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Citations de Jim Butcher (278)


Je ne savais pas pourquoi on ne faisait plus appel à moi, mais j’avais quelques soupçons. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’en parler avec Murphy. Je me faisais peut-être des idées, je n’y étais pour rien et les monstres faisaient la grève.
J’y crois à mort…
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Je me rembrunis. Ce n’était pas la faute de Kim si Karrin Murphy, la directrice du bureau des Enquêtes spéciales de la police de Chicago, ne m’avait pas appelé depuis trois mois. Jouer au consultant pour le B.E.S. était ma principale source de revenus, mais depuis une affaire de mage noir cherchant à contrôler le trafic de drogue dans la ville, on m’avait peu à peu mis sur la touche, et mon compte en banque par la même occasion
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Marcone avait une influence civilisatrice sur le crime – et sur son territoire, ce n’était pas du luxe. Homme d’affaires des plus habiles, il était protégé par une batterie d’avocats bardés de dépositions, de témoignages et d’enregistrements. Les flics ne l’avouaient jamais, mais parfois ils rechignaient presque à le poursuivre. Marcone valait mieux que ce qui aurait existé sans lui : l’anarchie dans le monde du crime.
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’était déjà mieux. Johnny « Gentleman » Marcone, un gangster, avait su tirer son épingle du jeu quand une guerre interne avait déchiré la famille Vargassi. La police ne savait pas trop comment considérer Marcone, après toutes ces années passées à lutter d’arrache-pied contre la famille en question. Gentleman Johnny ne tolérait aucun excès dans son organisation et il détestait que des indépendants opèrent dans sa ville. Les voyous, les perceurs de coffres et les trafiquants de drogue qui ne travaillaient pas pour lui avaient la fâcheuse habitude d’être dénoncés et arrêtés. Certains disparaissaient et on n’entendait plus jamais parler d’eux.
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— Ça fait partie d’une guerre territoriale ? me demanda Murphy.
— Non, répondis-je. À moins que ça n’implique un sorcier humain. Un vampire, même magicien n’aurait pas pu réussir un truc pareil hors de l’Outremonde.
— Elle serait en bisbille avec un magicien humain ?
— Possible, mais ça m’étonnerait. Elle n’est pas stupide.
Je ne pouvais pas dire à Murphy que la Blanche Confrérie faisait en sorte que les vampires qui s’attaquent aux sorciers mortels ne vivent jamais assez longtemps pour s’en vanter. Je n’ai pas le droit de parler de la Confrérie aux gens normaux, c’est interdit.
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Il y a aussi le moment de la mort. En plein acte sexuel. Ce n’est pas une coïncidence. Pour la magie, les émotions agissent comme un chemin qui peut être utilisé pour atteindre une cible. Elle a choisi le moment où ils seraient ensemble et ivres de désir. Elle avait des « échantillons » pour focaliser son pouvoir et elle a tout planifié. On ne fait pas ça à des inconnus.
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La tueuse aurait pu les zigouiller et maquiller le crime en accident, mais elle a choisi une autre… option. Pour les tuer de cette manière, elle devait leur en vouloir personnellement. Elle voulait les atteindre au plus profond d’eux-mêmes. Peut-être une vengeance. Qui sait, une épouse ou une maîtresse délaissée…
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— C’est le principe même de la magie. Quand on la manipule, ça vient de l’intérieur. Les magiciens doivent se concentrer sur ce qu’ils veulent provoquer. Le visualiser et y croire à fond pour que ça fonctionne. On ne peut rien provoquer si ce n’est pas déjà en nous.
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Il n’est pas facile d’expliquer la magie à quelqu’un qui ne l’a jamais ressentie. Elle tire sa source de la vie, de l’intelligence, de la conscience, des émotions du genre humain. Souffler une vie avec cette énergie-là avait quelque chose de hideux, voire d’incestueux.
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C’était pire qu’un meurtre : une perversion ignoble, comme si un dingue avait utilisé un Botticelli pour tabasser son voisin à mort. Comme si on avait transformé une chose merveilleuse en arme de destruction massive.
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L’odeur du sang est particulière, poisseuse, un brin métallique. Quand les portes s’ouvrirent, ce parfum étrange saturait l’endroit. Mon estomac se retourna, mais je me redressai et filai dans le sillage de Karrin, qui remonta le couloir gardé par deux policiers. Me reconnaissant, ils me firent un signe de la main et me laissèrent passer sans me demander la petite carte fatiguée fournie par la ville. Je veux bien admettre que la police d’une grande ville comme Chicago ne fait pas appel à une horde de consultants (dans les documents officiels, je figure comme consultant parapsychologique, je crois), mais ces poulets manquaient de sérieux.
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Moi ? Paranoïaque ? Peut-être. Mais ce n’est pas parce qu’on est paranoïaque qu’un démon invisible n’est pas prêt à vous arracher la gueule…
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Les gens qui pensent connaître deux ou trois trucs sur la magie n’aiment pas trop donner leur nom aux magiciens de peur que ceux-ci puissent s’en servir à leurs dépens. À dire vrai, ils ont raison.
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La Science, religion majeure du XXe siècle, avait perdu de sa superbe après les explosions de navettes, les bébés drogués à la naissance et la génération d’Américains complaisants qui laissaient la télévision se charger de l’éducation de leurs enfants. Le commun des mortels courait après quelque chose, et je crois qu’il ne savait pas quoi. Mais même s’ils s’ouvraient de nouveau à une magie qui ne les avait jamais vraiment quittés, les gens doutaient encore.
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La maladie restait d’actualité, la famine frappait toujours, la violence, le crime et la guerre n’arrêtaient pas de faucher les populations. En dépit de tous les progrès technologiques, les choses n’avaient pas changé autant que prévu.
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Des voyants, des fantômes, des vampires : n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Personne n’y croyait vraiment, mais toutes les merveilles promises par la science se faisaient attendre.
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Le goût du public pour le paranormal s’était développé avec la fin du millénaire.
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Je m’appelle Harry Blackstone Copperfield Dresden. Invoquez-moi à vos risques et périls. Je suis magicien. Mon bureau est tapi au cœur de Chicago et, d’après ce que je sais, je suis le seul magicien officiellement reconnu du pays. Mon nom est dans les Pages jaunes, à la rubrique « Magiciens ». Croyez-le si vous le voulez, mais je suis seul dans cette section. Et voilà ce que dit mon annonce :
HARRY DRESDEN – MAGICIEN
Récupération de biens. Investigations paranormales.
Consultations & conseils. Prix attractifs.
Pas de philtres d’amour.
Pas d’amulettes porte-bonheur.
Pas d’animation de fêtes d’aucune sorte.
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Le type ne lâcha pas l’enveloppe et inclina la tête.
— Ben quoi ? Vous êtes voyant ? Vous tirez les cartes ? Vous lisez dans une boule de cristal et tout le toutim ?
— Non, je ne suis pas un devin, répondis-je en tirant sur le courrier.
— Vous faites quoi, alors ? demanda l’abruti sans me concéder un centimètre.
— Vous lisez quoi, sur ma porte ?
— Harry Dresden. Magicien.
— C’est moi.
— Un vrai magicien ? demanda l’homme en me lançant un clin d’œil complice, comme si je lui faisais une blague. Des sortilèges, des potions ? Des démons, des incantations et tout, et tout ? Subtil et prompt à la colère ?
— Pas si subtil que ça, dis-je en lui arrachant le pli des mains et en désignant son calepin. Je peux signer maintenant, s’il vous plaît ?
Son sourire s’effaça pour laisser place à une moue boudeuse. Il me laissa signer pour ma lettre, une relance de mon proprio, et lâcha :
— Un cinglé, voilà ce que vous êtes !
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Le facteur était en avance de trente minutes. C’était un remplaçant. Son pas plus lourd avait quelque chose de désinvolte et le type sifflait. Il sifflotait encore avant de s’arrêter brusquement devant ma porte. Il y eut quelques instants de silence, puis il éclata de rire.

Il frappa.

Damnation ! Sûrement un recommandé, autrement, il aurait glissé le courrier dans la boîte de mon bureau. Je reçois assez peu de recommandés, et jamais pour de bonnes nouvelles. Je m’extirpai de mon fauteuil pour aller ouvrir.
Le nouveau facteur ressemblait à un ballon de basket sur lequel on aurait collé des bras, des jambes et une grosse tête chauve brûlée par le soleil. Il ricanait en lisant l’inscription sur la porte vitrée.
Il me jeta un coup d’œil et gloussa encore en la désignant.
— C’est une blague ?

Je relus la plaque, parce que des gens s’amusent à la modifier de temps à autre.
— Non, c’est du sérieux. Je peux avoir mon courrier, s’il vous plaît ?
— Mais… euh… c’est pour les fêtes, les spectacles, des trucs comme ça ?
Il regardait par-dessus mon épaule comme s’il s’attendait à découvrir un tigre blanc ou une assistante court-vêtue déambulant dans mon bureau minuscule.
Je haussai les épaules et tentai de saisir le courrier. Je n’étais pas d’humeur à entendre ce genre d’âneries.
— Non, rien à voir avec des banquets.
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