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Citations de Jeanne Galzy (172)


Tant qu’on peut disposer de sa vie, on est sûr d’échapper au pire, et le pire était pour moi la torture et la trahison qu’elle pouvait arracher.
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Vivre et conserver sa vie. Et aussi, pour des cœurs plus exigeants, conserver le droit de vivre.
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Mais est-il besoin de lire pour savoir que vivre, c’est avant tout vouloir.
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J’oubliais que la jeunesse peut être plus fanatique et plus cruelle que l’âge mûr, qu’il n’y avait pour moi pas moins à craindre de ce garçon gracile que de l’homme puissant que j’avais imaginé.
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Tous les héroïsmes ne sont pas guerriers, et celui-là m’avait été une dure contrainte.
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Nous nous sentions comme dans l’arche de Noé, seuls dans l’inondation
d’un monde.
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Je n’ai compris que plus tard pourquoi elle eût voulu que nul ne fût absent de cette minute de communion. Car cela avait été ainsi, malgré l’ignorance de
la plupart. Il y a des évidences qui s’imposent. Tous avaient senti cette grandeur.
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On ne raccommode pas sans fil et sans coton à repriser. Et les raccommodages devenaient de plus en plus nombreux à cause de l’usure, à cause aussi d’un secret plaisir qu’ils avaient tous à ce qu’elle s’occupât d’eux.
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Je n’avais plus besoin de recourir aux exercices pour lutter contre le marasme, et je m’amollissais peut-être un peu. Je contemplais les fleurs qu’elle apportait et mettait en bouquet dans une vieille boîte de conserve
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On ne part pas pour une femme. On part d’un endroit parce qu’on ne peut plus vivre. Il y a des terres qui ne vous aident en rien. D’autres avec lesquelles on porte tout.
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Un homme ne fait pas un pays, une maison ne s’acquiert pas comme cela, d’un coup, et des morts ne deviennent pas vos morts parce qu’on a dormi avec un fils de leur lignée.
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Maintenant il n’y avait même plus pour elle ce charme de la musique qui fait sortir de son trou la vipère charmée. La grande chaleur montait toujours, étouffait même le crissement des cigales, devint silence. Ce silence de la canicule à son apogée.
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Il est bien rare qu’une belle-mère puisse s’entendre avec sa bru, surtout quand elle n’est pas du pays.
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L’étrangère était devenue le centre de leur vie à tous, mais le centre d’une vie cachée qui n’avait plus rien à confier aux voisins, comme si cette vie ne parlait plus le même langage, était devenue, elle aussi, étrangère.
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On n’entre chez les autres que pour demander ce qui manque : un clou, un bout de corde, un peu de sel. Et la vieille Élodie avait bien à présent tout ce qu’il lui fallait, hors son mulet qu’elle pleurait toujours, car pour une femme habituée à la misère, l’argent de la réquisition était une fortune. À ses yeux, s’entend. Mais l’argent ne la consolait pas. Elle pleurait toujours son mulet en sentant toutefois une sécurité inconnue.
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Il y a aussi des femmes dans les cabarets au bord des routes, des femmes pour les passants. Il fallait bien qu’elle fût sans honte pour avoir enfilé des pantalons d’homme, et tenu le maquis.
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Les grosses racines résistaient, il fallait peiner dur pour leur faire lâcher prise.
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On prit peur pour ce qu’il restait de chèvres et de poules, et de lapins. On fit, en pleine garrigue, des abris pour les cacher et n’avoir à livrer ni animaux, ni leurs produits. La farine était de plus en plus mesurée. On avait peur de se consumer lentement de faim.
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Ces lettres qu’elle attendait sans cesse n’apportaient rien, ni la présence, ni le contact, ni cette chose qui était la joie qui la parcourait toute et sans cesse la projetait vers lui. Une lettre, c’était mieux que rien, mais guère plus que rien.
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Je pense à ces possibilités admirables de l’adolescence, à cette désertion du présent, à ce perpétuel élan vers le futur, à tout ce que la vie flétrit, apaise, déforme. Toutes, pour vivre, nous étranglons une sainte qui était en nous !
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