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Citations de Jeanne Galzy (172)


Il nous faudrait n’aimer dans les enfants que leur besoin de nous, leur ignorance.
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La pièce sentit cette odeur d’alcool à brûler, cette pauvre odeur qui accompagne la vie des solitaires voués aux chambres meublées, hôtes de logis d’emprunt.
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Elle protestait, offrait les mensonges secourables avec lesquels on a coutume d’endormir la douleur.
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Elle s’en va toute seule. Les mères ont toujours repris l’enfant. Elles n’ont fourni à Marie, en échange de ses services, que la tentation de choisir, le péril du choix, l’amertume de la dépossession. Marie a nourri du plus intime de son âme ces petites âmes tendues vers elle, elle s’est prise à sa fonction, et, le temps de nourriture achevé, elle est comme une mercenaire qu’on renvoie.
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Bonheur ! Bonheur ! Elle était comme cette terre accablée de pluie, tendue de brume, sur qui enfin le soleil et l’été planaient.
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La fugacité du temps lui devenait sensible. Elle se sentait encore une fois dépossédée, redevenue vacante, perdant celles-là – pas encore vouée à d’autres, – replacée en elle-même comme les vrais solitaires. Soixante-quinze jours de vacuité dont elle avait l’appréhension. Elle savait qu’elle tromperait sa faim comme elle le pourrait, à grandes lectures, à longues promenades, qu’elle essaierait de faire amitié avec ces esprits que mèneraient près d’elle les livres, avec toutes les choses familières de la maison de ses grands-parents, qu’elle ne serait pas seule…
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Elle se disait que les idées qu’elle avait semées, comme des germes confiés à la chaleur, lèveraient doucement pendant l’été, s’épanouiraient plus rapides que des semailles, fructifieraient avec l’automne, donneraient en octobre sur les bancs d’une nouvelle classe des enfants transformées.
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Vous avez sauvé la petite ! Qui sait si j’eusse pensé à l’huile camphrée. Une mère est trop affolée pour bien soigner. Elle a la tête perdue !…
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Des cris d’enfants montaient en gerbes, mouvantes, comme ces fusées faites de mille épis qui éclatent tantôt ensemble, tantôt séparément et ne s’écroulent que pour renaître.
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Et à cette espiègle figure en pomme d’api creusée de fossettes, dont aucune éducation dévote ni aucune tyrannie maternelle n’avaient pu oblitérer l’expression vraie, Marie sans cesse superposait le visage pensif d’Annette, entre ses lourdes virgules de cheveux noirs.
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Miracle encore plus mystérieux que la formation de l’enfant au sein de la mère.
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Elle ne sait si elle a pour bornes les paroles dites, ou si elle s’approfondit sans cesse et si chaque mot n’est pas une mystérieuse semence qui lève et pousse en arbres imprévus.
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Un être veule et consentant, un être qui, comme les autres, a besoin de joie, en qui frémissent les passions et qui n’a accepté cette vie dépouillée et sévère qu’à cause de ses timidités…
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Les élèves font surtout des progrès au second trimestre alors qu’elles ont gagné à la discipline des premiers mois et ne sont pas encore lasses de leur effort.
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Il fallait respecter les verrières, l’atmosphère chaude de serre, les fantoches que créent les grandes personnes à l’usage des enfants, et jusqu’aux mensonges à travers lesquels elles se plaisent à leur apparaître !
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Il ne faut pas écouter ceux qui disent le morne aspect des choses. Tout a une beauté. Tout est joie.
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Elle fuyait la force de ce sentiment éclos soudain en elle, rapide comme celui d’une femme qui sent le premier frémissement de sa future maternité.
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L’ordre des places est une des choses à quoi tiennent le plus les enfants. Elle n’osait pas enfreindre des habitudes vieilles de plus de deux mois et qui semblaient avoir créé des droits de propriété.
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La douleur se discernait plus prématurément que la joie et les enfants n’avaient pas eu besoin de recourir à l’aide reposante des parents.
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Déjà ces petites filles aux prunelles neuves disaient de vieux mots prudents et vides de soi-même : ces mots dont se servent les hommes.
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