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Citations de Jeanne Galzy (172)


On a trop accusé la sensibilité d’être messagère de mensonges. L’indifférence l’est plutôt puisque, indigente, elle a besoin de se parer de vêtements d’emprunt.
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Le mal que nous voulons causer ne dépend pas de nous, ni de nos actes, mais surtout de celui qui en devrait être atteint.
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Les dates s’évaporent comme fumée, les faits précis ne laissent que des empreintes si vagues que, deux mois après en avoir achevé l’étude, le moyen-âge n’est plus qu’une grande époque confuse où surnagent seulement quelques îlots de clarté. Presque rien ne demeure, hors ce qui frappe l’imagination.
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Rien de vraiment bon ne peut germer de la violence, et le monde n’est transformé que par de calmes vérités.
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Les mélodies pesaient à l’endroit de son cœur où pouvait s’exalter l’amour, devenait présence.
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La vie lui paraissait déferler en elle avec un battement de vent sauvage. L’allégresse qui tout à l’heure était en elle recircula avec son sang.
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Sa tête lourde de tant de science inutile ! Tout ce qui s’apprend et ne sert pas !
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— Je n’aime pas les figues sèches, répondait Clarisse.
Elle ne les aimait pas en effet, prise de dégoût depuis l’enfance, comme si leur peau ridée participait à la vieillesse.
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Et pourtant elle ne pouvait s’arracher à ces croquis scientifiques, renoncer à cette connaissance qu’elle voulait acquérir complète, dans son désir de savoir comment s’accomplissait l’amour. Mais les manuels médicaux ne la renseignaient point sur tout ce que les romans suggéraient. Ils ne l’aidaient point à voir ce qui se cachait derrière certains mots prudents de Proust.
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Des images s’accrochaient à sa pensée, nées de ses suppositions. Cela ! C’était cela ! Elle ne pouvait rejoindre ces brutales réalités avec tout cet incertain trouble qu’éveillait en elle sa jeunesse, cette douceur d’être, sa vie qu’elle apprenait à ressentir, son corps dont la découverte lui était un enivrement, et même ce besoin de saisir, d’appuyer contre soi, de baiser avec fougue.
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Son corps souple et dur lui devenait sensible et ses moindres mouvements y déplaçaient comme des ondes.
Être ! Être ! Elle s’enivrait du sentiment de sa propre vie. Une exaltation sourdait dans sa poitrine, bouillonnait, s’élargissait, semblait prête à jaillir.
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Elle n’était plus qu’un incertain élan, un repliement soudain comme sur une proie. Il s’épanouissait d’elle elle ne savait quelle fleur humide. Un délice bandait son corps et elle se sentait retomber dans une obscurité totale et moite, où elle glissait avec un dernier sursaut.
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Elles se penchaient, comme à travers des barreaux de prison, vers la vie. Le monde était un éden dont elles étaient exclues. Quelques-unes avaient des flirts, mais qu’était-ce à côté des aventures qu’elles eussent rêvées !
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Des menthes sauvages ourlaient la route. Il songeait que sa mère les faisait sécher dans l’armoire à linge et que toute son enfance avait dormi dans des draps imprégnés de cette odeur.
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La souffrance revêt tant de formes, surprend toujours comme inconnue…
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Ce royaume de la passion, où il supposait que seuls les héros de romans fictifs pouvaient entrer, était-ce celui où pouvaient se mouvoir les existences humaines ? À son insu, des rêves qu’il n’avait jamais portés encore traversaient sa maturité.
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Les arbres qui avaient échappé à la cognée formaient encore un bouqueteau où le vent de la mer entretenait un murmure sombre.
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Les vignes ne l’intéressaient pas. Son royaume était la maison. Elle tenait les clés, commandait aux domestiques. L’Espagnolette seule ne la craignait point, forte de sa position privilégiée d’ancienne nourrice de Clarisse ; mais auprès de la cuisinière, de la femme de service et de la femme du payre, elle représentait l’autorité.
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Aujourd’hui les jeunes filles ont des besoins d’indépendance. On ne peut pas aller contre son temps…
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Sa jeunesse jugeait sans indulgence les cinquante-quatre ans de son père. Elle ne comprenait pas quel attrait eût pu posséder cette grande musculature robuste, cette force demeurée maigre, ces drus cheveux grisonnants, cette face tannée de soleil, ridée à grands plis. Elle n’y voyait que flétrissure, déchéance, vieillesse. Il était bon tout juste pour les quelques liaisons qu’elle lui avait à peu près connues, par racontars de domestiques.
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