'ai aimé la sensualité et la musicalité de certains. Propices à la rêverie. Qui est d'ailleurs l'un des thèmes de ces poèmes.

Je n'ai pas compris pourquoi certains titres étaient en allemand...ou en italien...ce que ça apporte... je pense que je suis passée à côté de quelquechose.

Ce recueil est magnifique, tant du point de vue de "l'objet" que de son contenu.

Ce fut pour moi une belle découverte, inédite et qui me nourrira pendant longtemps encore. Je vous recommande vivement de lire un ou plusieurs de ces poèmes.

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Poèmes du festin céleste

Livre reçu à l'occasion d'une Masse Critique, je remercie Babelio et la Nouvelle Escampette pour ce joli moment de lecture. Je remercie également les éditions pour leur petite attention qui me fait dire que les lecteurs et chroniqueurs sont considérés : ça fait très plaisir, et c'est très mignon ~



Critiquer la poésie contemporaine n'est jamais chose aisée, surtout pour moi qui ne suis pas spécialiste en la matière. C'est une histoire de sensation, de ressenti. De mots qui dessinent en couleurs, et de lettres qui chantent à notre cœur. C'est personnel, bien au-delà du texte en lui-même, on ne l'aborde pas comme on aborde Du Bellay ou Baudelaire.



J'ai aimé, oui, mais je ne parie pas que vous aimerez aussi. Parce qu'il n'y a pas toujours grand chose à comprendre : on ne comprend pas tout dans la vie, et c'est cette passivité qui est aussi importante ici. On découvre les textes, on subit les émotions suscitées par les mots, mais on continue malgré tout la lecture de cette anthologie ~
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L'incendie du théâtre de Weimar

Ce roman nous permet de “rencontrer” Goethe dans la dernière partie de sa vie et d’assister à l’incendie du théâtre qu’il a dirigé de nombreuses années. Érudition, transmission du savoir, intérêt pour la culture étrangère, amour des lettres, des langues et du théâtre sont au rendez-vous et grâce à l’écriture, on se sent plongé en plein XIXe siècle. En prime, le narrateur parle si bien de La flûte enchantée de Mozart qu’il nous donne envie de courir voir ce chef d’œuvre.
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Onzains de la nuit et du désir

Né en 1962, Jean-Yves Masson est professeur de Littérature comparée à l'université, traducteur d'écrivains irlandais, italiens et allemands, directeur de la collection de littérature allemande "Der Doppelgänger" aux excellentes éditions Verdier et (car tout cela ne suffit pas, il va sans dire) poète merveilleux.



Ce recueil, une de ses premières publications en maison d'éditions après l'incontournable passage par les revues, exprime une voix mêlée de modernité, de fraîcheur et de lyrisme. Cent vingt et un poèmes se déroulent selon la même structure formelle, maniée avec une virtuosité qui offre la quintessence d'un souffle maitrisé - qui rappelle les pères fondateurs (je n'ai pu m'empêcher de penser à Rilke) tout en laissant libre court à une personnalité qui se construit, s'affirme, nait pleinement poète. Ce n'est pas l'affirmation d'un Je suprême et finalement stérile à force d'être rabâché mais bien d'un Je méditatif, aérien et confiant à travers la lumière diffuse des temps et des espaces.



Une extraordinaire évolution déjà virtuose où l'on respire l'harmonie des tons, l’adéquation de l'être à la vie - A lire de toute urgence et sans modération !
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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La fée aux larmes

Et si on replongeait dans un conte pour changer ? Avec La fée aux larmes, tout est réuni pour un voyage dans l’imaginaire. Lorsque la fille unique d’une famille de pauvres paysans naît, elle est dotée de tous les atouts pour devenir une belle princesse. Tout ? Sauf, les larmes qui lui ont été « épargnées » par les fées. Mais ce qui était vu comme une marque de faiblesse, fini par devenir un poids et une malédiction pour la jeune femme qui sans empathie aucune, ne parvient pas à communiquer avec le reste du monde. Elle part alors sur les routes et dans la forêt mystérieuse afin de chercher ce trésor caché. Un conte ciselé, absolument impeccable et qui, bien qu’écrit par un auteur contemporain, nous replonge dans des images ancrées au plus profond de chacun. Il nous aide, et c’est la grande force du récit, à comprendre ce que recèle ce don précieux qui nous rend humain. (G.H.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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L'incendie du théâtre de Weimar

Le récit de Doolan montre simultanément Goethe dans son quotidien, lui-même littéralement ajusté à la hauteur de sa réflexion. Une combinaison de simplicité et d’exigence, de liberté et de règles précises.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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