Les travailleurs sont transformés par le labeur comme l'animal par l'homme. Les mains s'écorchent, les peaux se tannent et les ventres pourrissent sous l'influence des infections transmises durant le bref réconfort de l'amour. A l'image de la bête, la vie de l'habitant du Flon est courte. Déjà, il retourne dans la chaleur intestine de la terre rejoindre par la putréfaction de son corps le grand cycle organique duquel il s'était brièvement extirpé.
Jean-Pierre Salvatore est un manager foncièrement optimiste. Il est persuadé qu'un discours inspirant peut changer le cours d'une vie, provoquer le bonheur et faire revenir l'être aimé.